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Bataillon Lvov, gestapistes, bandéristes et chasse aux résistants

Bataillon Lvov, gestapistes, bandéristes et chasse aux résistants
Photo prise par des membres du bataillon dans leur œuvre de mort dans le Donbass en 2014

Voici un nouvel historique d’une enquête quasi inconnue de l’armée ukrainienne, le bataillon de police spéciale Lvov, appelé par l’Ukraine pudiquement, bataillon de patrouille de police… L’unité fut formée pour participer aux rafles et répressions dans le Donbass, chasser les résistants et les activistes des républiques insurgées de Lougansk et Donetsk. Il était toujours actif en avril 2022, et fait partie typiquement des unités qui furent utilisées dans les massacres du début de l’agression des populations du Donbass en 2014-2015, mais aussi pouvant potentiellement être utilisée dans des opérations de désinformations telles que celles que nous avons vu à Boutcha, ou encore à Izioum.

Une formation poussive et inadaptée. Le bataillon de police spéciale et de représailles Lvov, fut l’un des premiers formés par le Ministère de l’Intérieur, qui ordonna la création de différentes unités de genre dans toute l’Ukraine (16 avril). Officiellement, il était déjà créé le 18 avril, avec pour but premier « la protection des droits, des libertés et des intérêts légitimes des citoyens, de la société, et de l’État, contre les organisations criminelles, illégales et le maintien de l’ordre et de la sécurité publics dans la région de Lvov ». Il s’agissait évidemment d’un mensonge, car l’idée de la formation de cette unité, comme toutes les autres du Ministère de l’Intérieur (dont le bataillon Azov), était bien de les lancer dans le Donbass et dans l’Est de l’Ukraine pour écraser la résistance des Russes ethniques et des insurgés républicains. La sélection de départ fut beaucoup plus sévère que dans les autres oblasts de l’Ukraine. Il fut demandé de recruter des hommes de 20 à 35 ans, seulement, et aussi des hommes n’ayant pas de casiers judiciaires. Mais dans les faits, au moins pour le premier curseur, cela ne fut pas respecté. L’idée était aussi d’attirer dans ses rangs, les policiers à la retraite, douaniers, anciens soldats et autres personnes possédant une expérience similaire. Les premiers pas du bataillon furent toutefois catastrophiques. N’ayant pas de casernes ou locaux à leur attribuer, ils furent envoyés dans un camp en plein air sous des tentes. Les hommes furent laissés pendant plus d’une semaine, sous des pluies battantes, n’ayant ni uniformes, ni chaussures militaires, ni équipements (fin juin 2014). En colère, environ 60 volontaires décidèrent de quitter l’unité avant même sa formation (27 juin). L’effectif de croisière qui fut atteint par la suite était de 250 hommes environ. Ils furent finalement tous envoyés en formation dans l’Académie de la Police Nationale, à Lvov (juillet). Les hommes furent entraînés au tir de fusils d’assauts et de pistolet Makarov. L’entraînement se limita à la garde de contrôles fixes routiers, de traques des « terroristes » en zone urbaine, ou de battues dans les forêts (dans l’idée qu’il faudrait aller chercher les insurgés dans des maquis, après avoir écrasé le gros de la rébellion). Après quelques jours d’entraînement, le bataillon fut rassemblé et prêta le serment au peuple ukrainien, un héritage du bandérisme et du serment à Adolf Hitler, qui était l’usage dans l’armée de l’UPA (12 juillet).

Dans la fournaise de Debaltsevo à la chasse aux résistants du Donbass. Il fut envoyé rapidement dans le Donbass (24 juillet). A cette époque l’Ukraine lançait une grande offensive, dénommée aujourd’hui la bataille des Frontières, qui avait pour but d’encercler Donetsk et d’atteindre la frontière russe pour couper le soutien venant de la Russie. L’autre objectif était de couper en deux le territoire des insurgés et d’isoler l’une de l’autre les deux républiques populaires de Lougansk et Donetsk. Il fut dirigé vers l’ancien oblast de Lougansk avec mission de nettoyer les localités sous contrôle ukrainien. De ce fait, le bataillon est fortement suspecté de crimes de guerre, appuyant la police politique du SBU dans les terribles répressions que subirent le Donbass. Le bataillon fut ensuite dirigé vers le Sud, assurant le rôle de police militaire dans la région de Debaltsevo (hiver 2014-2015), où il subit des pertes sensibles dans la bataille du même nom. Ils furent finalement lancés en troupe d’assaut, pour tenter de tendre la main aux troupes encerclées dans le chaudron de Debaltsevo. Le bataillon fut ensuite renvoyé à l’arrière et retourna ensuite dans le Donbass. Il continua son travail de répressions et chasse aux résistants, d’abord dans la région de Konstantinovka (2015), puis de Slaviansk, et enfin de Marioupol (2017). Un conseiller du Ministre de l’Intérieur, Ivan Stoïko, et le commandant adjoint de la police de la région de Lvov, distribuèrent des insignes honorifiques aux policiers du bataillon, revenant d’une rotation (30 septembre 2016). L’unité stationna ensuite en permanence à Marioupol, où elle contribua à continuer à tenter de nettoyer la ville de ses éléments pro-russes (2017-2022). Les forces du bataillon qui furent pris au piège dans la ville furent anéanties dans le siège de Marioupol (printemps 2022), et ce qui en resta fut fait prisonnier par les Russes. J’ai découvert dans les ruines de la ville, durant l’un de mes reportages dans l’été 2022, une veste d’un policier ukrainien de la région de Marioupol, qui tenta de s’enfuir en civil. Il est fort possible que d’autres, notamment du bataillon Lvov tentèrent leur chance de cette façon. Ce qui restait du bataillon se trouvait sur le front de l’ancien oblast de Lougansk, où il fut partiellement décimé. Il semble que l’unité a été finalement remerciée (avril 2022), et les hommes versés dans d’autres unités, le fait reste à vérifier.

Des policiers de la Gestapo ukrainienne, hommes ordinaires faisant le sale travail. Les profils montrent essentiellement des fonctionnaires de police, qui étaient à la retraite ou en service. La zone de recrutement, Lvov, bastion et foyer historique du bandérisme, fit que beaucoup de ses hommes étaient contaminés par l’idéologie bandériste et néonazie. Ces gestapistes furent toutefois beaucoup plus discret que des bataillons de fortune, également de police spéciale, et jusqu’à présent nous avons peu d’informations sur son action dans la zone du Donbass. L’histoire finira par faire ressortir les témoignages, et je précise également que tout mon travail de recherches sur les torturés s’étant déroulé dans l’espace de la RPD, mes recherches n’ont pas concerné celle de la RPL. Et justement le bataillon y séjourna tout au début des plus fortes répressions, dans l’ancien oblast de Lougansk. On découvre toutefois dans les profils des biographies qui parlent d’eux-mêmes, les plus fanatisés d’entre-eux n’ayant on l’imagine aucune compassion pour les populations civiles du Donbass, sans parler du fait que le bataillon était constitué majoritairement de « vrais ukrainiens », ou plutôt de Galiciens.

Roman Borsakevitch (1990-), originaire de la région de Lvov, il servit un temps dans les forces de l’ordre du Ministère de l’Intérieur, sans doute pour son service militaire (vers 2008-2010). Bandériste convaincu et assumé, il participa aux violences et émeutes du Maïdan, et s’enrôla dans une compagnie d’autodéfense (hiver 2013-2014). Il s’enrôla dans le bataillon Lvov (printemps 2014) et déclara à la presse : « parmi nous, il y a beaucoup de militants du Maïdan, et même des anciens des compagnies d’autodéfense, ils ont tous décidé qu’aujourd’hui, les patriotes devraient porter des uniformes de la police » (12 juillet).

Roman Diakiv (?), originaire de la région de Lvov, policier de carrière, probablement au grade de capitaine, il fut nommé dans l’État-major du bataillon Lvov, poste qu’il occupa longuement (2014-2017).

Vladislav Domtchenko (15 novembre 1977-13 février 2015), originaire de la ville de Lvov, il fit des études professionnelles de mécanique. Il travailla ensuite comme vigile pendant de nombreuses années (1997-2014). Il s’enrôla dans le bataillon de police spéciale Lvov, y voyant là une opportunité. Bien qu’il dépassa l’âge demandé, le manque de volontaires décida de son enrôlement (août 2014). Il servait au grade de caporal de police et fut envoyé dans le Donbass. Il fut tué lors de la bataille du chaudron de Debaltsevo, lors d’un bombardement d’artillerie, le 13 février 2015. Son corps fut laissé sur le champ de bataille, les Ukrainiens ayant pris la fuite, et il fut porté disparu. Il fut ramassé par les républicains qui rendirent son corps à l’Ukraine. Il fut finalement identifié par l’ADN (juillet), et enterré à Lvov (22 juillet). Il laissait une veuve et fut décoré à titre posthume par le Président Porochenko (15 avril 2016). Une plaque commémorative fut installée dans son ancien internat (2 décembre), puis dans son lycée professionnel (30 décembre).

Igor Goumentchouk (25 février 1974-26 février 2019), originaire de Lvov, policier de carrière, il fut l’un des volontaires dans le bataillon de police spéciale Lvov (17 juin 2014), et fut envoyé dans le Donbass, servant au grade de sergent-chef de police. Il survécut à la bataille de Debaltsevo, et fit de nombreuses rotations entre Lvov et le Donbass, notamment à Marioupol. Il mourut d’une simple crise cardiaque alors qu’il se trouvait dans un poste de contrôle de la ville de Marioupol, le 26 février 2019. Il laissait une veuve et trois enfants (deux fils, une fille), et fut enterré dans sa ville natale deux jours après (28 février).

Ivan Iatseyko (?-), originaire de la région de Lvov, il s’enrôla dans le bataillon de police spéciale Lvov (2014), grade de caporal de police. Il fut envoyé dans le Donbass avec son unité. Après la réception d’une information, que des résistants du Donbass se cachait dans la région de Lissichansk, alors occupée par les troupes ukrainiennes, le bataillon Lvov fut envoyé pour éliminer les insurgés. Le groupe de tête tomba dans une embuscade meurtrière (16 août), où il fut blessé, ainsi que deux autres policiers, dont l’un mourut le lendemain.

Zoreslav Kaïnskiy (?-), originaire de la région de Lvov, ancien policier dans une brigade financière, il s’enrôla dans le bataillon Lvov. Il fut nommé chef de compagnie et commandant en second du bataillon (juillet 2014). Il était un sportif accompli, titulaire de plus de 40 médailles (jusqu’en 2016), pratiquant notamment les arts martiaux, mais aussi la course à pied, et la course d’obstacles. Il survécut à la bataille du chaudron de Debaltsevo (hiver 2014-2015), puis revînt à l’arrière à une date inconnue. Il participa à de nombreuses courses, semi-marathons et marathons. Par défi, pour compliqué l’exercice, il couru le semi-marathon de Lvov en portant un gilet pare-balles (2019), et battit le record d’Ukraine. Il fut mobilisé, étant alors major dans la police nationale (2022), envoyé à un poste inconnu.

Oleg Koubra (5 mars 1995-23 novembre 2015), originaire de la région de Lvov, bandériste et néonazi assumé, il faisait partie d’un club de fans ultras de football, de l’équipe de Lvov. Il s’enrôla dans le bataillon de police spéciale Lvov, grade de sergent de police. Il s’afficha au front avec des drapeaux de la sinistre armée de l’UPA, et portait en tatouage le Trizoub, de l’organisation bandériste du même nom. Il trouva la mort « dans des circonstances tragiques », le 23 novembre 2015, dans la région de Marioupol. N’ayant jamais été décoré à titre posthume, ce qui indique souvent en Ukraine, une mort honteuse, il est fort probable qu’il décéda lors d’un accident de voiture, ou lors d’un jeu idiot avec des armes, sous l’emprise de l’alcool ou de drogues. Une plaque commémorative fut toutefois installée dans son ancienne école. Ses camarades bandéristes mécontents qu’il soit écarté des honneurs officiels, décidèrent de le célébrer par une banderole. Elle fut déployée par des fans ultranationalistes de l’équipe de football de Lvov, qui déployèrent cette dernière lors d’un match. Elle portait l’inscription : « Oleg Koubra, les héros ne meurent jamais ». Les supporters ultras portaient aussi les couleurs de l’UPA, ainsi qu’une autre banderole avec un symbole antisoviétique.

Igor Lekhminko (18 novembre 1973-13 février 2015), originaire de la ville de Yavorov, célèbre pour sa base militaire où furent liquidés nombre de mercenaires étrangers (dont des Français), lors d’un bombardement de missiles russes (mars 2022), région de Lvov. Il s’enrôla dans le bataillon de police spéciale Lvov (août 2014), grade d’adjudant de police, et fut envoyé dans le Donbass. Il fut tué durant la bataille du chaudron de Debaltsevo, le 13 février 2015. Il laissait une veuve et un fils de 13 ans. Il resta longuement sur le champ de bataille et son corps fut rendu à l’Ukraine par les républicains. Il fut finalement identifié par l’ADN et enterré dans sa ville natale (28 mars 2015). Il fut décoré à titre posthume par le Président Porochenko (8 juin).

Vladimir Popovitch (16 mars 1989-17 août 2014). Originaire de la région de Lvov, il fit des études supérieures dans l’Université nationale des transports à Lvov, diplômé (2009). Il s’enrôla dans le bataillon de police spéciale Lvov (mai 2014) et fut envoyé dans le Donbass. Après la réception d’une information, que des résistants du Donbass se cachait dans la région de Lissichansk, alors occupée par les troupes ukrainiennes, le bataillon Lvov fut envoyé pour éliminer les insurgés. Le groupe de tête tomba dans une embuscade meurtrière (16 août), où il fut mortellement blessé, et deux autres soldats grièvement blessés. Il mourut à l’hôpital le lendemain, 17 août 2014. Le groupe de résistants réussit à s’échapper. Il fut très rapidement décoré à titre posthume par le Président Porochenko (21 août).

Evgen Poïbalskiy (?-), originaire de la région de Lvov, il s’enrôla dans le bataillon de police spéciale Lvov à une date inconnue.

Roman Rouschishine (1979-7 mars 2022), originaire de la ville de Sambor, région de Lvov, il servait comme sergent-chef dans le bataillon Lvov. Il se trouvait avec une patrouille de l’unité dans l’ancien oblast de Lougansk, lorsqu’il fut tué dans les combats de la marche en avant russe, le 7 mars 2022. Il laissait une veuve et trois enfants.

Taras Rouslanovitch (30 octobre 1987-14 janvier 2015), originaire de la région de Lvov, il fit des études secondaires et travailla ensuit dans le civil. Il s’enrôla dans le bataillon de police spéciale Lvov (31 mai 2014), grade de sergent de police, versé dans une section de reconnaissance. Il fut décoré d’un diplôme d’Honneur du Conseil régional de Lvov (20 décembre). Lors d’une reconnaissance, il fut abattu par un tireur d’élite insurgé, et mortellement blessé, il mourut le jour même, 14 janvier 2015. Il laissait une veuve et une plaque commémorative fut installée dans son ancienne école primaire (19 mars). Il fut ensuite décoré à titre posthume par le Président Porochenko (9 avril)

Vassil Solomitchouk (?-), originaire de la région de Lvov, il fut nommé dans l’Etat-major du bataillon Lvov, poste qu’il occupa longuement (2014-2018).

Dmitri Ternovy (?-10 février 1975), originaire de Tchernigov, il fit des études supérieures à l’Académie de la Police Nationale, et entra dans la police de l’administration des Impôts. Il fut nommé chef-adjoint du département de la sécurité intérieure, région de Tchernigov (2012). Il fut nommé, alors colonel, chef du département de la sécurité des chemins de fer dans la région de Donetsk (2014). Il se trouvait avec plusieurs officiers et soldats du bataillon de police spéciale Lvov, circulant dans deux voitures. Ils tombèrent dans une embuscade meurtrière, son véhicule sautant sur une mine. Il fut tué sur le coup par l’explosion, le 10 février 2015. Le reste du groupe fut encerclé mais put finalement être dégagé avec des blessés. Il laissait une veuve et une fille, et fut enterré à Tchernigov (26 février). Il fut décoré à titre posthume par le Président Porochenko (9 avril).

Vladimir Tsorokh (25 juillet 1975 ?-), originaire de la région de Lvov, policier de carrière, grade de major qui fut nommé au commandement du bataillon (2017).

Stepan Vasilenko (?-), originaire de la région de Lvov, il s’enrôla dans le bataillon Lvov, grade de caporal. Il fut envoyé dans le Donbass avec son unité. Après la réception d’une information, que des résistants du Donbass se cachait dans la région de Lissichansk, alors occupée par les troupes ukrainiennes, le bataillon Lvov fut envoyé pour éliminer les insurgés. Le groupe de tête tomba dans une embuscade meurtrière (16 août), où il fut blessé, ainsi que deux autres policiers, dont l’un mourut le lendemain.

Andreï Vikhot (?-), policier de carrière, originaire de la région de Lvov, il fut nommé au commandement du bataillon Lvov, poste qu’il occupa deux années (2015-2017).

Igor Volsky (26 juillet 1968-), originaire de la région de Lvov, officier de la police ukrainienne, il fut nommé lieutenant en premier et commandant du bataillon Lvov (juillet 2014). Il fut nommé au grade de capitaine, et fut médaillé par le Président Porochenko (19 décembre). Il fut pris dans une embuscade et blessé par les insurgés près de Debaltsevo (10 février 2015). Encerclé avec d’autres hommes du bataillon, il réussit à se tirer de là, suite à trois assauts venus de l’arrière pour les sauver, échappant de peu à la captivité. Il fut finalement nommé à un autre poste et laissa le commandement du bataillon (2015).

Dmitri Zagaria (20 juillet 1957-2 juillet 2022), originaire de Tcherkassy, il fit des études durant l’Union soviétique, à l’Académie de marine fluviale de Kiev, puis travailla sur des navires dans sa spécialité. Il effectua son service militaire dans l’armée soviétique, puis retourna à la vie civile. Après l’indépendance de l’Ukraine, il commença des études supérieures pour devenir officier supérieur dans la police. Il entra à l’Académie de la Police nationale de Kiev, dont il sortit officier, et fut muté à Kiev travaillant dans la police criminelle (1993). Parmi ses enquêtes, il travailla sur l’affaire du tueur en série, Anatoly Onoprienko, puis fut envoyé en Crimée. Il fut nommé chef-adjoint dans la région de Lvov, de la police régionale (2002). Il préféra toutefois démissionner (2005), et prit sa retraite. Il entra dans la sécurité d’une grande banque à Lvov, et fut directeur d’une société de sécurité (jusqu’en 2013). Il avait été décoré d’une médaille pour son service dans la Police nationale (13 avril 2009). Contaminé par l’idéologie du Maïdan, il reprit du service et s’enrôla de nouveau dans la Police nationale, le Ministère de l’Intérieur cherchant à placer partout en Ukraine des hommes liés à la Révolution. Il monta les grades, nommé au poste de chef de la police dans la région de Lvov (25 avril 2014). Bien qu’il ne soit pas officiellement à un poste dans le bataillon, il l’accompagna dans le Donbass. Il fut pris dans une embuscade et blessé par les insurgés près de Debaltsevo (10 février 2015). Encerclé avec d’autres hommes du bataillon, il réussit à se tirer de là, suite à trois assauts venus de l’arrière pour les sauver, échappant de peu à la captivité. Il fut médaillé par le Président Porochenko (24 août). Il fut ensuite nommé à la direction générale de la police spécialisée dans la lutte contre la corruption, région de Lvov (novembre). Il dirigea le service du personnel du même service (décembre 2016). Il mourut à Lvov, sans doute de maladie, le 2 juillet 2022 et fut enterré en grande pompe.

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