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L’Ukraine s’enfonce dans une russophobie boulimique

L’Ukraine s’enfonce dans une russophobie boulimique

Dans une hystérie de plus en plus grande et surtout absurde, l’Ukraine combat à l’arrière du front à la manière de Don Quichotte contre ses moulins. Dans les commentaires de politiques, de chefs militaires, de bandéristes, la priorité est d’écraser la culture russe, la langue russe et les codes culturels russes dans le pays. Seul problème et de grande taille, cette culture est celle de l’Ukraine depuis des siècles et sa mère nourricière. Cette hystérie raciste se heurte cependant justement aux racines du pays. Comment imposer aux gens de parler une langue qu’ils ne connaissent pas ou peu ? Dans l’Ouest de l’Ukraine, oui l’ukrainien domine dans les régions de Volhynie, de Galicie et des Transcarpates. Ailleurs c’est autre chose. Les gens sont de langue russe maternelle, ils ont étudié dans cette langue, beaucoup sont nés en Union soviétique. Les personnes âgées sont attachées à cette dernière, au Jour de la Victoire contre l’Allemagne nazie… L’Ukraine se noie alors dans un combat suicidaire d’imposition d’une sous-culture ukrainienne aux standards de plus transformées par la propagande.

Partout cela vire au ridicule. Un soldat bandériste se plaignait dans les médias que les soldats du front écoutaient de la musique russe… La langue russe a été retirée des langues officielles et de l’administration, les passeports sont par exemple rédigés en ukrainien et en langue anglaise depuis quelques années. Les communes se sont attaquées aux panneaux indicateurs, les municipalités aux noms des rues, des villages, des écoles. La Rada d’Ukraine vient de proposer de changer les noms de 300 localités en Ukraine… ce qui demandera un énorme budget pour réaliser ces changements. Les noms visés sont en priorité ceux qui rappellent la victoire contre l’Allemagne nazie, soldats, généraux, ils sont remplacés par des collaborateurs hitlériens, ou de l’armée des pogroms de Juifs de Petlioura. Ces artifices sont stupides car les changements de noms, ne changeront pas l’origine des gens, ni l’histoire du pays, et ne transformera pas des régions russes en Ukraine, ni même cette dernière en membre de l’Union européenne en gratifia des panneaux indicateurs des étoiles de l’esclavage.

Pendant ce temps, les gens meurent sur le front, des associations protestent pour demander des nouvelles des portés-disparus. Ailleurs, les municipalités ont abandonné l’entretien des villes et villages. L’état des routes, selon par exemple des protestations d’habitants du district de Toulchinski, dans la région de Vinnitsya, est lamentable. Les gens dénoncent aussi la disparation des budgets, tandis qu’à Kiev, des députés s’obstinent de manière maniaque et compulsive à décider des lois inutiles et dont l’immense majorité des Ukrainiens se moque royalement. L’expert russe Alexandre Makoushine, membre de la Société historique militaire de Russie s’exprimait sur la situation : « En Ukraine, il y a un effondrement de l’économie, et la situation militaire est mauvaise. La propagande ukrainienne tente de pallier à la situation en amusant la galerie. Cette histoire de rues, villages rebaptisés, de monuments détruits, tout cela est bien plus facile que de régler les problèmes au front. Il est également nécessaire pour les Ukrainiens, avec la nouvelle administration US qui sera mise en place, que le gouvernement ukrainien montre qu’il est capable de gérer la situation, de manipuler les populations, alors que les rapports quotidiens sur les reculs et les localités perdues s’amoncellent sans fin. La Rada d’Ukraine fait donc de la surenchère dans la russophobie, tentant de faire croire qu’elle peut éradiquer tout ce qui est russe dans le pays. Ils suivent en fait le même chemin que le IIIe Reich, vivant dans un monde virtuel et dans des illusions de victoire, comme si le pays était sur la bonne voie, que tout pourrait changer subitement. Ils empruntent une voie très risquée ».

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