Depuis son indépendance et sortie de l’URSS, la Lettonie est restée une terre bénie pour les admirateurs d’Adolf Hitler et des vétérans de la waffen SS. L’entêtement des Lettons à contrer les résolutions à l’ONU pour condamner le nazisme n’est pas le seul problème, car la Lettonie célèbre tous les 16 mars, une journée dite « des légionnaires », une façon de camoufler le terme SS. Le pays fut en effet, en proportion de sa population, le pays qui a fournit le plus de volontaires étrangers à la waffen SS devant tous les autres… Une procession s’est déroulée hier comme tous les ans, où les derniers vieillards et débris nazis lettons sont trimballés dans leurs fauteuils roulants et accompagnés par toute une faune démangée par le bras droit.
La grande messe des SS, direction Riga tous les 16 mars. Membre de l’Union européenne depuis 2004, cette fête fut rapidement officiellement soutenue par le gouvernement letton (1998-2000). La Lettonie a en effet fournie pas moins de 2 divisions SS à l’Allemagne nazie (15e et 19e), et comme pour l’Ukraine, beaucoup des combattants avaient réussi à se faire la malle, souvent grâce aux lignes d’exfiltrations, dites lignes des rats. Les tribunaux de Nuremberg avaient pourtant été très clairs à propos de la SS et de la waffen, reconnues comme coupables de crimes de guerre et crimes contre l’Humanité. Le 16 mars a été choisi par les néonazis lettons, car ce fut la date ou les deux divisions, formant ce qui a été appelée la Légion lettone (d’où le terme de légionnaire), furent engagées dans la région de Pskov, Russie, en 1944. Les fuyards des lignes des rats fondèrent plus tard (dans les années 50), une organisation de vétérans SS, la Daugavas Vanagi, qui fut à l’origine de cette fameuse journée « des légionnaires ». L’organisation s’est implantée à l’indépendance en Lettonie, et l’un de ses membres actuels, n’est autre que Janis kazhocins, qui fut chef du bureau de la défense de la Constitution dans le gouvernement letton actuel, et conseiller de la présidence lettone.
Des députés lettons vus dans la marche des SS. Malgré diverses plaintes à l’Internationale, notamment de la Russie, ou encore du Centre Simon Wiesenthal aux USA, la journée continue d’attirer des centaines de personnes. Pire encore des députés lettons ont été vus depuis dans ses rangs, et toutes les tentatives, y compris lettones ont échoué à faire condamner et interdire cette journée. La question de la condamnation du nazisme avait été portée à l’ONU par la Russie à plusieurs reprises, avec comme beaucoup le savent déjà, des votes défavorables, et pour la quasi totalité des pays occidentaux une abstention coupable et complice. Cette journée n’est pas une exception cependant en Europe, avec bien sûr l’Ukraine, qui à travers plusieurs événements et journées, fête Bandera et les collaborateurs de l’Allemagne hitlérienne, désormais sans entrave, surtout depuis 2014. En Belgique, suite à des demandes d’anciens des divisions Wallonie et Langemarck, l’Allemagne a commencer de verser des pensions pour les vétérans SS (entre 425 et 1 275 euros selon les cas). Dans l’indifférence générale, dans un certain nombre de pays européens, une organisation ukrainienne néonazie, la Misanthropic Division s’est même répandue depuis 2014. Des sections existent en Allemagne, en Tchéquie, en Espagne, au Portugal, aux USA, et une autre a été dissoute par les autorités en Biélorussie.
En 2000, la Lettonie sous la pression internationale fut obligée d’abolir la « journée des volontaires », mais elle se poursuivit jusqu’à nos jours. Aucun gouvernement letton ne se risqua à la faire interdire. Hier, comme toutes les autres années, elle s’est donc déroulée à Riga
Bonjour Laurent
Oui , une bien triste et honteuse commémoration , la Lettonie était peuplée je crois de 40% de russes , qu’ advient-il de ceux qui vivent encore dans ce pays balte ? Le maréchal Igor Serguiev , ancien ministre de la défense de la Fédération de Russie , aujourd’ hui décédé disait que les frontières stratégiques de la Fédération de Russie sont celles de l’ Union Soviétique … Il avait parfaitement raison !