On connaît tous de cette chanson des Pet Shop Boys, reprise des Villages People « Go West ». En 2024, on pourrait facilement russifier le contexte et chanter « Go East, life is peacefull there ».
En effet, on pouvait probablement parler de « monde libre » à l’Ouest il y a plusieurs décennies, ce ne semble plus être le cas quand on voit l’impasse dans laquelle s’enferme l’Occident :
Crise COVID délirante et totalitaire, terrorisme médiatique, doxa et pensée unique, manipulation des masses, criminalisation des dissidents, valeurs morales inversées, destruction identitaire individuelle et collective, immigration massive de remplacement, valeurs « woke »infiltrées partout et sponsorisées par les services publics, économie aux abois, étranglement fiscal, manque de perspectives, caste politico-médiatique incestueuse et hors-sol qui travaille contre les français et qui se reproduit dans les même centre de décisions (Paris), perte de souveraineté politique, économique et monétaire…
La liste est longue et n’en finit pas !
« together, we will go away »
Ironie de l’histoire, les choses semble s’inverser…
Alors que notre grand voisin de l’Est balaie les dernières cendres des ravages de la fin du communisme, et ouvre pleinement ses ailes, ou plutôt ses pattes d’Ours, l’occident et plus précisément l’Union Européenne (certains diront « UE-RSS »), entrent dans une ère sombre, une sorte de néo-soviétisme sauce américaine : un système qui ne marche plus, mais tout le monde fait semblant d’y croire.
Et le poisson pourrissant d’abord par la tête, des habitants des pays occidentaux ; encore attachés à certaines « valeurs » et effrayés par le basculement de leurs sociétés, se voient offrir par « Saint Vlad’ » une opportunité d’échapper à cet asile à ciel ouvert…
La question est donc : quelle solutions, quelles perspectives pour les populations de France, d’Europe, qui ont une certaine lucidité dans l’analyse de la situation et qui ne ne valident pas les visions et les projets de leurs pseudo-élites ?
« life is peacefull there »
La Russie de 2024 est-t-elle le nouveau « Far-East », un eldorado comme l’était l’Amérique il y a un siècle ?
En tout cas, contrairement à l’Occident qui est visiblement dans une phase de faiblesse ; la Russie vit actuellement un moment fort de son histoire, ce qui provoque une grande attraction, une grande fascination ; la Russie étant le seul pays européen en pleine « bourre » économique malgré 20 000 sanctions occidentales…
Est-il donc raisonnable pour un occidental « lambda » de penser à se « relocaliser » en Russie ?
Quelle que soit votre situation et qui vous êtes ; que vous soyez un jeune libre de toute attache dans la vingtaine, un trentenaire ou quadra expérimenté, un retraité, un homme, une femme, un couple, une famille avec enfants, la Russie a probablement des opportunités pour vous si vous remplissez certaines conditions et si vous avez une minimum d’esprit d’aventure. Et ce n’est que le début…
Partager les valeurs traditionnelles de la Russie moderne…
D’abord et avant tout ; (faut-il le préciser ?) un accord de principe avec les valeurs de la Russie d’aujourd’hui semble être la base, c’est d’ailleurs la raison d’être de ce visa.
Rappelons que ce visa en est à son lancement ! Actuellement, ce sont les pionniers… Si les autorités russes considèrent que l’expérience est concluante, ce peut être le début d’une belle histoire pour des milliers de personnes…
Vu la situation globale actuelle tendue, ceux qui sollicitent ces visas actuellement sont des aventuriers qui n’ont pas peur d’être à contre-courant. Mais ces candidats à une vie meilleure ouvrent la voie à un courant qui pourrait devenir majoritaire et la norme.
Une bonne chose avec le fait de se lancer dans un changement de pays est de connaître un minimum ce pays. Chacun a ses raisons, son histoire, ses désirs, ses motivations, ses besoins, mais aussi ses limites, ses fantasmes, ses peurs aussi…
Une ou des visites touristiques au préalable est sans doute pertinent. Pour « sentir » le pays, les gens, la société. Voir si vous vous y sentez bien « à priori »…
Partir, c’est mourir un peu
La France n’ayant jamais été réellement un pays d’émigration, de nombreux questionnements et inquiétudes peuvent exister chez les français.
Ensuite, il faut un projet et dépasser ses peurs.
Pour les français dissidents, les principales interrogations sont :
– Le climat en Russie, peu de français connaissent 6 mois d’hiver intense.
– La langue russe, impossibilité de communiquer facilement si vous n’avez pas étudié sérieusement le russe.
– Être isolé socialement, sans communications.
– Vais-je supporter de quitter ma famille et mes zones de confort ?
– Suis-je « adaptable » à la société russe ?
– Que faire professionnellement ? Quelles ressources financières ? La société russe a t elle besoin de moi ? Puis-je y trouver ma place ?
– Venir d’un pays considéré « inamical et hostile » n’est pas très motivant, on peut alors se retrouver « le cul entre deux chaises », on a pas forcement envie de tout couper avec son pays d’origine.
– Être un « immigré » n’est jamais un idéal : Que vais-je « gagner » ? Que vais-je « perdre » ?
– Comme dissident idéologique, ne vaut il pas mieux rester dans son pays et se battre plutôt que « fuir » ?
Au final, chacune de ces inquiétudes peuvent trouver une solution, pour peu que l’on soit réellement motivé à vivre en Russie, de façon temporaire ou permanente.
« Together, we will learn and teach »
Une fois que l’on sait pourquoi on part, il faut savoir pourquoi on arrive…
Car une chose est sûre, vouloir quitter l’occident décadent ne suffit pas. Il est important de travailler ses capacités d’adaptations, avoir un projet personnel ou professionnel, trouver des ressources financières, apprendre la langue russe, appréhender votre nouvel environnement. Pourquoi ne pas enseigner ce que vous savez faire ?
Renseignez-vous, prenez de l’information, faites-vous accompagner si vous en ressentez le besoin. Vous trouverez facilement sur internet des intermédiaires sérieux pour de l’aide aux démarches administratives. On peut citer, entre autres « Le Frussien », « Tomasovitch », ou « Charles en Russie ». Rien ne vous empêche non plus d’agir seul, certaines personnes préfèrent avoir cette satisfaction dans des environnements difficiles. C’est plus compliqué, mais cela fait encore plus travailler votre adaptabilité.
Pour une telle démarche ; il sera nécessaire d’avoir l’esprit aventureux, l’esprit de débrouillardise, d’être dans un état d’esprit de recherche de solution, de savoir réagir à une porte fermée (passer par la fenêtre?).
Moins regarder vers Washington et plus vers Moscou
On connaît les liens actuels transatlantiques forts, mais un océan nous sépare. Est-t il encore pertinent d’être influencé par le modèle des États-Unis d’Amérique ? À l’Est une terre immense nous appelle ; un peuple qui partage énormément avec la culture française. Nous pourrions y aller à pieds…
Français et Russes, nous sommes l’Alpha et l’Oméga du continent européen, nous sommes l’Est et l’Ouest, nous sommes le même peuple européen.
Non pas que nous devrions « choisir » un camp ou l’autre, mais il est clair que l’intérêt réel pour la France et pour un français (si nous étions effectivement une nation souveraine et indépendante) serait de cultiver des liens forts avec la Russie et les Russes. Liens amicaux, touristiques, économiques, énergétiques, industriels… Nous n’avons que des avantages à plus regarder vers Moscou et nous n’avons réellement aucun conflit d’intérêt avec la Russie, aucun litige historique, sauf à remonter à Napoléon ou la guerre de Crimée !
À moins que nous les menacions, les Russes aiment par défaut et naturellement la France, son histoire, sa langue. Et les français sont fascinés par l’immensité russe et ont tout à apprendre.
Donc, les positionnements actuels des autorités françaises en disent long sur notre niveau de souveraineté et d’indépendance.
Pour toute personne ou toute famille un peu aventureuse ; participer au visa idéologique russe est un geste fort d’affirmation.
Bruno Bardiès
2 Comments
Je comprends la démarche de ceux qui partent mais en tant que descendant d’une lignée de résistants , je préfère rester au pays et essayer à ma façon de nous débarrasser de l’occupant actuel.
Bonjour
Oui , très intéressant , à étudier sérieusement !