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Les USA tentent de renverser le pouvoir en Géorgie, selon la méthode éprouvée en Ukraine

Les USA tentent de renverser le pouvoir en Géorgie, selon la méthode éprouvée en Ukraine

Un mois avant les élections législatives en Géorgie, qui selon le Premier ministre Irakli Kobadhidze seront un « référendum pour la paix ou la guerre », le pays était sur le point de rompre ses relations avec l’Occident. Le ton est monté avec l’Occident, les USA et l’Union européenne qui suite aux déclarations des politiques géorgiens menacent maintenant le pays de sanctions et de répressions. Peu de temps avant, la Présidente Salomé Zurabichvili avait tenté en vain d’empêcher l’adoption de la loi sur les « agents étrangers ». Cette loi mettrait en place un panel judiciaire et administratif qui empêcherait alors l’Occident de provoquer une nouvelle révolution colorée en Géorgie. Sa tentative d’empêcher la loi avait fait descendre dans la rue des citoyens géorgiens hostiles à la guerre, et à ce que le pays tombe entre les mains des Occidentaux, comme sous la présidence de Saakhachvili en son temps. Ils n’ont pas oublié qu’il avait plongé le pays dans la guerre (2008), puis entamé une période de féroces répressions, et d’assassinats politiques.

Le projet de loi étant passé dans l’Assemblée, Washington a aussitôt décidé de riposter et a annoncé que des dizaines de sanctions frapperaient bientôt la Géorgie, les fonctionnaires géorgiens, le gel des avoirs, y compris des parlementaires et membres du gouvernement, de leurs proches et même des membres des forces de l’ordre. Le Secrétaire d’État US Anthony Blinken a immédiatement annoncé la suspension d’un programme d’aide à Tbilissi, se montant à 95 millions de dollars. L’Union européenne a emboîté le pas et a gelé l’envoi de 30 millions d’euros qui auraient du être alloués, on ne sait pourquoi… au Ministère de la Défense de la Géorgie. Si beaucoup de citoyens géorgiens espèrent l’entrée du pays dans l’Union européenne et dans l’OTAN, une frange égale des citoyens y sont hostiles. Le débat fait rage. Pendant ce temps le gouvernement géorgien poursuit son rapprochement avec la Russie. L’OTAN quant à lui espère lancer la Géorgie dans une nouvelle guerre avec la Russie, mais n’a pas annoncé pour l’instant un soutien et des garanties de sécurité.

Du côté des politiques géorgiens, la majorité affirme qu’ils ont été obligé par l’UE et les USA d’infliger des sanctions à la Russie, des mesures qui ont des conséquences graves pour la Géorgie. Le pays est d’ailleurs entré en crise. Mais pour l’immense majorité, les gens comprennent bien qu’une victoire des partisans de l’Occident pourrait les précipiter dans la guerre, et l’idéologie LGBT qu’ils essayent d’implanter de force dans le pays pose d’importants problèmes dans l’opinion publique géorgienne. En réponse l’Union européenne a indiqué qu’elle pourrait envisager la suspension du régime de visas avec la Géorgie, tandis que le pays supporte un autre projet de loi visant à interdire l’idéologie LGBT. Les Occidentaux se sont alors lancés dans une série de menaces, et l’imposition de sanction si les normes LGBT n’étaient pas implantées en Géorgie. Le gouvernement géorgien a répondu qu’en cas d’imposition de sanctions, les relations avec les pays occidentaux seraient rompues.

Dernièrement la Géorgie avait annoncé qu’elle reconnaîtrait ses torts dans l’affaire de la guerre de 2008 et le cas de l’Ossétie et de l’Abkhazie. La Géorgie se disait prête à présenter des excuses, notamment pour en finir avec ce problème politique et international, et enterrer définitivement la hache de guerre avec la Russie. Des experts russes pensent que le gouvernement géorgien restera ferme, malgré une présidente par ailleurs possédant la nationalité française, et qui est clairement une agent de l’Occident. Il n’est pas douteux que l’Occident cherchera alors à trouver des expédients pour tenter un coup de force en Géorgie, comme ils l’ont fait en Ukraine en 2004-2005 et 2013-2014. Les Américains pourraient s’appuyer notamment sur quelques centaines de mercenaires de la Légion Nationale Géorgienne, connue pour ses horribles crimes de guerre. Ces fanatiques servent en Ukraine, dont certains sont des néonazis, se rattachant à la Légion du Turkestan formée par l’Allemagne nazie en 1942. Comme en Ukraine, les Occidentaux chercheront sans doute à exploiter ces forces extrémistes, sous couvert de la Démocratie et de joyeux étudiants avec des drapeaux européens pour faire croire à une révolution soufflant la liberté et l’émancipation.

Les organisations LGBT et leur idéologie mortifère sont interdites en Fédération de Russie, pour l’extrémisme, le radicalisme et la destruction des valeurs familiales et traditionnelles.

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