Macron

Macron ne ment jamais, mais il faut savoir le lire

17 mars 2025 23:01

Eh, oui, depuis son glorieux : « C’est notre projet ! », faute de comprendre le monde parallèle dans lequel évolue notre gauleiter pour la France et le mandataire de Rothschild et BlackRock chargé de notre province (nuance mineure, dans les deux cas, il s’agit de piller au mieux le territoire placé sur sa juridiction) il y a bien des contresens sur la pensée macronienne, que nous allons tenter de corriger.

Monsieur le président.

Ayant constaté que votre discours avait pu faire l’objet de contre sens ou de mauvaise compréhension, j’ai pris la liberté d’en faire une version commentée qui permettra aux Français de mieux comprendre vos intentions.

Inutile de me remercier, j’adore rendre service et une bonne communication est essentielle.


« Françaises, Français, mes chers compatriotes, »

Vous comprendrez que Monsieur Macron ne parle qu’à ses compatriotes, pas aux gaulois réfractaires. Bref, il y a d’un côté, les Françaises, Français, troupeau méprisé, appelé à payer les politiques du prince et de ses amis et de l’autre, ses chers compatriotes, bien moins nombreux.

« Je m’adresse à vous ce soir en raison de la situation internationale et de ses conséquences pour la France et pour l’Europe et cela après plusieurs semaines d’action diplomatique. »

Vous noterez le plusieurs semaines, autrement dit : depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump qui a initié cette action diplomatique. Avant, du temps de Joe Biden et des cinglés du sous sol qui ont déclenché la guerre, il n’y avait aucune action diplomatique, tout allait bien (au moins, Monsieur Macron, vous nous offriez moins souvent vos interventions, ce qui nous offrait des vacances cognitives).

« Vous êtes en effet légitimement inquiets devant les évènements historiques en cours qui bouleversent l’ordre mondial. »

Enfin, vous, comprenez les amis de Monsieur Macron. Moi, s’il ne s’en mêlait pas, je serais plutôt ravi de voir la paix et la fin de cette structure mortifère qu’est l’ordre mondial que les amis de monsieur Macron ont refusé de réformer après les crises asiatiques et de 2008. Autrement dit, un ordre mondial en faillite à l’image de la France telle que nous la laissera, monsieur Macron. On comprend l’intérêt présidentiel à maintenir cet ordre pour assurer sa carrière. Pour nous, le prolongement de l’agonie augmente le montant de la facture dont nous aurons à acquitter le capital et les intérêts. Les sept dernières années nous ayant d’ailleurs coûté 1000 milliards de dettes supplémentaires sans que cela perturbe monsieur Macron.

« La guerre en Ukraine, qui a entraîné près d’un million de morts et de blessés, continue avec la même intensité. »

Même intensité que depuis trois ans, mais à cette époque cela ne dérangeait pas notre président et ses amis. La logique voudrait de profiter de l’occasion pour faire la paix, mais bien sur, pour Monsieur Macron, l’essentiel n’est pas les morts, mais la victoire sur la Russie. Comme disait le sénateur US Lindsey Graham, la guerre jusqu’au dernier ukrainien fut-ce en épongeant les stocks d’obus russes à coup de vies d’innocents.

« Les États-Unis d’Amérique, notre allié, ont changé leur position sur cette guerre, soutiennent moins l’Ukraine et laissent planer le doute sur la suite. Dans le même temps, les mêmes États-Unis d’Amérique entendent imposer des tarifs douaniers aux produits venant d’Europe. »

En clair, le président Trump, au lieu de renier ses promesses électorales applique le programme sur lequel il a été élu. Notre président, incapable d’imaginer une telle rupture face à la solidarité de classe qu’il préfère à une nation française qu’il méprise avec arrogance est bien évidement désarmé mentalement face à un tel drame. Il n’a d’ailleurs rien préparé pour une situation pourtant annoncée à maintes reprises ! Dans une telle situation, il devrait démissionner pour laisser la place à un président patriote, mais comme il se moque du sort des Français, fort de l’absence de volonté de l’Assemblée nationale (qui un jour devra rendre des comptes sur ce choix) pour activer l’article 68 et du soutien de la caste médiatique, il continuera à jouer son rôle.

« Enfin, le monde continue d’être sans cesse plus brutal, et la menace terroriste ne faiblit pas. »

Exact, notre président et ses amis y ont veillé en armant les terroristes en Syrie qui viennent de se faire la main sur des civils Alaouites dans la plus pure tradition du bon travail décrit par notre actuel président du conseil constitutionnel. Curieusement, la menace terroriste est sans importance pour armer des gens pourtant en lien avec les criminels du Bataclan ou l’assassin de Samuel Patty.

Par contre, si ce recyclage immonde des crimes de nos dirigeants permet d’accuser la Russie, notre président ne va pas s’en priver, vu l’absence de dégâts objectif causés par la Russie en France. Il faut donc recycler le terrorisme, peut importe si le lien est nébuleux, l’impact sur l’opinion est celui recherché.

« Au total, notre prospérité et notre sécurité sont devenues plus incertaines. Il faut bien le dire, nous entrons dans une nouvelle ère. »

Encore une fois, lisez le « nous », comme étant destiné à ses chers compatriotes, ce qui n’inclue pas l’immense majorité des Français qui travaillent et peinent à joindre les deux bouts. En sept ans, Monsieur Macron a d’ailleurs bien œuvré contre leur prospérité et leur sécurité, même plus assurée sur le territoire métropolitain. Oui, Monsieur Macron a raison : la prospérité et la sécurité des banquiers (et politiques de son camp, mais s’en préoccupe-t-il? On se souvient de combien sont restés sur le carreau avec la dissolution. Comme avec les États-Unis, être l’ami de Monsieur Macron est dangereux, certains devraient y réfléchir) sont devenues plus incertaines.

« La guerre en Ukraine dure maintenant depuis plus de trois ans. Nous avons dès le premier jour décidé de soutenir l’Ukraine et de sanctionner la Russie et nous avons bien fait car c’est non seulement le peuple ukrainien qui lutte avec courage pour sa liberté, mais c’est aussi notre sécurité qui est menacée. »

Là encore, l’Ukraine de monsieur Macron n’est que celle de ses amis : les fonds d’investissements US, les bandéristes et les kiéviens organisateurs de deux coups d’état en 2004 et 2014 pour renverser la volonté démocratiquement exprimée par la majorité du peuple ukrainien contenu dans les frontières de 1991. Ce déni de démocratie a déclenché une guerre civile ! Pour monsieur Macron, les peuples de travailleurs (par ex, les mineurs du Donbass) n’existent pas, ou comme pur objet de mépris. Il l’a dit pour les Français, vous devez le dériver de la même manière pour les autres provinces de BlackRock.

Il n’a donc pas hésité un instant à choisir son camp et à nous entraîner dedans, sans même analyser les forces et les moyens en présence. Enfin, à l’exception de l’analyse réalisée par les experts de Bruno Lemaire qui confondaient apparemment pute russe des années 90 (ce que les Russes ne veulent en aucun cas voir revenir) et économie russe.

En Russie, il en va de même. Un pouvoir du côté des travailleurs qui impose aux grands intérêts de se préoccuper du peuple est impossible et ce mauvais exemple menace la liberté et la sécurité des amis de monsieur Macron qui préféraient la Russie des années 90-2000 tenue par une bourgeoisie compradore à une Russie plus travailleuse et qui s’essaie de revenir à une société plus traditionnelle, telle que la dessine aujourd’hui Vladimir Poutine (même si, soyons sans illusions, il y aura un immense chemin à parcourir pour les successeurs de Vladimir Poutine, car reconstruire une nation est difficile).

Macron et ses amis ont donc été ravis de sanctionner la Russie pour essayer de remplacer le pouvoir en place par un autre plus à leur main. Les bandéristes ont poussé la Russie à la guerre en menaçant le Donbass fin 2021, début 2022, pour obtenir exactement cela. Seulement, la stratégie de sanctions ayant été conduite par des experts du niveau de Monsieur Lemaire, elle a échoué. Croyez bien que Macron le regrette, même si cela détruit le niveau de vie des Français, chose positive à ses yeux, ça diminue le niveau des salaires.

« En effet, si un pays peut envahir impunément son voisin en Europe alors personne ne peut plus être sûr de rien, et c’est la loi du plus fort qui s’applique et la paix ne peut plus être garantie sur notre continent même. L’Histoire nous l’a enseigné. »

Exact, l’histoire des bombardements de la Serbie qui ont permis à l’OTAN, le plus fort en Europe, d’imposer une nouvelle carte de la région sans pouvoir communiste qui dérange. Le problème de monsieur Macron est qu’un pays puisse se le permettre et non l’OTAN. Bref, pour monsieur Macron, l’ennemi est une fois de plus le pouvoir national au service de son peuple qui remplacerait l’union transnationale de sa caste contre les peuples. On comprend que la paix pour lui et ses amis ne soit plus garantie.

« Au-delà de l’Ukraine, la menace russe est là et touche les pays d’Europe. Nous touche. »

Oh que oui ! Il suffit de comparer V. Poutine à E. Macron ou S. Larov à S. Séjourné ou JN Barrot pour comprendre qu’un pouvoir décidé à défendre sa nation exige des hommes solides et de qualité. Pas des petits toutous, courtisans du parti démocrate américain, de mauvais valets d’antichambre. Ce mauvais exemple russe vous met sur la sellette et la victoire d’un Calin Georgescu un peu plus épais que vous, formé par de durs combats contre votre caste, vous montre votre destin probable : faute de trouver une astuce, vous perdrez le pouvoir et devrez alors rendre des comptes devant les tribunaux, pour vos nombreuses fautes pénales. Trump a initié le processus aux États-Unis, on comprend votre terreur à cette perspective.

Plus grave, les Russes donnent l’exemple d’un pays qui résiste au diktat américain et leur impose de prendre ses intérêts en compte. Imaginez la révolution copernicienne pour des pouvoirs européens qui ont accepté que la NSA écoute nos dirigeants et toutes les ingérences suivantes. Je suis d’accord, monsieur le Président, la menace russe vous touche, au cœur de votre soumission acceptée.

« 
La Russie a déjà fait du conflit ukrainien un conflit mondial. Elle a mobilisé sur notre continent des soldats nord-coréens et des équipements iraniens, tout en aidant ces pays à s’armer davantage. »

Il est vrai que lorsque les États-Unis livraient des armes et des mercenaires à l’Ukraine cela ne gênait pas le président Macron ! Malgré la géographie, les États-Unis sont pour lui, chez eux en Europe (enfin, les États-Unis du parti démocrate ou des républicains d’avant Trump bien sur !). De même, les nombreuses ventes d’armes américaines en Europe ne comptaient pas, là encore, monsieur Macron distingue les adversaires de sa caste (donc nous aussi peuple de France) toujours considérés comme illégitimes, s’ils refusent de suivre les ordres de ses amis qui pourtant ruinent nos pays et populations.

Quand aux Nord-coréens, la seule présence de forces de combats, fut un communiqué des services sud coréens, repris par Kiev. Le mobile était que le président Sud coréen préparait un coup d’état, vous devriez éviter de nous dire, monsieur le Président, que vous êtes incapable de parler à nos ambassadeurs (celui de Corée du Sud le sait certainement). Mais votre mépris de ces gens trop bien éduqués et au fait des complexités du monde ruine le peu de crédibilité qui vous reste !

« La Russie du Président Poutine viole nos frontières pour assassiner des opposants, manipule les élections en Roumanie et en Moldavie. »

Comprenez que pour monsieur Macron, un homme payé avec de l’argent d’USAID ou de la NED pour déstabiliser un pays est un opposant. La vidéo où Navalny sollicite des fonds occidentaux pour lutter contre Poutine (ce qui fait juridiquement de lui un traître, coupable d’intelligence avec une puissance étrangère) ne choque pas Monsieur Macron qui semble trouver ses amis parmi des gens ayant perçu des salaires d’organismes américains (comment ça, Barrot, Goulard, Loiseau? Moi pas comprendre !).

Quant aux élections, dans l’esprit de Monsieur Macron, habitué à la presse française et au lavage de cerveau permanent qu’elle inflige à notre malheureux pays, toute élection doit mener au pouvoir le dirigeant désigné par sa caste. Remplacez Russie par peuple et vous comprendrez la différence entre l’univers dans lequel vit monsieur Macron et le nôtre, celui de ces gens qui ne sont rien.

De fait, en France, les bourgeois votent, le peuple s’abstient lourdement. En Russie, le peuple vote, la bourgeoisie s’abstient, on comprend les résultats russes en écart par rapport aux attentes de monsieur Macron !

« Elle organise des attaques numériques contre nos hôpitaux, pour en bloquer le fonctionnement. »

Pardonnez à monsieur Macron, on a oublié de lui dire que les soignants chassés par sa loi sur les suspendus et ses chères ARS, dirigées par ses amis ont fait un million de fois davantage pour ruiner les hôpitaux français que les trois hackers tentant de se faire de l’argent avec un ransomware et qui devraient échouer si la France avait développé un système d’exploitation propre pour ses infrastructures critiques. Au lieu de cela, nous nous en remettons tous à Microsoft et avouons-le, il est plus facile de dire au mondialiste qui occupe l’Élysée que les problèmes informatiques viennent de hackers russes malintentionnés que des produits de monsieur Gates (je rappelle la vieille blague – Premier message d’erreur de Windows 95 : L’installation à réussi !). Après tout, monsieur Gates est reçu par les amis de notre président à Davos et certaines choses sont donc indicibles dans les administrations. Merci de cet aveu d’incompétence, cher monsieur Macron (40 mds dilapidés en consulting, pour en arriver là).

« La Russie tente de manipuler nos opinions, avec des mensonges diffusés sur les réseaux sociaux. »

Exact monsieur Macron, pour vous, la vérité acceptable est votre mensonge (auriez-vous lu Orwell?) ! La Russie commet le péché de considérer nos concitoyens comme des gens avec un cerveau et doués de raison. Vu votre réélection en 2022 et que 20 % du corps électoral français semble encore prêt à voter pour vous malgré l’évidence de votre gestion désastreuse que nous avons appris grâce à la presse alternative, je dois malheureusement vous donner partiellement raison. L’idée russe que nos peuples soient totalement intelligents est probablement fausse, il reste vos électeurs (y compris, ceux du second tour) !

« Et au fond, elle teste nos limites et elle le fait dans les airs, en mer, »

Il est vrai que pour vous un avion russe en mer noire est illégitime, par contre les moyens de renseignements de l’OTAN venus appuyer la milice kiévienne dans cette même région le seraient. Vous vivez dans le monde de l’Impérium mundi américain, hélas, il serait temps de vous désintoxiquer de cette illusion avant que des équipages français ne se fassent tuer à cause de vos délires de toute puissance américaine.

« dans l’espace et derrière nos écrans. »

Il est vrai que vous n’envisagez l’information que comme un monopole du narratif de vos amis. Que la presse alternative ou la Russie diffusent d’autres informations est pour vous un véritable lèse-majesté. Oserais-je vous faire remarquer que vous prétendez administrer un pays qui a autrefois guillotiner un roi ? On comprend, à l’aune de ce précédent, que toute information concurrente vous dérange, surtout si elle s’ancre dans le réel et expose votre incompétence.

« Cette agressivité ne semble pas connaître de frontières : et la Russie dans le même temps continue de se réarmer, dépensant plus de 40% de son budget à cette fin. »

Aïe, je sais, monsieur Macron est un littéraire, aussi doué pour les maths que monsieur Lemaire. Pardonnez-lui, entre prof de français et de maths, il a dû choisir jeune. Ça l’a empêché de comprendre l’intérêt d’une bonne maîtrise des chiffres dans le monde réel. Les dépenses de défense russes ont augmentée de 40 % (surprise dans un pays qui est engagé dans de lourdes opérations de combat) mais n’atteignent pas 40 % du budget. Mais bon, qu’attendre d’autre d’un homme qui nous a ajouté 1000 milliards de dettes sans sembler s’en rendre compte ? D’un homme dont le budget a dérapé de 100 mds en un an sans même qu’il soit capable d’en expliquer les raisons.

« D’ici 2030, elle prévoit encore d’accroître son armée, d’avoir 300 000 soldats supplémentaires, 3 000 chars et 300 avions de chasse de plus. Qui peut donc croire, dans ce contexte, que la Russie d’aujourd’hui s’arrêtera à l’Ukraine ? »

Toujours ces dramatiques faiblesses en maths. Ces chiffres sont à relativiser à l’échelle d’un pays de 17 millions de km² et ne sont pas significatifs. Nos frontières sont à deux mille kilomètres de l’Ukraine, distance considérable qui exigerait des capacités logistiques hors de portée des Russes (surtout vu leur lourde empreinte logistique, transporter 20 millions d’obus dans le Donbass se fait, leur faire traverser la Pologne serait plus complexe), mais il est vrai que pour monsieur Macron, la frontière à défendre est celle de l’impérium Mundi de son maître américain.

Nous rappellerons que les amateurs étudient la tactique, les professionnels la logistique, n’en veuillez pas à monsieur Macron, il a exhorté ses ministres : « Soyez fier d’être des amateurs ». La honte est sur les Français pour avoir reconduit un amateur.

De plus, que sont 3 000 chars pour une armée qui en avait plus de 12 000 en réserve ? A peine une variable d’ajustement, le rythme du renouvellement normal, mais monsieur Macron, ignorant de la chose militaire et de la doctrine russe, raisonne à l’échelle d’une armée française. Pauvre chose réduite a à un misérable stock de 200 chars par lui et ses prédécesseurs. On comprend qu’il s’inquiète au moment ou les conséquences de son incurie et celle des présidents précédents devient visible. Oui, il y a dans le réquisitoire possible par la comparaison avec les choix faits par les Russes, une véritable menace (pour le régime!).

« La Russie est devenue, au moment où je vous parle, et pour les années à venir, une menace pour la France et pour l’Europe. Je le regrette très profondément et je suis convaincu qu’à long-terme la paix se fera sur notre continent, avec une Russie redevenue apaisée et pacifique, mais la situation que je vous décris est celle-là et nous devons faire avec. »

Là encore, dans le monde de monsieur Macron, la Russie refusant de jouer le jeu de la solidarité de classe et de l’impérium Mundi américain, en refusant d’aliéner ses ressources au monde de banquiers de monsieur Macron est une menace. Ils ont impérativement besoin des ressources russes pour crédibiliser leur immense stock de dettes ! Le refus des Russes de se laisser piller par des étrangers compromet le cher système de monsieur Macron. À long terme il espère bien la voir tomber, victime d’une révolution de couleur organisée par ses amis. Seulement, le peuple russe a goutté à cette médecine dans les années 90, il ne se laissera pas piéger de nouveau !

Je tiens à rassurer monsieur Macron, la réciproque est vraie et ceux que lui et ses amis traitaient de déplorables, de déchets ou de gens qui ne sont rien, espèrent bien voir la France cesser d’être le supplétif d’un ordre otanien devenu une menace pour le monde, comme en atteste, les cadavres politiques de la Libye, de la Syrie ou de l’Irak. Le reste du monde espère une victoire de la Russie, pas par amour des Russes, mais pour se débarrasser de ce Frankenstein politique.

« Face à ce monde de dangers, rester spectateurs serait une folie. Il s’agit sans plus tarder de prendre des décisions pour l’Ukraine, pour la sécurité des Français, pour la sécurité des Européens. »

Oh que oui, vous avez intérêt à enrayer d’urgence la menace. Les peuples constatent combien la politique de financiarisation de l’UE les a appauvris. Que depuis vingt ans, nos pays font du surplace pendant que l’Asie se modernise et refuse de jouer selon les règles faussées où vous vous complaisez. Votre sécurité exige que vous ne rendiez jamais de comptes, la nôtre, que vous quittiez les leviers de commande.

« Pour l’Ukraine d’abord. »

Non, pour le bandéristan des kiéviens qui à coup de révolution de couleur et d’élections fraudées ont détruit ce pays né en 1991 sur un délicat équilibre.

« Toutes les initiatives qui aident à la paix vont dans le bon sens, et je veux ce soir les saluer. Nous devons continuer d’aider les Ukrainiens à résister jusqu’à ce qu’ils puissent négocier avec la Russie une paix solide pour eux-mêmes et pour nous tous. C’est pour cela que le chemin qui mène à la paix ne peut pas passer par l’abandon de l’Ukraine, bien au contraire. La paix ne peut pas être conclue à n’importe quel prix et sous le diktat russe. »

Eh oui, tragique caprice d’un enfant gâté qui n’a jamais fait la moindre période militaire et ignore que lorsque la guerre est perdue, il faut faire des concessions. Monsieur Macron devrait consulter le désastreux traité de Francfort concédé par Monsieur Thiers à monsieur Bismarck pour comprendre le sort des vaincus. Hélas, bien a l’abri dans son palais, il n’entend pas les obus tomber. À la décharge des problèmes cognitifs de Monsieur Macron, Monsieur Thiers luttait davantage contre le peuple de Paris que contre la Prusse, pour cette caste solidaire de l’étranger, Francfort était une victoire : elle leur redonnait une armée pour écraser la commune.

« La paix ne peut être la capitulation de l’Ukraine. »

Il croit encore qu’il existe une Ukraine et non un bandéristan parcouru de bandes armées. Belle fidélité au narratif de Mc Kinsey ou le consultant pris par BlackRock pour scénariser cette guerre. Si jamais nous envoyons à monsieur Macron une personne informée du réel, il faudra le faire avec un support médical lourd. L’expérience risque d’être rude pour lui.

« Elle ne peut pas être son effondrement. Elle ne peut pas davantage se traduire par un cessez-le-feu qui serait trop fragile. Et pourquoi ? Parce que là aussi nous avons l’expérience du passé. Nous ne pouvons oublier que la Russie a commencé à envahir l’Ukraine en 2014, que nous avons alors négocié un cessez- le-feu à Minsk, et la même Russie n’a pas respecté ce cessez-le-feu et que nous n’avons pas été capables de le maintenir, faute de garanties solides. Aujourd’hui, on ne peut plus croire la Russie sur parole. »

Exact, monsieur Macron, le rapport que l’OSCE aurait dû établir les responsabilités et qui aurait démontré que les principales violations venaient de l’armée bandériste n’a jamais été écrit. Peut-être devriez-vous demander à votre prédécesseur les raisons de cette négligence. En l’absence de ce document, je comprends parfaitement que dans votre monde de Powerpoint, les responsabilités kiéviennes ne soient pas claires. Hélas, avoir vendu les actifs d’Ukraine a BlackRock ne fait pas de vos amis bandéristes des perdreaux de l’année et vous devriez vous renseigner sur le réel.

La Russie a vu mettre sa sécurité en danger lorsque l’OTAN fut étendue à l’est, au mépris des promesses faites lors de la réunification de l’Allemagne. Lors du Maïdan, les accords entre Ianoukovitch et l’opposition ne furent pas honorés, ils permirent juste d’organiser les manifestations suivantes pour aboutir au départ du Président Ianoukovitch seul président légitiment élu par l’ensemble du peuple ukrainien depuis 2004 (sur 12 ans de mandat, il en a fait quatre). Elle subit un mensonge frontal lors des accords de Minsk 1 et 2 que monsieur Hollande, que vous connaissez, je crois, a reconnu avoir été signés de mauvaise foi. Elle n’a donc pas pu violer des textes déjà moribonds, mais dans votre esprit l’impérium a tous les droits et le non respect des ordres américains par le président Poutine est déjà un crime.

Je vous passe la Libye, où nous avons tordu le mandat de l’ONU. Juste un pays détruit en mentant au reste du monde. Encore un exemple de la logique pervertie dans laquelle baigne votre univers.

Il est vrai que pour vous, les populations du Donbass n’existent pas. Un peuple de mineurs qui travaille à la sueur de son front dans des usines n’existe pas et donc le sens des accords de Minsk vous échappe. Hélas, lorsque l’on est trop limité intellectuellement pour comprendre le sens d’un texte, on devrait s’abstenir de le commenter et votre phrase : « J’ignore où ton juriste a appris le droit » démontre votre incapacité à comprendre le sens des accords de Minsk. Il est vrai que vous vous moquez de laisser le peuple français assumer les risques causés par votre incurie, à vos yeux il n’est pas plus important que les mineurs du Donbass. Seuls comptent vos amis les corrompus ukrainiens et leurs gangs de bandits bandéristes.

« L’Ukraine a droit à la paix et à la sécurité pour elle-même et c’est notre intérêt, l’intérêt de la sécurité du continent européen. »

Traduisez en Macron : Les actifs acquis à vil prix par mes amis banquiers en Ukraine doivent être défendus, fut-ce au prix de la vie des Français et de leurs enfants dont monsieur Macron se moque.

« C’est en ce sens que nous travaillons avec nos amis britanniques, allemands et plusieurs autres pays européens. C’est pourquoi vous m’avez vu ces dernières semaines rassembler plusieurs d’entre eux à Paris, aller les retrouver il y a quelques jours à Londres, pour consolider les engagements nécessaires à l’Ukraine. »

Traduisez, il s’est fait une bouffe avec ses amis, comme tous les gens atteints de réunionites, il croit que se rencontrer est agir. Bien sur, même si le cuisinier de l’Élysée est un admirable artiste, même lui ne pourra produire les cinq millions d’obus par an dont les bandéristes ont besoin pour renverser la situation sur le front (je le crois plus doué pour la génoise que pour les coulées métalliques, mais je peux me tromper, gourmand que je suis, je suis ouvert à lui rendre visite pour un test). Au niveau action, vos rodomontades valent un clip promotionnel de Jean-Noël Barrot.

« Une fois la paix signée, pour que l’Ukraine ne soit pas à nouveau envahie par la Russie, il nous faut le préparer. Cela passera à coup sûr par un soutien à l’armée ukrainienne dans la durée. »

Traduisez, par de juteux contrat à l’industrie d’armement qui en contre-partie saura renvoyer des rétro-commissions préparez-vous à payer, comme pour les vaccins. La peur sert à vendre des arrangements entre amis dont le citoyen normal qui se lève chaque jour pour aller au travail ne verra jamais l’ombre d’un billet.

« Cela passera aussi peut-être par le déploiement de forces européennes. Celles-ci n’iraient pas se battre aujourd’hui, elles n’iraient pas se battre sur la ligne de front, mais seraient là au contraire, une fois la paix signée, pour en garantir le plein respect. Dès la semaine prochaine, nous réunirons à Paris les chefs d’état-major des pays qui souhaitent prendre leurs responsabilités à cet égard. »

Autrement dit : Nous placerons les soldats français et les citoyens français mobilisés pour protéger les actifs de ses amis. Je vous accorde qu’il aurait pu nous éviter la répétition, mais comme beaucoup de sadiques, monsieur Macron éprouve le besoin de retourner le couteau dans la plaie. Quand à l’idée que nos soldats se verront épargner le combat, vous avez le droit de croire au Père Noël, mais j’ai passé l’âge. Il s’agit de contrôler la montée de la peur, pas de propos sérieux. Une fois nos soldats à porté de tir des Russes, les amis banquiers de monsieur Macron organiserons les provocations, car, comme déjà dit, sauver leur système de Ponzi (ou du moins le prolonger) exige la reprise des ressources russes.

« C’est ainsi un plan pour une paix solide, durable, vérifiable que nous avons préparé avec les Ukrainiens et plusieurs partenaires européens et que j’ai été défendre aux États-Unis il y a 15 jours et à travers l’Europe. Et je veux croire que les États-Unis resteront à nos côtés : mais il nous faut être prêts si tel n’était pas le cas. »

Autrement, dit : il sait que Trump ne s’engagera pas, mais ses amis banquiers qui financent la dette de la France et s’enrichissent de nos intérêts exigent qu’il défende leurs actifs, avec ou sans troupes américaines. Les 20 000 morts dans notre armée que causera ce chantage infâme (enfin en première phase, ensuite multipliez entre cent et mille), sont sans importance.

Quant à son plan, solide signifie : Qui place toutes les charges coté russe. Durable : Qui ligote la Russie. Vous remarquerez que, monsieur le président, n’utilise pas le mot réaliste, car pourquoi les Russes signeraient-ils un tel projet, alors que la situation sur le terrain est en leur faveur et qu’ils savent ne pas pouvoir accorder leur confiance aux dirigeants européens ?

« Que la paix en Ukraine soit acquise rapidement ou non, les États européens doivent, compte tenu de la menace russe que je viens de vous décrire, être capables de mieux se défendre et de dissuader toute nouvelle agression. Oui, quoi qu’il advienne, il nous faut nous équiper davantage, hausser notre position de défense et cela pour la paix même, pour dissuader. A ce titre, nous restons attachés à l’OTAN et à notre partenariat avec les États-Unis d’Amérique, mais il nous faut faire plus, renforcer notre indépendance, en matière de défense et de sécurité. L’avenir de l’Europe n’a pas à être tranché à Washington ou à Moscou. Et oui, la menace revient à l’est et l’innocence en quelque sorte des trente dernières années depuis la chute du mur de Berlin est désormais révolue. »

Enfin, comme l’Impérium Mundi américain estime qu’il n’est plus nécessaire de s’engager pour assurer la position dominante des eurocrates et des amis de Macron, il leur faut une garde nationale européenne pour tirer sur les peuples qui pourraient se révolter contre les eurocrates, dont les mauvaises décisions et la corruption ont ruinés nos peuples. Vous remarquerez que pour les Français morts dans nos rues face à l’insécurité, là, rien ne sera fait ! Cela suppose en effet de ne pas se laisser influencer par Moscou ou Washington, zone où les nationalistes ont repris le pouvoir. La soumission à l’étranger n’est acceptable que si elle se fait au profit de la bonne classe sociale. Seulement, les milliardaires qui entourent Trump peuvent se passer de l’incompétence de madame Von der Leyen et de Monsieur Macron.

« À Bruxelles demain, lors du Conseil extraordinaire qui réunira les 27 chefs d’État et de gouvernement avec la Commission et le Président du Conseil, nous franchirons des pas décisifs. Plusieurs décisions seront prises, que la France proposait depuis des années. Les États-membres pourront accroître leurs dépenses militaires sans que cela soit pris en compte dans leur déficit. »

Autrement dit, il a l’accord de ses banquiers, car croyez-moi les taux d’intérêts de ces dettes ne seront pas remis, eux. Mais Monsieur Macron a besoin de la dette pour pousser les peuples à abandonner leurs acquis sociaux. Que ferrez-vous de votre retraite à 80 ans ? Là est probablement la véritable bataille : ruiner les travailleurs français, politique poursuivie avec talent depuis la mort du président Pompidou.

« Des financements communs massifs seront décidés pour acheter et produire sur le sol européen des munitions, des chars, des armes, des équipements parmi les plus innovants. »

Vous avez bien sur tous traduit innovant par meilleures marges pour les marchands de canon. La guerre en Ukraine a démontré qu’il fallait avant tout de grandes quantités de matériel moyens, capables de faire correctement le travail. Monsieur Macron n’en parle pas, car il ne veut pas d’une industrie avec de vrais ouvriers qui pourraient ensuite protester et se plaindre. Il veut juste de jolis contrats pour arroser ses amis de dividendes. Comme il disait en 2017 : « Car c’est notre projet. » Celui-ci n’a pas changé.

« J’ai demandé au gouvernement d’être mobilisé pour que, d’une part, cela renforce nos armées le plus rapidement possible, et, d’autre part, que cela accélère la réindustrialisation dans toutes nos régions. Je réunirai avec les ministres compétents les industriels du secteur dans les prochains jours. »

Autrement dit : Les copains rassurez-vous personne ne sera oublié. Ni les barons des conseils régionaux, ni les grands groupes. Monsieur Macron est comme toujours d’une grande honnêteté, il suffit de l’écouter en se rappelant de qui sont ses commanditaires et quelles forces le maintiennent au pouvoir. Tous les partis et tous les milliardaires en croqueront ! Chers Français, soyez sans craintes, vous paierez !

« L’Europe de la défense que nous défendons depuis huit ans devient donc une réalité. Cela veut dire des pays européens davantage prêts à se défendre et à se protéger, qui produisent ensemble les équipements dont ils ont besoin sur leur sol, qui sont prêts à davantage coopérer et à réduire leurs dépendances à l’égard du reste du monde et c’est une bonne chose. L’Allemagne, la Pologne, le Danemark, les États baltes et nombre de nos partenaires ont annoncé des efforts inédits en matière de dépenses militaires. »

Tous les gouvernements européens étant fragiles vu leurs mauvais résultats économiques et l’appauvrissement des populations, nous allons enfin pouvoir construire notre milice pour détruire les oppositions. Le coup de Prague de monsieur Macron, arrive ! Vu les élections en Roumanie, cette milice Allogène, aux ordres de Bruxelles, s’impose.

« Alors dans ce temps de l’action qui s’ouvre enfin, la France a un statut particulier. Nous avons l’armée la plus efficace d’Europe et grâce aux choix faits par nos aînés après la deuxième Guerre mondiale, nous sommes dotés de capacités de dissuasion nucléaire. Ceci nous protège beaucoup plus que nombre de nos voisins. De plus, nous n’avons pas attendu l’invasion de l’Ukraine pour faire le constat d’un monde inquiétant, et à travers les deux lois de programmation militaire que j’ai décidées et que les Parlements successifs ont voté, nous aurons doublé le budget de nos armées en presque dix ans. Mais, compte tenu de l’évolution des menaces, de cette accélération que je viens de décrire, nous aurons à faire de nouveaux choix budgétaires et des investissements supplémentaires qui sont désormais devenus indispensables. »

Traduisez : J’ai déjà bien arrosé les copains, je vais continuer.

« J’ai demandé au gouvernement d’y travailler le plus vite possible. Ce seront de nouveaux investissements qui exigent de mobiliser des financements privés mais aussi des financements publics, sans que les impôts ne soient augmentés. Pour cela, il faudra des réformes, des choix, du courage. »

Autrement dit, on va financer sur l’argent qui dans le budget sert encore un peu les Français. Ça finira de les appauvrir, comme le désir Monsieur Macron ! Réduction des bénéfices sociaux et des services publics pour enrichir encore un peu plus ses amis banquiers. Ce que la COVID n’a pu faire, “l’Ukraine” le fera et les naïfs vont gober l’appât et l’hameçon.

Sinon, bien sur l’essentiel, le déficit public n’est acceptable qu’en raison de l’épargne des Français, l’heure sonne de se servir et de braquer les portefeuilles. Encore une fois, les crises servent à couvrir le dépouillement, on comprend la volonté de Monsieur Macron de les multiplier.

« Notre dissuasion nucléaire nous protège. Elle est complète, souveraine, française de bout en bout. Elle a depuis 1964 de manière explicite toujours joué un rôle dans la préservation de la paix et de la sécurité en Europe. Mais, répondant à l’appel historique du futur chancelier allemand, j’ai décidé d’ouvrir le débat stratégique sur la protection par notre dissuasion de nos alliés du continent européen. Quoi qu’il arrive, la décision a toujours été et restera entre les mains du Président de la République, chef des armées. »

Traduction de la prose présidentielle: Hors de question de laisser au peuple français les moyens de jeter dehors mes copains banquiers. Monsieur Macron mutualisera l’arme nucléaire, garant ultime de notre indépendance, pour empêcher la France de se défendre si elle changeait de politique. Comme ils ont détruit les imprimeries capables de produire des billets pour nous empêcher de sortir de l’Euro.

« Maîtriser notre destin, devenir plus indépendant, nous devons y œuvrer au plan militaire mais aussi au plan économique. L’indépendance économique, technologique, industrielle et financière sont des nécessités. »

Surtout pas, mais ça fait bien dans le discours. N’oubliez jamais le mépris que monsieur Macron voue aux Français.

« Nous devons nous préparer à ce que les États-Unis décident de tarifs douaniers sur les marchandises européennes comme ils viennent de le confirmer à l’encontre du Canada et du Mexique. Cette décision incompréhensible tant pour l’économie américaine que pour la nôtre aura des conséquences sur certaines de nos filières. »

Oh oui alors, comment osent-ils contrevenir au dogme mondialiste ? Tout ça sous prétexte de procurer des emplois à leur population ! Trump l’admet sans le dire : avec 20 % de chômage mondial, chiffre à doubler si vous retirez tous les petits emplois dont nombre de gens vivent dans le tiers monde, il faut “voler” le volume de travail pour assurer le plein emploi chez soi. Il agit en conséquence en pragmatique qu’il est !

Seulement, le plein emploi est synonyme de hausses de salaires et donne de l’urticaire à Monsieur Macron. On comprends son rejet de la politique de Trump !

« Elle accroît la difficulté du moment mais elle ne restera pas sans réponse de notre part. Alors tout en préparant la riposte, avec nos collègues européens, nous continuerons comme je l’ai fait voilà quinze jours à tout tenter pour convaincre que cette décision nous ferait du mal à tous. Et j’espère oui convaincre et en dissuader le Président des États-Unis d’Amérique. »

Là encore décodage : Monsieur le président à fait une vidéo TikTok, il attend l’admiration de ces imbéciles de Français. Désolé, pour cette traduction digne de Cambrone, le propos l’est ! Nous avons vu notre “Président” dans le bureau ovale !

« Au total, le moment exige des décisions sans précédent depuis bien des décennies. Sur notre agriculture, notre recherche, notre industrie, sur toutes nos politiques publiques nous ne pouvons pas avoir les mêmes débats que naguère. C’est pourquoi j’ai demandé au Premier ministre et à son gouvernement et j’invite toutes les forces politiques, économiques et syndicales du pays à leurs côtés à faire des propositions à l’aune de ce nouveau contexte. Les solutions de demain ne pourront être les habitudes d’hier. »

Tant que nous pouvons nous goinfrer sur le dos des Français, soyez certains que chacun en croquera ! Et si nous retournons les politiques de destruction des industrie et agricultures française ça ne sera pas au profit du peuple !

« Mes chers compatriotes,

Face à ces défis et ces changements irréversibles, il ne faut céder à aucun excès : ni l’excès des va-t-en- guerre ni l’excès des défaitistes. La France ne suivra qu’un cap, celui de la volonté pour la paix et la liberté, fidèle en cela à son Histoire et ses principes. »

Enfin, dont il se revendiquera pour mieux trahir une histoire de France que Monsieur Macron méprise, mais il nous l’a assez prouvé depuis 2017.

« Oui c’est ce en quoi nous croyons pour notre sécurité, et c’est ce en quoi nous croyons aussi pour défendre la démocratie, une certaine idée de la vérité, une certaine idée d’une recherche libre, du respect dans nos sociétés, une certaine idée de la liberté d’expression qui n’est pas autour des discours de haine, une certaine idée de l’humanisme. »

Bref, une certaine idée qui consiste à maintenir cette caste au pouvoir, malgré son échec total pour assurer la croissance de l’économie européenne et le bien être de ses peuples. Monsieur Macron nous annonce leur dictature excusée par l’invocation de maintes menaces sans fondement.

« C’est cela que nous portons et qui se joue. Notre Europe possède la force économique, la puissance et les talents pour être à la hauteur de cette époque, et que nous nous comparions aux États-Unis d’Amérique et a fortiori à la Russie, nous en avons les moyens. »

Exact, 400 millions d’esclaves à engouffrer dans le hachoir à viande, comme le bandéristan y a engagé la population de l’Ukraine, victime de la conscription forcée imposée par le gang des sergents recruteurs.

Avec les tactiques désastreuses de l’OTAN en Ukraine, il vaudra d’ailleurs mieux avoir trois fois plus de soldats, car les ratios de pertes semblent plus proche de 8 pour 1 Russe que de 3 pour 1, mais bon, nous avons déjà évoqué les faiblesses en mathématiques de Monsieur Macron.

« Nous devons donc agir en étant unis en européens et déterminés à nous protéger. C’est pourquoi la patrie a besoin de vous, de votre engagement. Les décisions politiques, les équipements militaires et les budgets sont une chose mais ils ne remplaceront jamais la force d’âme d’une nation. Notre génération ne touchera plus les dividendes de la paix. Il ne tient qu’à nous que nos enfants récoltent demain les dividendes de nos engagements. Alors nous ferons face, ensemble. »

Autrement dit, comme il avait dit lors de la COVID : il ne laissera pas dire, cette fois non plus, il ne laissera pas dire, c’est la seule chose dont notre président est capable : la preuve, il ferme les médias en série et s’efforce aussi de clore tweeter où ses errements sont exposés.

Méfiez-vous, il a même employé patrie, mot pourtant dangereux pour lui, le mondialiste pro-UE. Ils nous ont assez bassiné avec leur extrême droite et le retour des heures sombres…

« Vive la République. Vive la France. »


Voilà le discours de Monsieur Macron décodé. À chacun de savoir si oui ou non, les amis de monsieur macron valent nos vies, celles de nos enfants et du peut de patrimoine accumulé durant notre existence. Pour moi, monsieur Macron, ce sera SANS moi ! Dans l’attente de vous retrouver devant une cours d’assise spéciale, vous comme accusé et moi comme juré ou procureur, veuillez agréer, monsieur le fidèle serviteur de BlackRock, l’expression de mon plus profond mépris.

Jules Seyes

IR

1 Comment Laisser un commentaire

  1. C’est un malade mentale paraphilique … Qu’il dégage expressément de chez Nous avec tous les branleurs du gouvernement pour nombre d’homicide volontaire !

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