Bien que la RPD et la RPL (Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk) dénoncent depuis longtemps les méthodes terroristes de Kiev, les événements de ces derniers jours (découverte d’une attaque chimique, tentative d’attentat en RPD, et meurtre de Daria Douguina en Russie) montrent définitivement et sans aucun doute possible que l’Ukraine mérite d’être qualifiée d’État terroriste.
Cela fait longtemps que pour ma part je qualifie l’Ukraine d’État terroriste. Rien que les bombardements de terreur contre la population civile du Donbass depuis huit ans, les assassinats de plusieurs commandants (Guivi et Motorola entre autres), et du chef de la RPD, Alexandre Zakhartchenko, les tentatives échouées d’attentats terroristes, et les lâchers de grenades et autres engins explosifs depuis des drones, y compris sur des enfants suffisaient à accoler ce qualificatif à l’Ukraine post-Maïdan.
Mais puisque l’Occident ne dit rien face à tout cela, se rendant ainsi complice du terrorisme d’État de l’Ukraine, Kiev a poussé de plus en plus loin sa logique terroriste, jusqu’à utiliser une arme chimique contre les soldats russes, et à assassiner Daria Douguina, la fille d’Alexandre Douguine, sur le territoire russe. Dans le même temps, un apprenti terroriste ukrainien s’est rendu de lui-même aux services de renseignement de la RPD, révélant que l’Ukraine a décidé de mener un attentat terroriste sur le territoire de la République au moment du référendum d’intégration à la Russie.
Ainsi, le 20 août 2022, on apprenait par le ministère russe de la Défense, que fin juillet, des militaires russes installés près de Vassilievka, dans la région de Zaporojié, ont été emmenés dans un hôpital militaire avec des signes d’empoisonnement grave. Les examens, vérifiés par des spécialistes de l’Institut principal de recherche et d’essai de la médecine militaire du ministère russe de la Défense (Saint-Pétersbourg), ont confirmé que les soldats russes avaient été explosés à la toxine botulique de type B.
La Russie a décidé d’envoyer toutes les analyses montrant l’empoisonnement de ses soldats à l’OIAC (Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques), afin de prouver que l’Ukraine a utilisé une arme biologique (donc interdite) contre l’armée russe, au risque de contaminer aussi des civils. Si l’OIAC se tait sur cette affaire, cette organisation finira alors définitivement de se discréditer en montrant ouvertement son double standard.
Le lendemain de cette annonce, la journaliste Daria Douguina, la fille du célèbre philosophe Alexandre Douguine, était assassinée dans l’explosion de sa voiture en région de Moscou. Très vite, le FSB découvre que celle qui a perpétré l’attentat est une Ukrainienne, Natalia Vovk, qui en plus d’avoir fait partie du régiment néo-nazi Azov, travaille pour les services secrets ukrainiens.
Afin de brouiller les pistes, cette dernière est arrivée en Russie avec sa fille de 12 ans, Sofia Chabane, qu’elle a entraînée avec elle dans son attentat terroriste, lorsqu’elle a installé une bombe sous la voiture de Daria Douguina lors du festival « Tradition ». La femme et sa fille ont fui vers l’Estonie le jour même du meurtre.
Bien sûr Kiev a essayé de faire croire de manière pitoyable qu’elle n’était pas responsable du meurtre de Daria Douguina. Sauf que les réjouissances publiques de sa mort côté ukrainien disent le contraire, et surtout ses tentatives pour se dédouaner sont tellement nulles qu’elles finissent par pointer l’Ukraine du doigt.
Ainsi on a eu droit à l’excuse du mari (ou de son frère selon les versions) de la meurtrière qui serait soi-disant listé sur Mirotvorets pour avoir organisé le référendum à Marioupol en 2014. Sauf que ce n’est pas lui, résultat la chaîne ukrainienne Telegram qui avait sorti cette information (reprise par UNIAN sans aucune vérification) a dû faire un démenti et s’excuser.
Ensuite, Volodymyr Zelensky a essayé de faire croire que Kiev n’avait rien à voir avec tout ça car prétendument Natalia Vovk ne serait même pas Ukrainienne. Sauf que son billet militaire prouvant son appartenance à la Garde Nationale ukrainienne, trouvé par le FSB, contredit les propos de Zelensky.
D’ailleurs fait intéressant sur son billet militaire, elle est inscrite sous le nom de Chabane et non de Vovk. Il y a fort à parier que c’est ainsi qu’elle a réussi à entrer en Russie en juillet 2022, en utilisant son autre nom, celui qui n’était pas rattaché au régiment Azov.
Malheureusement, Daria Douguina n’est pas la première journaliste assassinée par Kiev depuis le Maïdan, et voir les tentatives pitoyables de certains pour justifier son meurtre en déformant totalement les propos qu’elle a tenus (ou ceux de son père) pour la faire passer pour une apologiste du génocide des Ukrainiens, me donne juste envie de vomir.
Et beaucoup d’autres auraient pu eux aussi mourir dans un attentat terroriste, en RPD lors du futur référendum d’intégration à la Russie, si l’homme chargé de cette sale besogne n’avait pas renoncé à accomplir sa mission et ne s’était pas dénoncé aux services de renseignement (MGB) de la République. Fait intéressant, c’est la République Tchèque qui a entraîné cet homme pour mener cet acte terroriste qui aurait fait de nombreuses victimes civiles.
Tout cela révèle que non seulement l’Ukraine est bel et bien un État terroriste, mais ses sponsors occidentaux sont du même acabit. Et cela montre que la Russie n’a pas d’autre choix pour assurer sa sécurité et celle de ses citoyens que de mener son opération militaire spéciale en Ukraine à bien, afin de ne plus avoir un État terroriste à sa frontière.
Christelle Néant