Parmi les personnages de l’horizon sans fin du mondialisme, Klaus Schwab est l’un des plus importants économiste et idéologues occidentaux. Après des études diverses, notamment en Suisse, mais aussi aux USA à l’Université d’Harvard, ou encore à la John F. Kennedy School of Govermment, l’homme est monté en puissance très rapidement, se taillant une réputation internationale et atteignant les plus hauts sommets. Il fut le créateur du Symposium européen de management (1971), dont le premier opus fut organisé à Davos, d’où le nom souvent utilisé de Forum de Davos, devenu Forum économique mondial (1987). Il en est resté l’unique président éxécutif et a réussi à attirer dans cette organisation la quasi totalité des plus grandes fortunes, politiques et lobbyistes de l’Occident voire du monde. Levons un peu le voile sur cette personnalité au pouvoir démesuré et sur le FEM.
Une véritable secte internationale, le Forum économique mondial. L’idée de Schwab était de réunir des chefs d’entreprises à travers le monde dans un congrès élargi dans un but au départ défini « comme non lucratif », mais aussi « d’améliorer l’état du monde ». Les désirs altruistes furent toutefois vite oubliés, puisque cette année par exemple, la participation d’une entreprise à ce forum est facturée d’une somme incroyable de 600 000 euros par participant (3 000 participants en 2020). Une somme colossale tandis qu’un bon millier d’entreprises sont les financiers de l’organisation. Cependant, pour élargir son influence, le forum offre des invitations gratuites à des entreprises diverses à travers le monde, qui ne rentrent pas dans les standards définis par Schwab : à savoir un chiffre minimum d’affaires supérieur à 3,7 milliards d’euros. Notons aussi que la participation au forum est indépendante d’un abonnement, dont les cotisations sont différentes selon qu’ils sont des chefs d’entreprises ou des grands groupes (entre 50 et 400 000 euros).
Bien qu’affirmant ne pas vouloir se mêler ni de politique, ni d’idéologie, le forum n’a cessé en réalité de se mêler des affaires du monde, parfois épineuses, comme dans les tensions entre la Turquie et la Grèce, sur le dossier Israël/Palestine, ou sur le dossier ukrainien. Depuis lors, l’on peut dire que tout l’aréopage des puissants de ce monde y défile, de Bill Gates, en passant par George Soros, les plus grandes fortunes du monde, d’Europe, d’Amérique et même de Chine, ainsi que les plus grands groupes financiers et les plus grosses banques. Pour diriger l’instance, Schwab a créé un cercle réduit dénommé « Conseil de fondation » constitué de 22 membres. C’est lui qui contrôle de fait toute l’organisation sans contre pouvoir. Par la force des choses, cette « véritable secte » s’est imposée au monde, attirant chaque année des centaines de journalistes venus assister au spectacle. Pour étendre son contrôle, la « maison mère » installée en Suisse a ouvert aussi des succursales à Pékin et aux États-Unis. Et pour accroître encore plus son influence, des réunions sont aussi organisées dans des forums locaux en Amérique latine, en Afrique, au Moyen-Orient, en Europe centrale et orientale et en Asie du Sud-Est. Rien donc n’échappe à Schwab et aux dirigeants du forum.
The Great Reset et l’hégémonie antidémocratique de l’organisation « Schwab ». Le forum a certes servi à lancer des études économiques et proposa des solutions économiques mondiales globalisées, mais il s’est aussi aventuré sur d’autres terrains. C’est ainsi que le forum se mêla tour à tour de problèmes de santé (2002), de ceux de l’éducation (2003), des problèmes de la corruption dans le monde (2004), de celui de l’eau (2005), et plus récemment du climat (2020). Dernièrement Schwab a lancé l’idée du Great Reset, un projet de nouvelle planification de l’économie mondiale en lien avec l’épidémie du Covid-19. Cette dernière déclaration fut jugée suspecte par de nombreux observateurs, mais de nombreux critiques dans le monde parlent surtout d’un instrument (le forum lui-même), servant une idéologie impérialiste et néo-capitaliste, dont les vraies ambitions sont un contrôle absolu du monde et de ses ressources.
De fait depuis les années 90, de nombreuses manifestations furent organisées à ses portes dans les pays où il se déroulait, provoquant souvent l’intervention musclée des forces de l’ordre, ainsi que des répressions politiques à peine dissimulées. Inquiets des résistances, le forum a depuis investi des sommes colossales dans la sécurité, siphonnant au passage de l’argent public pour la protection de ses locaux ou de ses réunions annuelles. Les premières attaques médiatiques vinrent justement de Suisse mais aussi d’Allemagne, où le richissime FEM fut accusé d’une absence totale de transparence financière (fin des années 2010). Pour exemple, le coût du transport et de l’hébergement des sommités se rendant au forum (soit des centaines d’avions, de véhicules et de luxueux hôtels) donne déjà le tournis, mais plus grave encore la destination et l’utilisation des fonds énormes possédés par le forum ne sont pas parfaitement clairs et connus. Pour finir, le forum pratique aussi la censure et n’accrédite que des médias et journalistes du système et qui ne s’aventureront pas à des critiques trop vivaces, ou à des investigations trop poussées.
Il est aussi accusé en Europe de supplanter le Parlement européen et les conseils d’administrations d’entreprises, permettant aux politiques et dirigeants de prendre des décisions sans en référer à leurs citoyens ou actionnaires. De fait, le FEM est quasiment devenu un gouvernement mondial hégémonique et antidémocratique, ne prenant nullement en compte les aspirations, besoins et opinions des populations. Malgré la pluie de critiques dans le monde, y compris en Occident, le forum jusqu’à nos jours continue de diriger le monde, avec les conséquences catastrophiques que nous connaissons (guerres, corruption, pillage des ressources, conséquences collatérales difficilement analysables mais réelles). Un cardinal catholique déclara en décembre 2021 comme conclusion : « Schwab et les fondateurs et membres du FEM sont assis sur leur trône de richesses ». Quoi qu’il en soit, Schwab, dans son appétit sans limite de pouvoirs est aussi… l’un des membres influents du Club Bilderberg. Il a été honoré de dizaines de médailles et titres honorifiques, y compris la Légion d’honneur de France, ou encore l’Ordre de Saint Michel et Saint George du Royaume-Uni. Seul le Veau d’Or probablement manque à sa collection.
Laurent Brayard
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2 Comments
Mr Schwab et son acolyte le ‘formidable intellectuel’ Harari, sont surtout des Transhumanistes C’est la base de leur idéologie totalitaire !
Si cet homme est ce que je pense qu’il est, il n’y a que Dieu qui en viendra à bout, et, croyez-moi, ça va être sa fête.