Qui est Viktor Orban, ce personnage soit-disant « sulfureux » et « controversé » ?
Viktor Orban est de la trempe des grands, des très grands. De ceux qui ont des burnes ceux qui affirment haut et fort leurs positions, ceux qui n’ont pas peur de l’opprobre politico-médiatique, ceux qui savent résister à la pression, ceux qui savent regarder l’ignominie en face et la défier, ceux qui mettent de l’énergie, des actes dans le sens du bien, dans le sens de la paix, dans le sens du respect.
En faisant une recherche rapide « Google» et « Wikipedia » de notre ami Orban, on voit très vite qu’il n’est pas dans le cœur des forces dites « progressistes », européistes et mondialistes. Que d’articles à charge contre le premier ministre hongrois que n’est pas dans le « rang ».
Or, quelle classe internationale que ce Viktor, celui qui a toujours été dans le collimateur de l’Union Européenne « progressiste », immigrationniste, « wokiste », destructrice des valeurs humaines, des nations et des peuples, Monsieur Orban a toujours été là pour tempérer, s’opposer à cette tendance, faire face à la technocratie de l’UE. Comme un équilibriste au milieux du vent qui cherche à vivre et composer avec le réel, dans un environnement hostile.
Je souhaite ici rendre hommage à cette formidable tournée de la paix effectuée par le premier ministre hongrois et son administration, notamment le MAE Peter Szijjarto le mois dernier. Cela dès les premiers jours de la présidence hongroise de L’Union Européenne.
Une visite à Kiev, auprès de Zelensky, puis une autre à Moscou, auprès de Vladimir Poutine.
Bien sûr, nous ne pouvions imaginer que ces visites aient une conséquence positive concrète sur le terrain, tellement le poids diplomatique de la Hongrie ou de l’Union Européenne est faible dans le conflit en Ukraine. Toutefois, le geste est grand, le message est beau, il est remarquable. Il est un magnifique pied de nez au totalitarisme de l’UE(RSS) et au suivisme otanien, au discours unique…
Nous sommes ici dans la diplomatie réelle et noble, loin de notre clown de vitrine Stéphane Séjourné.
Je mets cette rencontre au même niveau que la rencontre entre Trump et le président Nord Coréen Kim Jong Un, dans l’histoire diplomatique récente. Une rencontre à contre-courant, dans le sens du dialogue et de la paix. Une rencontre, comme toujours, vivement critiquée par l’establishment politico-médiatique rendu dingue par cette « sortie » de leur trublion.
Orban est aussi un formidable joueur, qui commence à utiliser « l’ennemi », qui joue SA carte. Quelle formidable idée d’utiliser cette présidence tournante de l’Union européenne, d’une durée de 6 mois, du 1er juillet au 31 décembre 2024 pour acter des actes diplomatiques, dans le sens du dialogue, de la discussion, de la paix.
Dans le conflit ukrainien, on semble être proche de la fin, tant les ressources humaines « ukrainiennes » semblent taries. Le seul espoir pour l’occident collectif de maintenir ce conflit est de s’y investir encore plus, d’impliquer sa population ; d’où le terrorisme médiatique hallucinant à l’encontre de la Russie. Porté en France par les généraux de plateaux, certains chaînes d’infos dont LCI, l’expert autoproclamé Tytelman qui se donne corps et âme pour la « démocratie »…
Quand un conflit se durcit, les lignes se figent, et il est plaisant et humain de voir que certaines entités, certaines forces, parviennent à échapper à ce totalitarisme, à cette injonction à penser, à cette vision totalement otanienne du conflit.
Toutefois, on l’a vu ; il y a de grands risques à ne pas valider cette vision, à ne pas aller dans le sens imposé du courant, à refuser le narratif officiel. Être une voix discordante est dangereux dans nos belles démocraties « libres »… On l’a vu pour Donald Trump, sauvé par la providence. Il promettait de mettre fin au conflit Est-européen. Robert Fico, le premier ministre Slovaque, a reçu quelques balles. Il avait une position équilibrée sur le conflit ukrainien. Les politiciens français qui ne vont pas dans le sens otanien sont qualifiés de « candidats de Poutine » ; c’est pire qu’une maladie… Le premier ministre Géorgien a été carrément menacé par un technocrate « commissaire » de l’UE, en suggérant qu’il pourrait subir le même sort que Robert Fico, si il ne se pliait pas aux desiderata européistes. Dans quel monde sommes-nous ? Les anges de la mort se font passer pour des saints…
Espérons que Vikto Orban est bien protégé, car nul doute que son comportement dérange énormément et beaucoup aimeraient le voir « hors d’état de nuire ».
Donc, oui, Viktor Orban est une lueur d’espoir à entretenir, un exemple inspirant pour tout responsable politique libre. Un espoir pour l’Union Européenne et un espoir pour l’Europe…
Bruno B.
2 Comments
Bien dit, Bruno, je partage.
Bonjour
Je partage votre analyse , je suis un admirateur de Monsieur Viktor Orban, effectivement, il a du courage et de la volonté ainsi que Mr Fico pour faire face à tous ces pseudos intellectuels que vous citez .
Merci pour votre article .