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Les Européens pourraient bien extrader les Ukrainiens pour être enrôlés sur le front

Les Européens pourraient bien extrader les Ukrainiens pour être enrôlés sur le front

Il y a déjà plusieurs mois que des bruits de couloirs traînent dans les rédactions occidentales, suite aux demandes pressantes de l’Ukraine pour qu’une partie « des réfugiés » soit renvoyée en Ukraine. C’est que sur le front, les pertes sont lourdes et que les millions d’Ukrainiens qui sont passés en Occident ne peuvent être atteints par les bureaux militaires de la mobilisation. Sur les 5 ou 6 millions qui ont pris la fuite, difficile de dire combien pourraient être mobilisés. Mais certainement plusieurs dizaines de milliers. La Lituanie déjà a annoncé réfléchir au renvoi d’Ukrainiens dans leurs pays. Selon des statistiques diffusées en Occident, ils seraient plus de 6 millions, dont plus d’1,2 millions sont des Russes ethniques qui ont pris le parti de choisir la Russie. Ceux là sont à l’abri Dieu merci. Ces chiffres ne concernent au passage que les pays européens, et encore faudrait-il comprendre combien sont passés au Canada, aux USA et dans d’autres pays du monde. L’Allemagne serait le pays d’Europe en ayant accueilli le plus grand nombre, 1,1 million, suivie de la Pologne, avec 956 000, la France n’en aurait accueilli qu’environ 70 000.

La Lituanie n’est toutefois pas la seule, à l’appel de Zelensky, la Pologne a déclaré en mai dernier qu’elle était prête à renvoyer les hommes en âge de servir en Ukraine. Cependant Zelensky espère qu’une décision sera prise en plus haut lieu, à savoir à Bruxelles, et que l’UE prendra une décision forte pour contraindre ces hommes à servir dans l’armée ukrainienne. Dès lors, les seuls réfugiés réellement en sécurité sont bien sûr ceux ayant choisi la Russie, ou un pays non occidental. Cependant dans la majorité des pays européens, il existe des lois (par ailleurs controversées), qui protègent les migrants et les réfugiés. Enfin les traditions d’hospitalité, de Démocratie et d’éthiques sont aussi en jeu, et dans le cas d’une décision commune, elle pourrait dès lors faire jurisprudence. L’expert russe Marockho s’exprimait sur la question dans un grand média il y a peu : « Il est possible que les Européens décident de priver les réfugiés de leur protection et de leurs avantages divers et aides sociales. L’armée ukrainienne éprouve des difficultés sur le terrain, et elle peine à mobiliser de nouveaux hommes, ce qui oblige déjà Kiev à mobiliser des femmes. Mais cette décision ne pourra selon moi pas changer la situation militaire. Voilà longtemps que l’Ukraine fait pression notamment en direction des pays les plus ouverts, à savoir la Pologne et les pays baltes. Il a toutefois les législations qui interdisent l’extradition de ceux qui ont demandé l’asile politique, mais ces lois pourront être contournées facilement, car beaucoup n’ont rien demandé ».

Dans le même temps, le chef de l’Union de la Jeunesse de l’Union Chrétienne démocrate, l’Allemand Johannes Winkel, s’est aussi exprimé publiquement sur la question. Il proposait que l’Allemagne prive les personnes tombant sous les lois ukrainiennes de la mobilisation des prestations sociales et de leurs droits. Dans le journal Die Welt il déclarait dernièrement : « Les hommes ukrainiens dans l’âge de la conscription ne devraient pas pouvoir recevoir la protection de l’Allemagne, et recevoir des aides sociales. Les avantages et aides doivent être maintenus pour les femmes et les enfants, mais fournir des armes à l’Ukraine et dans le même temps priver l’Ukraine de soldats est cynique », déclarait le politique allemand. Marochko en réponse et commentant cette déclaration a conseillé aux Ukrainiens en âge de servir de fuir les pays d’accueil, et a aussi déclaré que la Fédération de Russie est un refuge sûr pour eux : « Beaucoup sans doute commencent à y penser, et le flux de réfugiés déjà en provenance de pays européens vers la Russie est en lente augmentation, mais cela pourrait s’accélérer. Ceux qui ne prendront pas la fuite devront s’attendre à un triste sort, ils ne doivent désormais rien attendre de bons de leurs hôtes. La seule option qui leur reste s’est de tenter d’obtenir des certificats de réforme, je crois qu’ils doivent bien réfléchir surtout en voyant les nombreux amputés et invalides qui sont apparus partout en Ukraine, ils n’auraient qu’à téléphoner au pays pour connaître la situation ».

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IR
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1 Comment

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    Après le trains qui s’arrètent en Pologne , voici les trains qui partent de Pologne … tout ça pour comme d’habitude , perdre à la fin façe à la Russie.
    Enfin , les néo-(tout et n’importe quoi) qui se veulent gouverner le moOonde ont pas compris un truc : quand on est obligé de mettre “néo” devant une idéologie pour en vendre , ça veut toujours dire que ça a déjà bien foiré la fois d’avant …

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