Ce dossier enquête a pour but de combler un vide, à savoir une connaissance au moins générale de l’armée ukrainienne, alors que cette thématique est pour le moins méconnue en Occident (ou carrément instrumentalisée par la propagande et les médias occidentaux). L’enquête ne présente ici que les unités de l’armée régulière et uniquement les brigades. Il existe de très nombreuses unités séparées, bataillons, régiments, compagnies, troupes spéciales qu’il faudrait ajouter à ce dossier. L’Ukraine a choisit de numéroter ses unités de manière en alignant toutes les armes dans la même numérotation. Ceci a pour effet de donner l’impression d’une armée colossale, notamment lorsque l’on évoque par exemple la 55e brigade d’artillerie, en supposant que 54 autres brigades existeraient avant elle. Un certain nombre de ces unités sont des unités leurres, qui n’ont d’existence que sur le papier, à la manière de ce que fit Napoléon dans son effectif de la Grande Armée (dès la réforme régimentaire de 1803, et qui trompa partiellement les Russes en 1812).
Beaucoup de ces unités ont été formées pour assaillir le Donbass (entre 2014 et 2015). D’autres ont été formées avec l’aide de l’OTAN et des plans d’entraînements de soldats ukrainiens par les Britanniques, les Américains, les Canadiens et les Suédois (pour l’essentiel, entre 2016 et 2018). D’autres encore sont des unités cadres, squelettes d’unités déjà organisées et prêtes à recevoir les mobilisés, réservistes et volontaires pour être engagées rapidement au combat (entre 2016 et 2019). Ces unités montrent bien que l’OTAN préparait de longue date la guerre contre la Russie. Certaines sont des unités de nouvelle formation suite à l’augmentation de l’armée ukrainienne, notamment dans le but de lancer la fameuse contre-offensive ukrainienne qui aurait du reprendre le Donbass et la Crimée avant la fin de l’année 2023. Enfin d’autres sont des unités historiques et la liste montre également la teinte néonazie et bandériste, sans parler d’unités qui se sont signalées dans des crimes de guerre.
Cette liste est évidemment un travail de survol, mais il permet quand même de mieux comprendre et cerner cette armée ukrainienne régulière. Elle permet aussi à tout un chacun de pouvoir faire des connexions à l’évocation de telle ou telle unité (notamment identifier les unités touchées par le bandérisme, le néonazisme ou commettant des crimes de guerre). Ce document est appelé à s’augmenter au fur et à mesure des évolutions. Pour ne pas être trop long, et sans attendre voici ces fameuses brigades de l’armée ukrainienne régulière.
1ère brigade blindée, unité de l’armée ukrainienne formée au début de l’existence du pays (24 août 1997), elle fut engagée dans la bataille de l’aéroport de Lougansk (2014), où elle subit des pertes sensibles, puis dans la bataille perdue de Debaltsevo (hiver 2014-2015). Elle servit dans la défense victorieuse de la ville de Tchernigov (printemps 2022), et fut envoyée dans le Donbass. Elle a ensuite plus ou moins disparue des radars et ses effectifs sont probablement dispersés sur le front.
Composition : 3 bataillons de chars, 1 bataillon mécanisé, 1 brigade d’artillerie, diverses unités de soutien.
1ère brigade spéciale Ivan Bogun, unité de nouvelle formation (mars 2022), formée de volontaires, réservistes, mobilisés et également de mercenaires étrangers assez nombreux. Elle comporte aussi des éléments des vétérans de l’opération ATO, et des tristes bataillons de représailles. Elle a été signalée dans divers crimes de guerre depuis sa création.
Composition : 4 bataillons d’infanterie pompeusement dénommés « troupes spéciales ».
3e brigade blindée, unité formée par l’armée ukrainienne avec l’aide de l’OTAN dans le cadre de son renforcement (2016). Elle fut formée sous la forme d’un cadre, à savoir une unité réduite, mais avec des cadres opérationnels, pouvant être ensuite renforcée et envoyée sur le front selon les besoins (2018). Elle fut organisée avec des réservistes, mobilisés et volontaires, et servit dans la défense de Kiev (printemps 2022), puis poussa dans la région d’Izioum lors de la marche en avant des Ukrainiens (octobre/novembre). Elle est depuis restée en défense face à la frontière russe.
Composition : 3 bataillons de chars, 1 bataillon mécanisé, une brigade d’artillerie, et diverses unités de soutien.
3e brigade d’assaut, unité de nouvelle formation (février 2022), qui fut formée avec l’aide de l’OTAN et avec comme noyau des vétérans du régiment Azov et divers néonazis et bandéristes ukrainiens dans la région de Kiev. L’unité participa à la défense de la capital, d’abord comme bataillon, puis régiment (mars). Elle participa à une tentative désespérée d’approvisionner les assiégés dans Marioupol, à l’aide d’hélicoptères dont une partie furent détruits, mais d’autres purent effectuer un aller et retour. Elle passa ensuite à l’échelle d’une brigade par le recrutement de volontaires, principalement des néonazis et bandéristes (avril/mai). Elle fut envoyée sur le front Sud et participa à la reprise du terrain dans la région de Kherson (octobre/novembre). Elle fut ensuite envoyée dans la bataille d’Artëmovsk (hiver 2022/2023), où elle fut partiellement décimée. Les médias ukrainiens firent un battage médiatique, pour annoncer sa reformation et de nouveaux recrutements (avril/mai 2023). Elle fut depuis lors engagée dans la région d’Artëmovsk, où elle se trouve actuellement (octobre), lentement victime d’une attrition implacable. Les médias occidentaux ont caché la nature de la brigade et ont banalisé Azov, au point de sombrer dans le négationnisme et le déni.
Composition : 3 bataillons d’assaut, 2 bataillons mécanisés, diverses unités de soutien. Notons dans le 2e bataillon se trouve une compagnie ayant pris le nom de la 14 division SS Galicie. La brigade utilise toujours le wolfsangel de la 2e division SS Das Reich, celle du massacre d’Oradour-sur-Glane.
4e brigade blindée, unité formée par l’armée ukrainienne avec l’aide de l’OTAN dans le cadre de son renforcement (6 décembre 2017). Elle fut organisée comme cadre, équipée de chars T-64 et T-72, elle resta à l’entraînement (2018), pour être finalement envoyée sur le front du Donbass (2019-2022). Elle fut renforcée de recrues et rendue opérationnelle lors de l’opération spéciale russe (8 mars 2022). Unité toutefois restée faible, elle fut maintenue à la défense de la ville de Tcherkassy (printemps), puis renforcée fut envoyée dans la région de Kharkov. Elle y participa à la marche en avant dans le secteur d’Izioum (automne). Elle fut envoyée dans la bataille d’Artëmovsk (hiver 2022-2023), et y subit des pertes sensibles notamment en matériels. Elle fut équipée des premiers chars Leopard 2 envoyés par l’Allemagne (24 février 2023), recomplétée avec des mobilisés. Elle fut engagée sur le front Sud, où elle subit de nouveau de lourdes pertes.
Composition : 3 bataillons de chars, 1 bataillon mécanisé, 1 brigade d’artillerie.
5e brigade mécanisée, unité temporaire qui fut formée pour les besoins de l’OTAN (17 août 2003), et qui fut envoyée en Irak, ou des troupes ukrainiennes servirent dans les rangs atlantistes (2003-2008). Elle fut finalement dissoute (vers mars 2004).
5e brigade blindée, unité formée par l’armée ukrainienne avec l’aide de l’OTAN dans le cadre de son renforcement (2016). Brigade cadre, composée essentiellement de réservistes, elle fut essentiellement utilisée à des fins d’exercices aux frontières de la Crimée, recevant des chars T-72 (2018). Elle fut activée et se porta à la défense du front Sud-Ouest, région d’Odessa, recevant des T-72 de Pologne et des matériels et blindés légers néerlandais (printemps/été 2022). Restée finalement à l’état d’un cadre peu opérationnel, elle servit plutôt de réserve et ses hommes et matériels envoyés dans d’autres unités. Elle fut retirée du front et envoyée à l’entraînement pour recevoir de nouveaux matériels occidentaux (mars 2023).
Composition : 1 bataillon mécanisé équipé du matériel néerlandais, des embryons d’unités diverses, réelles ou fictives, elle pourrait aussi servir de leurre, afin de grossir la force réelle de l’armée ukrainienne. Elle fut en effet citée par le Président Zelensky pour des combats qu’elle n’a en fait jamais livrée.
5e brigade d’assaut, unité de nouvelle formation (printemps 2022), qui fut formée avec l’aide de l’OTAN et du matériel envoyé par les Occidentaux. Elle fut rapidement envoyée sur le front, participant aux combats pour Lissichansk, Severodonetsk et Seversk. Elle fut partiellement décimée et participa ensuite à la bataille d’Artëmovsk, où elle subit de nouveau de lourdes pertes (hiver 2022-2023). Elle fut retirée du front et recomplétée, le surplus étant versé dans le bataillon d’assaut Aïdar, l’un des pires en terme de crimes de guerre de l’armée ukrainienne (printemps 2023). Elle se trouvait en position toujours dans la région d’Artëmovsk (automne). Des mercenaires étrangers ont été signalés dans ses rangs, dont le Français Maxime Leconte.
Composition : 2 bataillons mécanisés, 2 bataillons d’assaut dont le bataillon Aïdar, 1 bataillon de chars, 1 groupe d’artillerie et diverses unités de soutien. L’unité est considérée comme idéologique, très touchée par le bandérisme et le néonazisme.
6e brigade mécanisée, unité temporaire qui fut formée pour être envoyée avec les troupes de l’OTAN en Irak (19 février 2004). Elle fut bientôt dissoute (vers octobre 2004).
7e brigade mécanisée, unité temporaire qui fut fondée pour être envoyée dans les troupes de l’OTAN en Irak, et fut ensuite dissoute (2004-2005).
10e brigade de montagne (d’assaut), formation le 1er octobre 2015, pour renforcer l’armée ukrainienne récemment mise en difficulté dans le Donbass. Elle accueillit un temps dans ses rangs les bataillons de représailles Donbass et Aïdar (2016), qui lui furent retirés. Elle fut envoyée sur le front du Donbass et effectua ensuite de nombreuses rotations (2016-2022). Elle fut placée en réserve dans la région de Volhynie dans la crainte d’un assaut venant de Biélorussie (printemps 2022). Elle fut ensuite envoyé sur le front du Donbass et fut engagée dans la bataille d’Artëmovsk, où elle fut en partie décimée (hiver 2022/2023). Elle fut décorée du titre Edelweiss, rappelant fortement les unités de chasseurs alpins de l’Allemagne nazie (5 mai 2023).
Composition : 3 bataillons de troupes de montagne, 1 bataillon motorisé, 1 bataillon de chars, diverses unités de soutien.
11e brigade de l’armée de l’air, unité qui fut créée lors de l’indépendance de l’Ukraine (12 janvier 1992), qui fut engagée contre les insurgés du Donbass, avec quelques pertes (2014-2015), servant dispersée sur le front et jusqu’à ce jour. L’unité utilise principalement des Mi-2, Mi-8 et Mi-24.
12e brigade de l’armée de l’air, unité historique de l’armée ukrainienne (1er janvier 1992), tira ses racines d’un régiment soviétique d’hélicoptères, longtemps stationné en Tchécoslovaquie. Elle fut envoyée dans diverses opérations de l’ONU et de l’OTAN, notamment au Libéria, au Congo, en Côte d’Ivoire (années 2000). L’unité est équipée d’hélicoptères principalement Mi-8, Mi-9, Mi-24 et Mi-26. Elle fut envoyée dans le Donbass et participa notamment à l’assaut de l’aéroport de Donetsk, signalée pour des crimes de guerre, notamment le mitraillage de voitures civiles, de populations, etc (2014-2015). Il ne s’agissait à l’époque que d’un régiment des forces de l’armée de l’air (7e régiment), qui fut érigé en brigade (2016). L’unité a été engagée dès le début de l’opération spéciale russe, peut-être par ailleurs dans les tentatives pour venir en aide à Marioupol assiégé (printemps 2022). Les pertes en hélicoptères de l’Ukraine ont été significatives, mais elle possédait de nombreux engins plus ou moins en état de marche.
13e brigade de chasseurs, de nouvelle formation (10 février 2023), l’unité a servit au départ surtout à des fins de propagande lorsque l’Ukraine annonça former de nombreuses nouvelles brigades, ce qui fut relayé abondamment dans les médias occidentaux pour faire croire à la formation d’une future armée capable de reprendre le Donbass et la Crimée avant la fin de l’année 2023. Elle est restée à l’état de cadre, faute de soldats, laissée sur les frontières de la région de Rovno, à la frontière biélorusse, si une hypothétique offensive se déclenchait à partir de ce pays.
Composition : unité cadre et à l’état de squelette.
14e brigade blindée, unité formée par l’armée ukrainienne sous forme de cadre (février 2015), qui fut finalement dissoute (décembre 2019). Elle fut selon les Ukrainiens réactivée, mais a brillé par son absence fantomatique.
Composition : unité fictive de l’armée ukrainienne pour intoxiquer le renseignement russe.
14e brigade mécanisée, formation en décembre 2014, à partir de la 51e brigade mécanisée de la garde, elle fut rapidement envoyée sur le front, et fut particulièrement touchée durant la défaite de Debaltsevo (hiver 2014-2015). Elle fut engagée durant la bataille de Kiev (printemps 2022), et fut renforcée de nombreux volontaires étrangers, idiots utiles venus combattre « pour la démocratie ».
Composition : 3 bataillons mécanisés, 1 bataillon de chars, diverses unités de soutien.
14e bataillon de défense territoriale Volhyn, puis 99e bataillon d’infanterie motorisée, bataillon de territoriaux, formation le 31 mai 2014, bataillon composé également de bandéristes et néonazis et qui se signala dans des crimes de guerre (2014-2015). Le bataillon se signala par une situation sanitaire inquiétante. Il semble bien que cette unité ne sert plus dans les rangs de la brigade.
15e brigade mécanisée, unité historique de l’armée ukrainienne (1er janvier 1992), elle fut rapidement transformée en 15e brigade motorisée (septembre). Elle fut de nouveau formée en brigade mécanisée (2000), puis finalement dissoute (2004). Les Ukrainiens ont communiqué qu’elle aurait été reformée (mars/avril 2015), et qu’elle aurait participé à des exercices militaires dans la région de Lvov (2018), mais il s’agit très probablement d’une unité leurre de l’armée ukrainienne.
16e brigade de l’armée de l’air, unité de l’armée ukrainienne formée après son indépendance (1994), et utilisant des hélicoptères, notamment Mi-8 et Mi-24. L’unité fut envoyée dans des missions de l’ONU et de l’OTAN, notamment au Kosovo (1995). Elle fut engagée avec pertes contre les insurgés républicains du Donbass (2014), perdant plusieurs appareils non loin de Slaviansk et Donetsk. Les hélicoptères ukrainiens s’en prirent aux civils du Donbass, notamment en mitraillant des véhicules civils, dans des drames qui firent le tour de la presse russe, mais furent boycottés par la presse occidentale. Elle sert par détachements sur l’ensemble du front, ayant subi de nombreuses pertes en hommes et en appareils (2022-2023).
17e brigade mécanisée, unité historique de l’armée ukrainienne (1er janvier 1992), héritière des traditions de l’armée soviétique. Elle fut engagée avec pertes dans la bataille des frontières, notamment dans le chaudron d’Ilovaïsk (été 2014), mais aussi durant la défense de Marioupol et la déroute de Debaltsevo (hiver 2014-2015). Elle effectua ensuite des rotations sur le front (2015-2022). Elle combattit ensuite dans la région de Kharkov (printemps 2022), engagée durant la bataille perdue de Severodonetsk, où elle abandonna beaucoup de matériels et eut des pertes sensibles (été). Elle cependant célébrée, selon des sources ukrainiennes invérifiables comme ayant détruit une colonne de chars russes durant ladite bataille.
Composition : 3 bataillons de chars, 1 bataillon de reconnaissance (145e), diverses unités de soutien.
18e brigade de l’armée de l’air, unité qui fut formée pour les besoins de la lutte contre les insurgés du Donbass (février 2015), et qui fut rapidement engagée, subissant ses premières pertes (octobre). Elle utilise principalement des hélicoptères Mi-2, Mi-8 et Mi-24. Elle fut ensuite engagée par détachements sur le front et après l’opération spéciale russe, ayant subit diverses pertes avérées.
19e brigade d’artillerie lance-missiles, unité de l’armée ukrainienne (formée en 1999), elle fut engagée précocement contre les insurgés républicains du Donbass (2014), tirant également régulièrement sur des cibles civiles, particulièrement sur Donetsk, avec des Tochka-U, et des Smertch. Ce dernier missile fut par exemple utilisé dans le printemps 2022, pour viser un lycée, où trois femmes furent tuée.
Composition : 3 ou 4 bataillons de lanceurs de missiles, 1 bataillon de protection, une unité de reconnaissance, et diverses unités de soutien.
21e brigade mécanisée, unité de nouvelle formation (21 janvier 2023), formée avec l’aide de l’OTAN et qui n’a peut-être aucune existence. Selon les médias ukrainiens et occidentaux, elle aurait participé à la contre-offensive ukrainienne (été 2023), ce qui est tout à fait improbable, elle n’a été signalée nulle part. Il pourrait aussi s’agir d’une unité à l’état de cadre ou squelette, faute de moyens et de matériels.
Composition : inconnue, probablement pas à son effectif complet, et peut-être même squelettique (faute d’hommes en particulier).
22e brigade mécanisée, unité historique de l’armée ukrainienne (1er janvier 1992), tirant ses origines dans l’armée soviétique. L’unité fut dissoute faute de moyens par l’armée ukrainienne (2003). Elle fut officiellement reformée (début 2023), et équipé de matériels hétéroclites, soviétiques, polonais et américains entre autre. Des éléments furent engagés sans doute mal préparés près d’Artëmovsk (été 2023).
23e brigade mécanisée, unité de nouvelle formation (18 février 2023), en cours d’organisation mais qui dont au moins un élément fut envoyé précocement sur le front Sud, région de Zaporojie (juin). Probablement réduite actuellement à un ou deux bataillons inexpérimentés, ils prirent avec la 110e de défense territoriale le hameau de Novodarovka (4 juin). Elle a sans doute subit ensuite des pertes sensibles durant l’été.
Composition : 1 ou 2 bataillons mécanisés, quelques embryons d’unités de soutien.
24e brigade mécanisée, unité historique de l’armée ukrainienne (1er janvier 1992), à la base division motorisée soviétique qui fut formée en brigade mécanisée (2003). Elle fut partiellement envoyée dans des missions de l’ONU et dans les forces de l’OTAN (Irak, Kosovo, etc.). Elle fut engagée précocement dans le Donbass, dans la région de Slaviansk, Kramatorsk et dans l’offensive sur Lougansk (printemps/été 2014). Elle effectua ensuite des rotations sur le front (2015-2022). Elle fut engagée dans les combats perdus pour Popasnaya (printemps/été 2022), et y subit des pertes notables et la perte de nombreux matériels. Elle fut retirée du front et recomplétée, puis engagée dans la bataille d’Artëmovsk, où elle fut partiellement décimée (hiver 2022-2023). De nouveau retirée du front, elle a été engagée de nouveau dans la contre-offensive ukrainienne (été 2023).
Composition : 3 bataillons mécanisés, 1 bataillon de chars, 1 bataillon de reconnaissance (le 29e), diverses unités de soutien.
25e brigade aéroportée, brigade formée peu de temps après l’indépendance de l’Ukraine (1993), unité emblématique de l’armée ukrainienne. Des éléments furent pris au piège dans le retour de la Crimée à la Russie, mais furent raccompagnés la nouvelle frontière (mars 2014). Elle fut envoyée rapidement dans le Donbass (avril), et y subit rapidement de lourdes pertes, notamment à l’aéroport de Lougansk. Elle fut engagée dans la bataille des frontières, notamment au combat de Saur Mogila (août), où elle fut repoussée avec d’autres éléments avec pertes. Elle combattit longuement dans l’aéroport de Donetsk, les combattants présents, y compris d’autres unités étant surnommés « cyborgs », avec une réputation d’invincibilité. Ils ne purent jamais prendre la position (hiver 2014-2015). Éprouvée, elle fut recomplétée et effectua des rotations sur le front notamment dans la région de Lougansk (2015-2022). Elle participa à l’offensive victorieuse dans la région de Kharkov (automne 2022), et envoya ensuite des éléments en Angleterre pour être entraînés sur les chars Challenger 2 (février 2023). Les Ukrainiens avouèrent qu’elle avait perdu plusieurs centaines de mort dans les combats qui s’ensuivirent (septembre).
Composition : 3 bataillons de parachutistes, un groupe d’artillerie, une section d’élite de tireurs d’élite et diverses unités de soutien. Cette unité parachutiste est motorisée et mécanisée, elle a reçut des équipements occidentaux nombreux en 2022 et 2023.
26e brigade d’artillerie, unité historique de l’armée ukrainienne (1er janvier 1992), tirant ses origines dans l’armée soviétique. Elle se trouvait être une division d’entraînement des troupes blindées, et continua ce rôle dans l’armée ukrainienne, mais le centre fut dissous (2000). Elle fut reformée sous le nom de 62e brigade mécanisée (2000-2004), puis convertie en 26e brigade d’artillerie. Elle resta longuement une brigade cadre, d’entraînement qui envoya au départ son matériel dans le Donbass (2014-2022). Elle fut complétée par des équipements de l’OTAN et des pays occidentaux, notamment des tubes, néerlandais, polonais Krab, ou des PzH 2000 allemand (automne 2022). L’unité reste toutefois squelettique, mai fut envoyée dans la bataille d’Artëmovsk (hiver 2022-2023). Ses éléments servent dispersés sur les différents fronts.
Composition : en théorie 4 batteries d’artillerie, 1 batterie antichar, un bataillon de protection.
14e bataillon d’infanterie motorisée Tcherkassy (formé en 2014), l’un des bataillons de représailles formés pour être envoyé contre les populations insurgées du Donbass. Le bataillon fut incorporé dans la 26e brigade d’artillerie en 2017.
27e brigade d’artillerie lance-roquettes, unité de l’armée ukrainienne (formée le 14 mai 2008). Elle fut entièrement rééquipée de lance-roquettes américains HIMARS, et fut utilisée à de nombreux crimes de guerre, notamment la liquidation de leurs propres prisonniers, et des tirs sur de nombreuses cibles civiles dans le Donbass. Elle fut engagée durant la bataille des frontières, et le combat de Saur Mogila (été 2014), mais ses matériels sont utilisés de manière dispersée sur tous les fronts. Elle utilisait des systèmes Ouragan au commencement, matériel projetant des sous-munitions, qu’elle utilise certainement encore (nous fûmes bombardés avec Christelle, le 4 juin 2022, en partie avec ce genre de matériel).
Composition : en théorie, 4 batteries de lance-roquettes HIMARS, un bataillon de protection.
41e bataillon d’infanterie motorisée Tchernigov-2, unité de représailles qui se fit remarquer par son indiscipline, des exactions et des pillages (2014-2016). Il fut versé dans la 27e brigade d’artillerie en juillet 2016.
28e brigade mécanisée, brigade historique de l’armée ukrainienne (1er janvier 1992), tirant ses origines de l’armée soviétique. Elle fut envoyée contre les insurgés républicains du Donbass (printemps 2014), servant dans la zone Sud. Elle fut ensuite engagée partiellement dans la bataille perdue pour l’aéroport de Donetsk (hiver 2014-2015). Elle fit ensuite de nombreuses rotations (2015-2022). Son état-major fut décapité par un tir de missiles russes (23 juillet 2022). Elle fut engagée dans la reprise du terrain dans la région de Kherson (octobre/novembre), puis dans la bataille d’Artëmovsk (hiver 2022-2023), où l’un de ses bataillons, le 28e fut quasiment anéanti (600 morts, des prisonniers). Elle fut envoyée à l’arrière et retourna sur le front dans la région d’Artëmovsk (été 2023).
30e brigade mécanisée,brigade historique de l’armée ukrainienne (1er janvier 1992), tirant ses origines de l’armée soviétique. Des éléments furent envoyés dans des missions de l’OTAN et de l’ONU, en Sierra Leone, au Liban, en Irak et au Kosovo (années 90-2000). Elle fut envoyée contre les insurgés républicains du Donbass, notamment pour verrouiller la position de Berdiansk, non loin de Marioupol (printemps 2014). Des éléments participèrent à la bataille perdue de Saur Mogila (août). Elle fut engagée ensuite dans la bataille du chaudron de Debaltsevo (hiver 2014-2015). Elle fut en partie décimée dans la bataille pour Lissichansk et Severodonetsk (printemps 2022), puis lors de la bataille d’Artëmovsk (hiver 2022-2023). Elle fut épinglée pour un crime de guerre, notamment par les médias anglo-saxons, via une vidéo où elle se livra au massacre de prisonniers de guerre et de blessés russes désarmés (21 septembre 2023).
Composition : 3 bataillons de chars, ou peut-être 2 bataillons et 1 bataillon mécanisé, un groupe de reconnaissance, un autre d’artillerie et diverses unités de soutien.
31e brigade mécanisée, unité de nouvelle formation (hiver 2022-2023), formée avec l’aide de l’OTAN, avec du matériel soviétique et occidental. Elle fut engagée dans la contre-offensive manquée de l’Ukraine (été 2023).
Composition : en théorie 3 bataillons mécanisés, 1 bataillon de chars, un groupe d’artillerie et diverses unité de soutien. L’unité est probablement loin d’être à son complet, et ayant subi des pertes est certainement loin d’un niveau opérationnel effectif.
32e brigade mécanisée, unité de nouvelle formation (9 février 2023), équipée et formée avec l’aide de l’OTAN, notamment de matériels américains et tchèques. La formation de l’unité fut bâclée et elle fut envoyée combattre durant la contre-offensive ukrainienne, avec parfois seulement quelques jours de formation. Ses maigres éléments furent décimés (fin été 2023).
Composition : en théorie 3 bataillons mécanisés, 1 bataillon de chars, un groupe d’artillerie et diverses unités de soutien.
33e brigade mécanisée, unité formée sous la forme de cadre (1er avril 2016), pouvant être activée à tout moment, mais qui ne fut activée en 2022. C’est peut-être une unité leurre de l’Ukraine.
35e brigade d’infanterie de marine, unité qui fut formée avec l’aide de l’OTAN dans le plan pour préparer l’Ukraine à la guerre contre la Russie (novembre 2018). Elle fut formée sur la base d’unités disparates de l’artillerie, d’un bataillon de fusiliers marins, et de jeunes cadets de la marine. Elle fut engagée sur le front Sud, notamment dans la reprise du terrain dans la région de Kherson (octobre/novembre 2022), puis durant la contre-offensive ukrainienne (été 2023). L’unité fait sans doute partie des forces qu’ont rassemblé les Ukrainiens dans une tentative hypothétique de passage en force du Dniepr (octobre).
Composition : 3 bataillons de fusiliers marins, 1 bataillon de chars, un groupe d’artillerie, diverses unités de soutien.
36e brigade d’infanterie de marine, unité qui fut formée pour les besoins de lutte contre les insurgés du Donbass (20 juillet 2015), et pour répondre aux besoins d’une future guerre contre la Russie. Elle fut par la suite basée à Marioupol, où elle tînt longuement garnison et fut surprise dans l’encerclement de la ville après l’opération spéciale russe (mars 2022). Elle fut quasiment anéantie dans les combats, laissant de nombreux prisonniers et disparue un moment de l’ordre de bataille ukrainien (mars/mai). Les Ukrainiens firent croire à cette occasion que l’unité avait été évacuée avec Azov et d’autres soldats pour éviter d’employer le mot capitulation. Des débris de l’unité furent filmés par la presse ukrainienne (fin octobre), afin de faire croire également à son caractère toujours opérationnel. Elle fut reformée avec des mobilisés et des réservistes, mais son effectif n’est probablement pas à son complet, tandis que sa valeur militaire a considérablement diminuée. C’est une unité désormais inexpérimentée. Des hommes de la brigade fait prisonniers sont en cours de jugement pour l’assassinat de civils russes durant la bataille de Marioupol (octobre 2023).
Composition : à l’origine 3 bataillon de fusiliers marins, 1 bataillon de chars T-80, diverses unités de soutien.
37e brigade d’infanterie de marine, unité de nouvelle formation (mai 2023), formée avec l’aide de l’OTAN, et dont des éléments furent engagés dans la contre-offensive ukrainienne (été), avec un effectif squelettique. L’unité est probablement dans les effectifs massés par l’Ukraine pour tenter de forcer le passage du Dniepr. L’unité a également reçu des véhicules britanniques, français, américains et canadiens.
Composition : au moins 1 bataillon de fusiliers marins, peut-être deux, 1 bataillons de chars T-80, une compagnie de reconnaissance équipée d’AMX-10 RC donnés par la France, diverses unités de soutien.
38e brigade d’infanterie de marine, unité de nouvelle formation (mai 2023), en cours d’organisation avec l’aide de l’OTAN. Un premier élément fut engagé dans la contre-offensive ukrainienne (fin juillet), mais l’unité reste encore loin d’un plein niveau opérationnel.
Composition : au moins 2 bataillon de fusiliers marins, 1 bataillon de chars T-72, un groupe de reconnaissance équipé des fameux AMX-10 RC donnés par la France (mis en service en 1976…), diverses unités de soutien.
40e brigade d’artillerie, brigade formée pour les besoins de l’agression des populations insurgées du Donbass (25 mai 2015), et qui sert dispersée sur le front par petite unité et batterie.
Composition : 4 batteries d’artillerie, 1 batterie anti-chars, 1 bataillon de reconnaissance, diverses unités de soutien.
41e brigade mécanisée, unité de nouvelle formation (mars 2023), elle fut formée avec l’aide de l’OTAN. Elle se trouvait encore en formation et à l’instruction, lorsque via les médias occidentaux, elle fut au coeur du scandale de la formation non adaptée des soldats ukrainiens par les instructeurs occidentaux. Elle n’a toujours pas été formée et reste à l’état d’unité leurre, ou de cadre squelettique.
42e brigade mécanisée, unité de nouvelle formation (avril 2023), mais est restée à l’état de cadre ou d’unité leurre de l’armée ukrainienne. Comme d’autres elle fut utilisée pour la propagande en Occident pour faire croire à la formation d’une puissante armée ukrainienne capable de prendre d’assaut le Donbass et la Crimée.
43e brigade mécanisée, unité de nouvelle formation (avril 2023), mais est restée à l’état de cadre ou d’unité leurre de l’armée ukrainienne. L’unité est une unité leurre et n’a pas été jusqu’alors réellement formée. Il existerait un cadre qui aurait reçu des chars T-64, des véhicules blindés, dont des M113 américains.
43e brigade d’artillerie, brigade formée pour les besoins de l’agression des populations insurgées du Donbass (2014), et qui sert dispersée sur le front par petite unité et batterie.
Composition : 4 batteries d’artillerie, 1 bataillon de protection, 1 batterie antichars, diverses unités de soutien.
44e brigade mécanisée, unité de nouvelle formation formée avec l’aide de l’OTAN, portant une insigne à tête de mort chère aux SS. Elle serait à l’entraînement en Pologne, ayant reçu de vieux BMP-1 de ce pays et de vieux Leopard 1. L’unité n’a pas de réellement existence opérationnelle.
Composition : 1 bataillon mécanisé, 1 embryon de bataillon de chars.
44e brigade d’artillerie, brigade formée pour les besoins de l’agression des populations insurgées du Donbass (9 septembre 2014), et qui sert dispersée sur le front par petite unité et batterie. Elle fut formée au départ de vieux matériels restaurés et remis en état. Elle a été depuis complètement rééquipée. Elle fut engagée avec pertes dans la bataille perdue de Debaltsevo (hiver 2014-2015), et des éléments furent déployés sur le front Sud (été/automne 2023).
45e brigade d’artillerie, brigade formée pour renforcer l’armée ukrainienne avec l’aide de l’OTAN (1er août 2016). L’unité fut conçue comme une unité cadre (2019), pouvant être renforcée de mobilisée et réservistes et être envoyée sur le front. Elle fut activée (26 février 2022), et mise sur pied en un temps record (deux jours). Elle participa à la défense de Kiev, notamment dans l’aspect de la lutte antichar. Ses éléments furent ensuite dispersés sur plusieurs fronts.
Composition : 3 batteries d’artillerie, 1 batterie antichars, diverses unités de soutien.
46e brigade aéromobile, brigade formée pour renforcer l’armée ukrainienne avec l’aide de l’OTAN (décembre 2016). L’unité fut conçue comme une unité cadre, avec point de formation à Poltava. Elle fut activée au moment de l’opération spéciale russe (février 2022), puis fut dirigée vers le front Sud pour participer à la reprise du terrain dans la région de Kherson (juillet/novembre). Elle fut retirée du front et envoyée en renfort dans la région d’Artëmovsk, où elle a subit des pertes sensibles durant la bataille (hiver 2022-2023).
47e brigade mécanisée, unité de nouvelle formation (printemps 2022), qui comprenait au départ un unique bataillon de volontaires, engagé par la suite dans la bataille de Svetlodarsk (juin). L’unité fut portée à un régiment, après l’ajout de réservistes et mobilisés (juin/août). Le régiment fut transformé en brigade (15 novembre), et fut engagée dans la contre-offensive ukrainienne avec pertes dans la région de Zaporojie (été 2023). Après des bains de sang, l’unité entra dans Rabotino (fin août), mais ne put progresser plus en avant. A l’heure actuelle elle a sans doute été en partie décimée (octobre).
Composition : inconnue peut-être 2 bataillons mécanisés et 1 bataillon de chars. L’unité aurait de vieux chars T-55, ainsi que divers équipements hétéroclites dont des M2 Bradley américains.
47e brigade d’artillerie, unité de nouvelle formation, formée avec l’aide de l’OTAN, officiellement (23 juin 2022), mais qui resta longtemps en formation. Son personnel fut formée semble-t-il en Occident. Après avoir reçu des mobilisés, du matériel hétéroclite, elle fut engagée dans la contre-offensive ukrainienne (juin 2023).
Composition, au moins deux batteries d’artillerie, composition inconnue et probablement encore squelettique.
47e brigade du génie, unité formée avec l’aide de l’OTAN dans le cadre de son renforcement pour préparer l’Ukraine à la guerre contre la Russie (2 janvier 2019), à la base comme brigade de circulation routière. Elle fut bientôt transformée en brigade du génie (septembre 2020). Les unités servent apparemment par éléments dispersés sur le front (2022-2023).
Composition : 2 bataillons du génie, un bataillon de sapeurs du génie,
48e brigade d’artillerie, unité de nouvelle formation (février 2023), qui fut annoncée comme prête au combat, mais dont il semble bien qu’il ne s’agisse que d’une unité leurre ou embryonnaire.
48e brigade du génie, unité formée pour les besoins de la guerre contre les insurgés du Donbass (30 novembre 2015), avec l’aide déjà de l’OTAN, notamment des Britanniques et des Canadiens. Son embryon participa à des exercices militaires (2016), puis fut envoyé sur le front du Donbass (novembre). L’un de ses bataillons resta sur le front sans interruption plus d’un an et demi (2016-2018), dans la région de l’ancien oblast de Lougansk. Elle sert apparemment par éléments dispersés sur le front (2022-2023).
Composition : 3 bataillons du génie, 1 bataillon de pontonniers, diverses unités de soutien.
49e brigade d’artillerie, unité de nouvelle formation (septembre 2022), qui fut formée avec l’aide de l’OTAN, et reçut entre autre du vieux matériel soviétique, des canons automoteurs, notamment britanniques AS-90, et quelques systèmes de lance-missiles de fabrication turque TGR-230. L’unité est toujours à l’état de cadre et où à l’entraînement.
Composition : peut-être 3 batteries d’artillerie, sans doute embryonnaire.
51e brigade mécanisée de la garde, dissoute au 1er décembre 2014, recrée sous le nom de 14e mécanisée.
53e brigade mécanisée, unité formée pour les besoins de la lutte contre les insurgés républicains du Donbass (automne 2014), formée sur le bases d’embryons pris dans d’autres unités. Elle fut engagée dans l’ancien oblast de Lougansk (décembre), puis servit sur les positions d’Avdeevka (2015), non loin de Donetsk. Elle effectua ensuite des rotations (2016-2022). Son emploi actuel depuis l’opération spéciale russe n’est pas connu. Il est possible que l’unité ait été dépecée au moins au niveau de son matériel pour alimenter d’autres unités.
Composition : 2 bataillons mécanisés, 1 bataillon motorisé, diverses unités de soutien.
24e bataillon d’assaut Aïdar, unité sinistre de représailles et constituée de néonazis et bandéristes, il servit dans la brigade jusqu’en 2023.
43e bataillon d’infanterie motorisée Patriot, autre unité de représailles tristement célèbre et formée en 2014.
54e brigade mécanisée, unité formée pour les besoins des combats contre les insurgés républicains (décembre 2014), et fut envoyée sur le front du Donbass, effectuant des rotations (2015-2022). Son emploi est actuellement inconnu. Elle pourrait elle aussi avoir été partiellement démembrée pour renforcer d’autres unités.
Composition : 3 bataillons mécanisés, 1 bataillon de chars, diverses unités de soutien,
25e bataillon d’infanterie motorisée Kievskaya Rous, unité de bandéristes et de représailles qui servit dans ses rangs entre 2016 et 2020,
46e bataillon spécial Donbass, unité de représailles et de transfuges du Donbass, à la sinistre réputation.
55e brigade d’artillerie, unité historique de l’armée ukrainienne (1er janvier 1992), qui fut engagée dans le Donbass précocement, et sert sur les différents fronts dispersée. Des éléments furent anéantis dans la bataille pour Marioupol (printemps 2022), mais elle reçut des canons CAESAR de la France, qui furent notamment employés pour tirer sur les populations civiles de Donetsk et des alentours (2022-2023). Les artilleurs furent formés en France, et pour d’autres dans différents pays occidentaux, dont l’Allemagne, la Pologne et la Slovaquie (mai). Il est fort probablement que des militaires français y servent déguisés en Ukrainiens pour pallier au manque d’expérience sur les engins livrés par la France. L’unité fut aussi engagée dans la reprise du terrain dans la région de Kherson (octobre/novembre 2022).
Composition : 3 batteries d’artillerie, 1 batterie antichars, 1 batterie de canons automoteurs, diverses unités de soutien.
39e bataillon d’infanterie motorisée Dniepr-2, formé en mai 2014, bataillon de représailles à la sinistre réputation, qui fut finalement versé dans la 55e brigade d’artillerie (fin 2016).
56e brigade motorisée, formation 23 février 2015, à l’entraînement de février à septembre 2015, garnison permanente à Marioupol (2015-2022). Elle ne se trouvait pas à Marioupol lors de l’opération spéciale russe, ayant été retirée, elle a participé à la reprise du terrain dans la région de Kherson (octobre/novembre 2022).
Composition :
21e bataillon d’infanterie motorisée Sarmat (juin 2014), bataillon de représailles fondé dans la région de Kherson, en position à Peski, non loin de Donetsk (février/avril 2022),
23e bataillon d’infanterie motorisée Khortitsa (printemps 2014), bataillon de représailles fondé dans la région de Zaporojie, le bataillon participa aux répressions dans la région de Marioupol,
37e bataillon d’infanterie motorisée Zaporojie (automne 2014), bataillon de renfort fondé suite aux défaites ukrainiennes de l’été, avec des hommes de la région de Zaporojie.
57e brigade motorisée, formation à l’automne 2014, suite aux défaites de l’été, elle tenait garnison dans la région de Kherson. Elle participa à la défaite ukrainienne de Debaltsevo (hiver 2014-2015), et fut également engagée dans les batailles perdues de Severodonetsk, Lissichansk (été 2022) et Artëmovsk (hiver 2022-2023).
Composition :
17e bataillon d’infanterie motorisée Kirovograd, formation le 23 avril 2014, bataillon de représailles de la région de Kirovograd. Il fut engagé dans les répressions contre les populations du Donbass et collabora avec la police politique ukrainienne, le SBU. Le parrain du bataillon est Oleg Tyagnibok, chef de file du Parti National-Socialiste d’Ukraine, Svoboda,
34e bataillon d’infanterie motorisée Batkivshina, ou Kirovograd-2, formation le 4 mai 2014, il fut formé avec des militants bandéristes et néonazis et avec des mobilisés, le bataillon était parrainé par la célèbre Reine du Gaz, Ioula Timochenko, oligarque et agent de l’Ouest et de l’Union européeenne.
42e bataillon d’infanterie motorisée Roukh Oporou, formation en avril/mai 2014, il fut également formé avec un certain nombre de vieux bandéristes de différentes partis, y compris du Parti Radical.
Bataillon Khort, formation au printemps 2014, il fut formé de vétérans de l’armée ukrainienne, soviétique, d’anciens policiers douaniers et de « patriotes » ultranationalistes.
58e brigade motorisée, formation au printemps 2015, suite au désastre de Debaltsevo, l’unité fut envoyé en position à Avdeevka (2016), puis dans la région d’Artëmovsk (2017). Elle fut ensuite renvoyée un moment à l’arrière (2018).
Composition :
13e bataillon d’infanterie motorisée Tchernigov-1, formation le 23 avril 2014, l’un des pires bataillons de représailles de l’époque, célèbre pour ses crimes de guerre,
15e bataillon d’infanterie motorisée Soumy, formation le 23 avril 2014, bataillon de mobilisés et volontaires, chair à canon de Russes ethniques hypnotisés par la propagande d l’époque,
16e bataillon d’infanterie motorisée Poltava, formation le 28 avril 2014, bataillon de représailles également constitué d’idiots utiles et russophones, mobilisés et vieux réservistes.
59e brigade motorisée, formation à la fin de l’année 2014, suite aux défaites de l’été, la brigade fut renforcée de chars d’assaut (2015), envoyé au front (septembre), et fit de nombreuses rotations. Elle participa à l’opération de reprise du terrain dans la région de Kherson (novembre 2022), et accueille dans ses rangs des mercenaires étrangers de la Légion internationale, dont la Chosen Company, dont certains ont été impliqués dans des crimes de guerre.
Composition :
9e bataillon d’infanterie motorisée Vinnytsia, formation dans le mois d’avril 2014, bataillon de représailles qui fut envoyé dans le Donbass (juin). Il servit dans la région de Marioupol et participa aux répressions, puis dans la région de Popasnaya (2015-2016), et enfin dans la région de Marioupol (2017-2022).
10e bataillon d’infanterie motorisée Polissiya, formation le 12 avril 2014, bataillon de supplétifs du Ministère de l’Intérieur, héritier de la SS Polizeï. Il servit aux répressions politiques et aux arrestations avec la police politique du SBU,
11e bataillon d’infanterie motorisée Kievskaya Rouss, formation le 6 mai 2014, bataillon de représailles constitué avec des bandéristes, des émeutiers du Maïdan et d’anciens casques bleus de l’OTAN.
60e brigade d’infanterie, formation dans l’année 2015, suite à la défaite de Debaltsevo, l’unité fut entraînée dans la région de Kherson avant d’être envoyée sur le front (2016). Elle était constituée d’anciens des batailles de représailles signant des contrats officiels dans l’armée, mais surtout de nombreux conscrits et de réservistes. Elle servit dans la reprise du terrain dans la région de Kherson, puis fut en partie décimée dans la bataille d’Artëmovsk (hiver 2022/2023).
Composition : 2 bataillons d’infanterie, 1 bataillon mécanisé, 1 bataillon de chars, différentes unités de soutien.
61e brigade d’infanterie motorisée, puis brigade d’infanterie, formation dans l’année 2015, suite à la défaite de Debaltsevo. Elle fut longtemps dans le corps de réserve. Sa formation fut réalisée avec d’anciens soldats des bataillons de représailles attirés par la signature de contrats dans l’armée, de nombreux jeunes mobilisés et réservistes. Elle se trouvait dans l’Ouest au moment de l’opération spéciale russe (24 février 2022), et fut engagée tardivement pour la reprise du terrain de la région de Kherson (octobre/novembre). Elle fut renvoyée à l’arrière et rééquipée de transports d’infanterie de conception polonaise, KTO Rosomak.
Composition : 3 bataillons de fusiliers motorisés, 61e bataillon de chars, différentes unités de soutien, logistique, sanitaire, génie, reconnaissance, artillerie, etc.
62e brigade mécanisée, brigade qui fut formée dans l’effort ukrainien d’augmentation de son armée (2000), notamment pour répondre à l’envoi de troupes dans les forces de l’OTAN et de l’ONU (Irak, Kosovo, Afghanistan, etc). Elle fut toutefois dissoute faute de moyens (2004). Elle fut reformée à la suite des défaites dans le Donbass (fin 2014), et resta longuement en formation et à l’entraînement (2015). Elle fit ensuite des rotation sur le front du Donbass, et fut même visitée par des inspecteurs de l’OTAN. Elle fut engagée dans la bataille d’Artëmovsk où elle subit des pertes sensibles, notamment en matériels (hiver 2022-2023).
Composition : 3 bataillons mécanisés, 1 bataillon de chars, diverses unités de soutien.
63e brigade mécanisée, brigade de formation tardive (14 mars 2017), qui fut formée avec l’aide de l’OTAN, dans un programme d’augmentation des forces ukrainiennes. Elle fut entraînée et formée par des instructeurs occidentaux, notamment américains, canadiens, britanniques et suédois. Elle fut ensuite envoyée sur le front du Donbass (9 octobre), et effectua des rotations (2018-2022). Elle fut engagée dans la reprise du terrain dans la région de Kherson (octobre/novembre 2022).
Composition : 3 bataillons mécanisés, 1 bataillon de chars, et diverses unités de soutien.
65e brigade mécanisée, brigade de nouvelle formation (1er avril 2022), qui fut formée avec des réservistes, mobilisés et volontaires et resta longtemps à l’entraînement. Elle fut finalement engagée sur le front Sud, région de Zaporojie (décembre 2022). Elle participa vainement à la contre-offensive ukrainienne et ne put obtenir des résultats probants, subissant des pertes sensibles (été 2023).
Composition : 3 bataillons mécanisés, 1 bataillon de fusiliers, 1 bataillon de chars et diverses unités de soutien.
66e brigade mécanisée, brigade qui fut formée dans la réserve ukrainienne après la défaite de Debaltevo (2015), puis fut finalement démobilisée et dispersée. Elle fut reformée (18 avril 2022), avec des réservistes, volontaires et mobilisés. Elle fut engagée dans les combats dans l’ancien oblast de Donetsk (été 2022), puis longuement dans la bataille d’Artëmovsk, où elle fut en partie décimée (octobre 2022-mai 2023).
Composition : 3 bataillons mécanisés, 1 bataillon de fusiliers, 1 bataillon de chars, diverses unités de soutien.
67e brigade mécanisée, brigade de nouvelle formation (novembre 2012), composée de plusieurs bataillons du corps des volontaires ukrainiens (DUK), unité calquée sur la waffen SS et créée en 2014 par le parti néonazi de Iaroch, le Pravy Sektor (Secteur Droit). Elle traîne avec elle l’inquiétante réputation du DUK, les bataillons de cette formation ayant tous été signalés pour des crimes de guerre et exactions (2014-à nos jours). Elle comprend également dans ses rangs des mercenaires idéologiques, dont néonazis venus d’Occident. Elle fut engagée durant la bataille d’Artëmovsk où elle essuya des pertes sensibles (hiver 2022-2023).
Composition : 3 bataillons mécanisés dont le fameux DaVinci Wolves, unité clairement néonazie, 2 bataillons de fusiliers, 1 bataillon de chars, diverses unités de soutien.
68e brigade de chasseurs, en réalité brigade mécanisée, brigade de nouvelle formation (avril 2022), formée de réservistes, volontaires et mobilisés. Elle resta en réserve et à l’entraînement longuement et fut finalement engagée en renfort dans la région de Liman pour contenir l’avance des Russes dans le secteur (été 2023). Elle fut ensuite envoyée sur le front Sud pour tenter d’obtenir une percée qui ne put être opérée.
Composition : 3 bataillons mécanisés, 2 bataillons de fusiliers, 1 bataillon de chars et diverses unités de soutien.
72e brigade mécanisée, brigade historique de l’armée ukrainienne, héritière de l’armée soviétique dont les origines descendent jusqu’aux années 30. La brigade se tailla une horrible réputation dans le Donbass, passablement contaminée par l’idéologie bandériste et néonazie, et fut signalée dans divers crimes de guerre et exactions. L’unité fut en partie laminée durant la bataille des frontières (été 2014), perdant son matériel et de nombreux hommes. Elle fut engagée dans la défense de Kiev (printemps 2022), puis fut engagée dans la bataille d’Artëmovsk où elle fut partiellement décimée (hiver 2022-2023). Après avoir été reconstituée avec des mobilisés, elle fut lancée dans la contre-offensive ukrainienne sur le front Sud, où elle fut de nouveau étrillée et ne put obtenir de résultats notamment.
Composition : 3 bataillons mécanisés, 2 bataillons de fusiliers, 1 bataillon de chars et diverses unités de soutien.
12e bataillon motorisé Kiev, formation en 2014, unité de défense territoriale et de représailles, ensuite réformé (2015-2016).
79e brigade aéromobile, brigade historique de l’armée ukrainienne (1er janvier 1992), tirant ses origines de la tradition des troupes aéroportées soviétiques. Elle fut engagée précocement contre les mouvements républicains dans divers coins de l’Ukraine, notamment aux frontières de la Crimée récemment perdue (mars 2014). Elle fut ensuite engagée contre les insurgés du Donbass, dans la région de Slaviansk, Liman, et participa à la bataille des frontières, notamment au combat perdu de Saur Mogila (juillet/août 2014). Elle fut en partie décimée la bataille du chaudron d’Ilovaïsk, et fut finalement partiellement retirée du front. Elle participa en vain aux tentatives pour prendre l’aéroport de Donetsk (automne/hiver 2014-2015). Elle participa aux combats dans le chaudron de Debaltsevo, payant là encore un lourd tribu. Elle continua ensuite de servir sur le front du Donbass (2016-2022). Elle se trouvait stationnée à Nikolaïev, et ses casernes furent touchées à plusieurs reprises par des missiles russes, faisant des dizaines de tués dans ses rangs (mars 2022). Elle continue de servir sur le front du Donbass souvent par petites unités séparées.
Composition : 3 bataillons de parachutistes, une compagnie de chars, une brigade d’artillerie.
1ère compagnie aéroportée biélorusse, unité formée de dissidents de Biélorussie, créée par le gouvernement en exil en Lituanie et adjointe à la brigade (juin 2023).
80e brigade aéromobile, brigade historique de l’armée ukrainienne (1er janvier 1992), tirant ses origines des traditions des troupes aéroportées soviétiques. Elle fut elle aussi précocement engagée contre les républicains du Donbass et fut engagée à Slaviansk (13 avril 2014), se livrant à des crimes de guerre et des violences contre les populations civiles, qui participèrent à l’embrasement général du Donbass. Elle fut ensuite engagée pour tenter de s’emparer en vain de Lougansk (été). Elle fut sévèrement battue à plusieurs reprises, laissant beaucoup de combattants sur le terrain, puis des éléments furent poussés dans la fournaise de l’aéroport de Donetsk, où ils furent aussi décimés (hiver 2014/2015). Durant l’opération spéciale russe, l’unité combattit dans divers points du front, notamment engagée dans la défense vaine d’Artëmovsk (hiver 2022-2023).
Composition : 2 bataillons de parachutistes, 1 bataillon tactique, le 57e bataillon de fusiliers, une brigade d’artillerie, diverses unités de soutien.
81e brigade aéromobile, brigade formée à l’automne 2014 suite aux défaites de l’armée ukrainienne durant la bataille des frontières. Elle fut rapidement mise sur pied avec des réservistes et des vétérans et envoyée dans la fournaise de l’aéroport de Donetsk (novembre). Elle resta ensuite longuement en position, transférée près de Zaïtsevo, l’un des coins les plus chauds du Donbass, près de Gorlovka (janvier-août 2016), où elle se livra à des crimes de guerre, notamment en tentant de tuer les civils nombreux vivants encore à Zaïtsevo, effectuant des bombardements ciblés sur eux, y compris des transports publics, et des cibles sans aucun rapport avec des objectifs militaires. D’autres éléments restèrent en position à Avdeevka à la même époque, puis à Mariinka (2016-2017). Elle lutta vainement pour tenter d’empêcher la chute de Severodonetsk et Lissichansk (printemps 2022), puis fut engagée dans la dure bataille de Liman, qui fut reprise après trois semaines de combats intenses, laissant sur le terrain de nombreux morts et blessés (septembre/octobre 2022). Après cette victoire tactique, elle fut ensuite envoyée combattre à Soledar, nouvelle défaite ukrainienne, où elle fut contrainte de se replier avec pertes (hiver 2022-2023).
Composition : en théorie 2 bataillons de parachutistes et un bataillon tactique, ainsi qu’une brigade d’artillerie et diverses unités de soutien. La base de l’unité fut fixée dès le départ à Kramatorsk, la dernière grande ville encore aux mains des Ukrainiens (en 2023).
88e brigade mécanisée, de nouvelle formation (février 2023), faute de mobilisés suffisant et de matériel, malgré qu’elle fut annoncée comme l’une des unités devant être engagée dans la contre-offensive ukrainienne, elle fut laissée à l’arrière, avec des rangs squelettiques, cantonnant à la frontière de la Biélorussie et dans la région de Rovno (2023).
Composition : 3 bataillons mécanisés, diverses unités de soutien.
92e brigade mécanisée, puis 92e brigade d’assaut, brigade formée en 1999 pour les besoins de l’Ukraine d’envoyer des contingents pour l’OTAN dans divers pays, notamment au Kosovo, au Liberia, au Sierra Leone, au Liban, en Irak, en Afghanistan, etc. Elle se tailla une des pires réputations de l’armée régulière ukrainienne dans le Donbass, par ses violences, crimes de guerre et exactions (2014-2015). Elle fut en partie décimée dans divers combats, notamment dans le chaudron d’Ilovaïsk, où elle perdit une partie de son personnel et la plupart de ses matériels (été 2014). Elle fut ensuite envoyée dans l’ancien oblast de Lougansk, et dans la région de Gorlovka (2018). Elle fut engagée sur la ligne de Koupiansk dans la marche victorieuse de l’armée ukrainienne (septembre/novembre 2022), et fut ensuite retirée du front, transformée en 92e brigade d’assaut (2023). Elle fut engagée sur le front de Kharkov, mais ne participa pas la contre-offensive, réduite essentiellement à des opérations défensives. Elle subit des pertes significatives dans la région de la ligne de Koupiansk (été 2023).
93e brigade mécanisée, brigade historique de l’armée ukrainienne, formation le 1er janvier 1992, héritière d’unités de l’armée soviétique. Elle fut engagée dans la bataille des frontières, et participa aux batailles perdues pour la prise de Donetsk, notamment à Peski ou Mariinka, celle de l’aéroport et durant la déroute du chaudron d’Ilovaïsk (été et automne 2014). Elle fut finalement retirée du front en partie décimée, et fut reconstituée (2016). Elle fut engagée dans la région de Soumy (2022), et participa à la marche en avant dans la région d’Izioum (automne). Elle fut ensuite engagée dans la bataille d’Artëmovsk (hiver 2022/2023), où fut de nouveau décimée.
Composition :
3 bataillons mécanisés, 1 bataillon de chars, diverses unités de soutien,
20e bataillon motorisé Dniepropetrovsk, bataillon de représailles dénommé en ukrainien Dnipro, formation en 2014, constitué de reliquats de la mobilisation, de gamellards et de bandéristes. L’unité fut ensuite entièrement réformée (2015-2016),
49e bataillon motorisé Carpathian Sich, qui pourrait s’appeler désormais Colombian Sich, unité de représailles formée presque exclusivement de bandéristes et néonazis à l’origine (2014), ayant accueilli de nombreux néonazis et extrémistes européens (2022), puis des Sud-Américains en plus grand nombre encore à partir surtout de l’année 2023. L’unité garde jusqu’alors une sinistre réputation de criminels de guerre, de repris de justice, de mercenaires sans foi ni loi.
Bataillon d’assaut de volontaires Skala, de nouvelle formation (2022), qui fut engagé dans les rangs de la 93e mécanisée dans de nombreux combats (2022-2023).
95e brigade aéromobile, unité de l’armée ukrainienne formée à son indépendance (1992), qui fut précocement engagée contre les insurgés du Donbass (mars/avril 2014). Elle servit notamment dans la région de Slaviansk, où plusieurs centaines de personnes sont toujours portées disparues depuis cette opération. Elle tenta avec d’autre unités de s’emparer du point culminant du Donbass, à Saur Mogila, où elle fut repoussée. Les Ukrainiens durent se replier jusqu’au désastre d’Ilovaïsk (juillet/août). L’unité combattit ensuite dans la région de Granitnoe (non loin de Marioupol, septembre), puis pour le contrôle de l’aéroport de Donetsk (hiver 2014-2015), où elle subit des pertes sensibles. Elle fut aussi engagée dans la bataille perdue de Debaltsevo. Elle fut transformée en brigade d’assaut amphibie (2016), et fut préparée avec l’aide de l’OTAN à la guerre contre la Russie, effectua également des rotations sur le front. Elle se trouve actuellement très certainement sur le front du Dniepr, les Ukrainiens ayant l’air de vouloir sérieusement traverser le fleuve (octobre 2023).
Composition : en théorie 3 bataillons d’assaut, 2 groupes d’artilleries et diverses unités de soutien.
107e brigade d’artillerie lance-missiles, unité historique de l’armée ukrainienne, tirant ses origines dans l’armée soviétique (1er janvier 1992). Elle était équipée de missiles Tochka-U et Smertch et fut réorganisée en régiment (2005), puis de nouveau constituée en brigade (2019), avec l’aide de l’OTAN, dans le but de préparer l’Ukraine à la guerre contre la Russie. Le régiment fut engagé dans la bataille des frontières (été 2014), et affirma même avoir ouvert le feu sur « l’armée russe d’invasion » (août), dans l’essai de propagande ukrainienne et occidentale de faire croire à la présence de divisions blindées russes entières dans le Donbass. Elle participa encore aux combats du début de l’automne, puis fut renvoyée à sa base. Elle servit dispersée sur le front de cette époque jusqu’à nos jours et le déclenchement de l’opération spéciale russe (2022).
Composition : 4 batteries de missiles Smertch, 1 bataillon de reconnaissance et diverses unités de soutien.
110e brigade mécanisée, de nouvelle formation (2022), composée de mobilisés et de réservistes, elle fut équipée entièrement de matériels achetés avec des finances occidentales, ou donnés par la Tchéquie. Elle fut envoyée sur les positions d’Avdeevka où elle resta longuement en position (2022-2023), subissant d’importantes pertes.
115e brigade mécanisée, de nouvelle formation (mars 2022), composée de réservistes et volontaires, elle fut engagée à la hâte sur le front Nord. Elle fut en partie décimée dans les batailles pour Severodonetsk, Lissichansk, dans la saillant de Severtsk, et sur les positions de Mariinka et Avdeevka. L’unité fut ensuite retirée du front et envoyée au repos dans la région de Soumy (hiver 2022-2023). Elle fut recomplétée et renvoyée au front pour la contre-offensive ukrainienne (été 2023).
Composition : 3 bataillons mécanisés, 1 bataillon de chars, diverses unités de soutien.
116e brigade mécanisée, de nouvelle formation (janvier 2023), engagée dans la contre-offensive de l’été avec pertes.
Composition : 2 bataillons mécanisés, 1 bataillon d’infanterie d’assaut, diverses unités de soutien.
117e brigade mécanisée, de nouvelle formation (février 2023), elle fut engagée sur le front Sud avec mission de pousser en direction de Melitopol. Elle ne put jamais déboucher et fut repoussée avec pertes, son effectif réel ne dépassait pas celui d’un solide régiment (environ 3 000 hommes).
Composition : 3 bataillons mécanisés, 1 bataillon de chars, diverses unités de soutien.
118e brigade mécanisée, de nouvelle formation (2023), équipée de matériels hétéroclites versés l’OTAN et les Occidentaux. Elle fut engagée dans la contre-offensive avec pertes (juillet 2023), tentant vainement d’enfoncer le front Sud, dans la région de Rabotino. Elle avait été équipée de chars allemands Leopard 2 et de matériels américains dont des M2 Bradley. Elle fut repoussée avec d’importantes pertes, notamment en matériels.
Composition : 3 bataillons mécanisés, un bataillon de chars, diverses unités de soutien.
128e brigade de montagne, unité historique de l’armée ukrainienne (1er janvier 1992), héritière d’une formation soviétique (dans les années 20). L’unité fut engagée dans la bataille perdue de Debaltsevo (hiver 2014-2015), où elle subit de nombreuses pertes et fut mise partiellement en déroute. Elle fut retirée du front et renflouée (2015). Elle effectua ensuite des rotations nombreuses sur le front du Donbass (2016-2022). Elle se trouvait en position difficile dans l’ancien oblast de Lougansk, au moment du déclenchement de l’opération spéciale russe (24 février 2022). Elle fut bousculée et partiellement détruite dans le début de l’offensive russe (printemps), mais fut renvoyée de nouveau à l’arrière pour être complétée. Elle participa à la marche en avant dans la région de Kherson (octobre/novembre).
Composition : 4 bataillons de troupes de montagne dits d’assaut, 1 brigade d’artillerie, diverses unités de soutien. Son recrutement initial était effectué en principe dans la zone des Carpates, Ouest de l’Ukraine. L’unité comprenait en 2014-2015, des recrues des régions considérées comme peu sûres pour leur fidélité à l’Ukraine, région de Moukatchevo notamment. Cependant, cette grande unité ukrainienne est considérée comme l’une des plus solides de l’armée ukrainienne.
704e brigade de protection (chimique et biologique), unité historique de l’armée ukrainienne, tirant ses origines de l’armée soviétique (1990). Elle fut finalement dissoute (2013), pour être bientôt reformée sur la base d’un régiment (2014). Elle n’a pas pour rôle de combattre en première ligne mais de mener des actions en cas d’attaques chimiques, biologiques, ou nucléaires. Elle fut rehaussée au niveau d’une brigade par la suite (peut-être après l’opération spéciale russe).
Composition : au moins 2 bataillons.