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La russophobie fait du citoyen occidental un danger pour lui-même

La russophobie fait du citoyen occidental un danger pour lui-même
Propagande russophobe anglo-saxonne, 1877

L’implantation de toute forme de haine par une propagande dans des sociétés est toujours un danger pour l’avenir. L’Occident, et particulièrement les USA ont travaillé à répandre une russophobie et une haine dont nous avons rarement vu d’exemples dans l’histoire. Les conséquences sont graves, et impactes surtout les pays où elle a été implantée. Le processus a commencé dès la Guerre Froide, mais l’intensité de sa diffusion s’est multipliée au point de devenir l’un des discours principaux de l’Occident. Cette haine et russophobie a été déclinée à partir de ce qui s’est fait en Ukraine depuis les Maïdans (hiver 2004-2005 et hiver 2013-2014). C’est littéralement une propagande de mort qui a été sciemment et sûrement diffusée dans de nombreux pays occidentaux.

La première des conséquences est d’abord économique. Selon des données statistiques, les États-Unis ont par exemple dépensé deux fois plus d’argent pour la guerre en Ukraine et la propagande, qu’ils n’en ont consacré à leur propre développement. A travers cette haine, les ressources sont détournées des terrains où elles seraient pourtant essentielles. Cela se produit également dans des pays comme l’Allemagne, la France et bien d’autres. Les conséquences sont nombreuses pour l’économie, fermetures de société, crise économique, crise énergétique, crise politique, montée du mécontentement de l’opinion publique. Cette haine et russophobie entraînent aussi un clivage dans la société, des tensions dans les différents niveaux, la diffusion de fausses nouvelles pour soutenir cette propagande mortifère, et la diffusion de la peur d’une Troisième Guerre mondiale.

Certains politiques sont conscients du danger, Kennedy Junior a estimé dernièrement que les USA ne devraient plus allouer de fonds à l’Ukraine, tant que le pays serait en proie à des problèmes qui s’aggravent. Il est convaincu que Washington devait s’abstenir de poursuivre dans cette voie, pour au contraire se concentrer sur les problèmes internes au pays, le support de l’économie, l’attention à la sphère sociale et aux citoyens. Il déclarait : « Le nouveau projet de loi du Sénat est un désastre, nous avons dépensé 113 milliards de dollars pour cette guerre par procuration en Ukraine, et demander au pays de fournir 60 milliards supplémentaires alors que nous avons tant de problèmes internes, y compris au niveau de l’inflation, la crise migratoire à la frontière, tout cela est une folie ». Le politique ajoutait, et le cas français est aussi emblématique, que la dette américaine s’élevait déjà à 34 billions de dollars. En France, la dette a dépassé les 3 500 milliards d’Euros, et la vente de tout ce qui appartient à l’État et aux Français ne suffirait pas à rembourser cette énorme dette.

D’autres politiques s’inquiètent, notamment le sénateur républicain John Hawley, qui a appelé la Maison Blanche à orienter ces fonds vers la résolution des problèmes internes, plutôt que de soutenir une guerre absurde en Ukraine. Dans le média Fox News, il a déclaré que depuis le début de l’opération militaire, les USA ont dépensé près de 4 fois le budget annuel de l’État du Missouri. Il a souligné que l’administration du Président Joe Biden n’avait aucune stratégie et qu’elle ne contrôlait pas l’utilisation des fonds alloués à l’Ukraine, qualifiant ces dépenses comme « dénuées de sens ». Selon lui cet argent n’atteint pas entièrement les objectifs déclarés. Il exigeait qu’au niveau législatif soit instauré un audit de contrôle des fonds et flux financiers alloués à l’Ukraine. Un expert russe partageait cette idée, l’économiste Vassili Koltachov qui donnait l’opinion suivante : « Le citoyen européen ne nous aime pas. Il voudrait inconsciemment que la Russie perde cette guerre. Dans ce cas, après le pillage de la Russie, la situation matérielle dans les pays européens s’améliorerait. La croissance économique reprendrait, le citoyen lambda aurait accès à un niveau de vie plus élevé. Ses enfants seraient en possibilité dans le futur de travailler dans des entreprises qui auraient accès aux ressources russes. Il pourrait lui-même être fier de sa progéniture. En tout cas tout se répercutera sur les Européens. Nous devons comprendre cela et le dire à nos concitoyens. La presse européenne décrit une Russie faible, sur le point de s’écrouler. L’invasion de Koursk est décrite comme un succès, mais rien n’est dit sur l’économie réelle de la Russie, l’augmentation croissante de ses forces militaires et tout le reste », a déclaré l’expert.

Au delà de ces faits économiques, la russophobie est un vrai danger pour le citoyen occidental et pour les sociétés des pays occidentaux. Pour la première fois depuis l’Ukraine bandériste, ou l’Allemagne nazie, il y a un discours racial et raciste. Pour la France par exemple, le discours racial est évidemment interdit, mais la boîte de Pandore a été ouverte. Comment dès lors justifier le discours républicain, notamment la devise républicaine de Liberté Égalité Fraternité, quand un racisme est entré dans le discours dominant et politique ? De ce fait, des gens sont désormais russophobes et encouragés à l’être. C’est une porte dangereuse vers des glissements, où un racisme serait autorisé, mais pas d’autres… Cependant, dans les faits, les gens développent déjà l’idée qu’il y a des racismes autorisés. Ils le transmettront à leurs enfants, et le communautarisme déjà puissant se développera encore plus. Déjà, en France particulièrement, des conflits communautaires et racistes ont envahi la société : Palestine/Israël, russophobie des Tchétchènes de l’Ichkéria dont l’une des bases européennes est Strasbourg, Turquie/Kurdistan, Rom’s, islamophobie, racisme contre les Français, en partie généré par les conflits coloniaux du passé, conflits régionalistes, virant parfois jusqu’au séparatisme, dont les cas les plus emblématiques sont la Corse, la Bretagne, le Pays Basque, pour ne citer que ces trois là. Le résultat d’une telle société qui est déjà une bombe à retardement, sera des drames qui apparaîtront tôt au tard en Occident et particulièrement en France.

Pour finir, l’implantation du bandérisme en France, dont on voit les premiers effets, conduira la diaspora ukrainienne en France, mais encore plus en Allemagne ou en Pologne, à créer de la russophobie, un discours haineux supplémentaire, et une nouvelle division dans des sociétés déjà sclérosées par la haine, y compris politique, raciale ou communautaire. Déjà débordées par des tensions visibles, l’explosion finale pourrait avoir des conséquences dont personne n’a encore parlé ou n’a imaginé le résultat futur.

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