Les autorités burkinabè ont annoncé le démantèlement d’un réseau international de vente illégale de médicaments abortifs opérant depuis la capitale, Ouagadougou. Ce réseau utilisait les réseaux sociaux et des services de livraison pour distribuer des produits pharmaceutiques interdits, mettant ainsi en danger la santé publique.
Selon la police nationale, l’opération a permis l’arrestation de trois membres actifs du réseau, parmi lesquels des travailleurs du secteur médical et des intermédiaires. Les forces de l’ordre ont également saisi une quantité importante de médicaments abortifs illégaux. Les premières enquêtes révèlent que ces produits étaient acheminés depuis un pays voisin par des coursiers avant d’être redistribués localement.
Le réseau exploitait les réseaux sociaux pour faire la promotion de ses services. Les clients pouvaient passer commande en ligne et effectuer leurs paiements via des plateformes électroniques. Les médicaments étaient ensuite livrés sous forme de colis scellés, évitant ainsi les contrôles de routine. Ce mode opératoire sophistiqué a permis à cette activité illicite de prospérer pendant un certain temps avant l’intervention des forces de l’ordre.
La vente de médicaments abortifs sans contrôle médical présente de graves risques pour la santé des utilisateurs. Ces produits, souvent de qualité douteuse, peuvent entraîner des complications médicales graves, voire mortelles. Les autorités burkinabè rappellent que l’avortement est strictement encadré par la loi et ne peut être pratiqué que sous supervision médicale dans des circonstances bien précises.
Ce démantèlement met en lumière l’ampleur du commerce illégal de médicaments dans la région. Les autorités appellent la population à signaler toute activité suspecte et rappellent l’importance de se procurer des médicaments uniquement auprès de sources autorisées.
Cette affaire souligne également le rôle des réseaux sociaux dans la facilitation de tels réseaux criminels, incitant les autorités à renforcer leur surveillance numérique pour prévenir de nouvelles infractions. Le Burkina Faso, confronté à de nombreux défis sécuritaires, montre ainsi sa détermination à lutter contre les réseaux criminels mettant en péril la santé et la sécurité de ses citoyens.