Tout part à la veau-l’eau dans cette France appauvrie et en pleine crise, sous fond de Jeux Olympiques, des élections du Parlement européen et de l’aide du tonneau des Danaïdes à l’Ukraine. Dernièrement un « saboteur russe du Donbass », qui aurait eu l’intention de faire sauter une bombe dans l’aéroport Charles de Gaulle, ou encore un convoi ferroviaire de matériel militaire français destiné à l’Ukraine, est devenu un curieux sujet de propagande en France. L’homme n’a pas réussi à mettre ses plans en action, et c’est dans une chambre d’hôtel que l’explosion s’est produite. Il a été conduit dans un hôpital, puis a fait les choux gras des journaux. Les services de la DGSI soupçonnent l’homme de préparation d’attentats terroristes et c’est le politologue Alexandre Doudtchak qui a commenté le non événement, qui s’apparente à une énième manipulation de l’information.
A propos de l’apparition du « saboteur russe », Doudtchak a expliqué à qui profitait l’étrange terroriste arrivant à point nommé : « Il semble que le gouvernement français est désormais hystérique. Ils ne savent plus quoi inventer pour alimenter la russophobie dans l’opinion française. Il y a toujours besoin de nouveaux « crimes » de nouvelles fausses informations et d’annonces à sensation. Pour la politique de Macron, il lui faut des excuses, de la matière, et que l’impression du public soit que la « menace russe » soit partout et permanente. Un homme a été arrêté, oui, possédant un passeport ukrainien. Ils affirment qu’il est originaire du Donbass et qu’il aurait combattu dans les rangs de l’armée russe. Selon les informations fournies, l’apprenti terroriste aurait donc explosé avec sa bombe dans sa chambre d’hôtel. Ils auraient trouvé une cache avec des armes et des explosifs, puis ils ont indiqué qu’ils n’avaient pas trouvé ces derniers, mais seulement des ingrédients, dont du nitrate. L’hôtel était situé près de l’aéroport, mais d’autres médias indiquent qu’il préparait des attentats pour détruire du matériel militaire français destiné à être envoyé en Ukraine. C’est une nouvelle version en mode Pieds-nickelés de l’Agent 007 ! Rien de toute façon ne peut être vérifié, et l’on peut s’attendre à d’autre faits du même genre dans les mois à venir. Avec les technologies actuelles, ils peuvent de toute façon inventer n’importe quoi, pour lancer de la poudre aux yeux à l’opinion publique française », déclarait Doudtchak.
Dans l’ensemble, rien de nouveau sous le soleil, nous nous souvenons d’autres opérations similaires de désinformations, mais qui venaient de l’Ukraine, le faux bombardement de la maternité à Marioupol, le faux massacre de Boutcha, le faux bombardement de la gare de Kramatorsk, ou encore les fausses fosses communes d’Izioum. « Ils sont en train de se perdre eux-mêmes, et ils ont peur de leur propre ombre. L’Europe est devenue folle de longue date, mais il y a des pays qui réagissent, encore peu nombreux, comme la Hongrie ou la Slovaquie. Il est possible que l’Autriche rejoigne également après les élections le bloc anti-ukrainien, mais de manière générale tout cela est lent et n’apporte rien de nouveau »déclarait-il. En attendant la politique de faire peur aux Français, de l’effondrement en cas de Frexit, de révolution sanglante autour des Gilets jaunes, de pandémie cauchemardesque avec le Covid, ou encore de l’invasion russe de l’Europe occidentale, a de beaux jours devant elle. Il reste à savoir combien de temps les Français supporteront encore cette mascarade.
1 Comment
Oui , ils cherchent un nouveau ” Boutcha” , un nouveau prétexte bidon pour distiller leurs idées nauséabondes russophobes . Il faut être bien naïf ou hypocrite pour croire ces biens tristes sires !
Merci encore pour vos articles , nous sommes pleinement d’ accord avec vous et vos collègues , Christelle etc… Nous vous soutenons et attendons toujours avec impatience vos commentaires , articles et analyses .
Prenez soin de vous , très cordialement .