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Nathalie Petainovna Loiseau et l’Ukraine brune jaunâtre

Nathalie Petainovna Loiseau et l’Ukraine brune jaunâtre
Photo de Teemo86 - Licence CC 4.0

Alors que les médias français n’ont jamais été aussi forts en mensonges et désinformations de toutes sortes, il en va de même aussi d’une forme d’hystérie collective qui s’est emparée d’une certaine classe politique française, ou même devrions-nous dire, de quasi toute la classe politique française. Parmi les plus énervés, lançant sans cesse des menaces et des imprécations toutes plus ou moins ridicules, il y a Nathalie Loiseau, un pur produit… de la sphère Macron nous venant par ailleurs tout droit de l’extrême-droite la plus dure. C’est ce genre de personnages qui aujourd’hui ont les manettes en main et il nous a paru intéressant de vous présenter un peu cette dernière, mais nous n’aurions pas assez d’une vie pour dresser le portrait de toutes ces personnalités de la galerie des horreurs. Alors même si nous plaisantons un brin, ne riez pas trop, car vous allez voir le tableau n’est pas reluisant !

Du GUD et de l’amour du Führer à la brillante carrière au Ministère des Affaires étrangères. Oui, oui, vous avez bien lu, Nathalie Loiseau, brave et brillante étudiante de l’Institut d’Études Politiques de Paris, avait fait ses premières armes dans un syndicat issu du GUD (Groupe Union Défense), qui se nommait gentiment l’Union des étudiants de droite (1984). Débarrassé des encombrantes mais significatives croix celtiques et autres insignes skinheads, Nathalie s’était ensuite glissée dans les oripeaux de l’élève modèle, alignant les succès et bientôt virant sa cuti pour des raisons de carrière à accomplir (faut bien remplir la gamelle et plutôt deux fois qu’une !). Elle s’était présentée sur une liste des élections européennes dès 1989, dans les rangs de la Nouvelle Droite, mais n’eut pas la chance de décrocher la bonne place assisse, terminant bonne dernière… Pas découragée pour un sou, elle déroula tranquillement une carrière diplomatique, passant de poste en poste, Indonésie, puis le Sénégal et le Maroc, elle se fit assez bien remarquer pour entrer dans le cabinet du ministre des Affaires étrangères Alain Juppet (1993). Son étoile alors ne fit que monter, puisqu’elle occupa bientôt le poste de porte-parole de l’ambassade de France aux États-Unis (2002-2007), donnant assez de preuves de son allégeance au système pour gravir bientôt quelques marches supplémentaires.

Des sommets du pouvoir à l’apparition de méthodes staliniennes inquiétantes. Car bientôt les dernières portes du pouvoir s’ouvrent à elle. Bombardée directrice des ressources humaines au ministère des Affaires étrangères et européennes (2009), directrice générale de l’administration du ministère des Affaires étrangères (2011), Directrice de l’ENA (s’il vous plait ! 2012), sa chance viendra du bonhomme Macron en recherche de tête vide aux dents longues, pas ou peu connues. La voilà dès lors Ministre chargée des Affaires européennes (2017), mais elle est rattrapée par des accusations d’avoir dixit « couvert des faits de violences et un système de créations de dépenses fictives à l’ambassade de France » mais aussi d’avoir déclenchée des persécutions sans nom sur les honnêtes personnes ayant dénoncées sa propension à « chiper » dans la caisse et autres malversations financières… Étrangement, la haute-fonctionnaire recevra dans l’affaire un droit de réponse et toute l’histoire fut ensuite vite enfouie sous un tapis, qui sont très épais dans l’administration française ! La débandade se poursuit lorsque Mediapart révèle son passé et ses débuts dans l’extrême-droite la plus dure (2019). Fidèle à ses valeurs… elle commence par nier, un peu comme Rebsamen en son temps avec l’affaire Erich Rebsamen. Acculée, elle finit toutefois par avouer son passé en jurant n’avoir jamais rien su, ni vu, comme Virenque !

Députée européenne et fidèle soutien de l’Ukraine nazie. Traînant désormais de lourdes gamelles clinquantes derrière elle, la brave fille ne se découragea toutefois pas en s’accrochant aux rideaux. Elle dut démissionner du gouvernement mais devînt tête de liste aux élections européennes sur liste LREM-Modem et fut enfin élue. Ce ne fut pas sans avoir au passage lancé des insultes et des agressions verbales virulentes, menaçant même de distribuer des paires de claques à répétition, notamment “au complotiste” Dupont-Aignan. Elle enchaîna de nouveau les bourdes en marchant en permanence sur des œufs et dut la mort dans l’âme renoncer à la présidence du groupe centriste au parlement, puis de celle des députés LREM. Il est vrai qu’elle avait eu l’intelligence de s’en prendre à… Angela Merkel (excusez du peu !). Mais elle obtint, vu sa grande expérience militaire, experte en stratégie, en tactique et autres manœuvres, d’être nommée présidente de la sous-commission sécurité et défense du Parlement européen, puis coordinatrice du groupe européen renaissance (un aréopage d’écumeurs de cocktails de la gauche démocrate et de libéraux centristes). L’apparition soudaine du point chaud du Donbass, oublié depuis longtemps de tous, propulsa toutefois la courageuse Nathalie au premier rang de la défense des pauvres, des orphelins, des fem… euh non pardon à la défense des nazis héroïques de l’Ukraine !

Depuis en effet plusieurs jours, avec l’ensemble du groupe Renaissance Renew Europe, elle affiche sur son twitter le slogan et cri de ralliement des ultranationalistes et nazis ukrainiens : « Slava Ukraini ».  Cet horrible cri de mort fut crié par des foules énormes appelant au meurtre des « moskals », mais aussi pendant les massacres d’Odessa, de Marioupol, de Kommunar et de tous les villages martyres du Donbass, sans parler des victimes assassinées pendant le Maïdan. Quel parcours Madame Loiseau ! Un retour aux sources ? Comme si finalement l’attirance magnétique des croix gammées et autres symboliques guerrières vikings ne pouvaient pas sortir si facilement d’une vie remplie d’honneurs bien peu mérités. Il est à parier, que vous n’aurez pas fini, mes chers compatriotes français, d’entendre ahaner et gesticuler Nathalie Loiseau, pour tenter d’entraîner la France dans la guerre et le meurtre, en regrettant le bon temps où l’armée ukrainienne massacrait des civils à tour de bras dans le Donbass.

Laurent Brayard

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3 Comments

    Bonjour Laurent.
    Une interlocutrice non valable , je ne vois qu’ une place pour ses idées nauséabondes : dans les poubelles de l’ histoire !

    Est-il vraiment utile de s’en prendre à cette petite bonne femme totalement insignifiante ? Je ne connaissais pas son passage au GUD et son adhésion à la Nouvelle Droite. En revanche, son passage chez Juppé (et pas Juppet) dénote un tropisme gaulliste sans doute passager. Votre jeu de mots supposé sur Pétain est de ce fait incongru.

    Oui à mon avis pas la peine de s’acharner sur elle dans le titre, la photo suffit. D’autant plus que là maintenant l’Ukraine aurait bien besoin d’un Pétain pour arrêter les frais.

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