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Bataillon néonazi Tornado, plongeon dans l’horreur brute

Bataillon néonazi Tornado, plongeon dans l’horreur brute
Photo capturée de membres du bataillon, Ukraine 2014-2015

Comme je l’écris déjà depuis plusieurs semaines, en Occident, le mensonge visant à cacher et protéger la présence de nombreux nazis en Ukraine sera difficile à tenir… Selon une rhétorique absurde et même ridicule tellement ces nazis sont visibles depuis 8 ans qu’ils agissent en Ukraine, il n’y aurait selon des « analystes » de journaux comme le Monde, à peine un régiment de néonazis, en la personne d’Azov, et encore les 3 000 hommes de l’unité ne seraient pas tous des nazis… Fièrement, Le Monde lançait même un 3 % de l’armée ukrainienne. Oui mais… depuis 2014, nous autres qui combattons fermement cette propagande, nous avons pu les voir et les observer ces néonazis d’Ukraine et d’ailleurs ! Etparmi les plus terribles unités qui furent créées en Ukraine, voici l’exemple du bataillon Tornado.

La triste réalité des assassins de l’armée ukrainienne, d’hier et d’aujourd’hui. Plus de 160 bataillons, au bas mot, sans parler d’unités indépendantes de partis ultranationalistes et néonazis, comme le Pravy Sektor, ça laisse des traces très visibles sur les réseaux sociaux… La quantité de massacres, tueries, viols et exactions dans le printemps et l’été 2014, fut même remarquée, il ne pouvait en être autrement par des associations en charge de la défense des droits de l’Homme comme Amnesty International. Pour la première fois depuis 1945, une Europe nazie pouvait s’exprimer, battre le pavé, s’armer, former des bataillons et bientôt… se livrer à des massacres et reprendre le grand rêve hitlérien : s’attaquer au monde slave pour le dominer et l’anéantir. Aussi sur les réseaux ils ne se sont pas privés de parader, de publier, de filmer, en racontant même à l’envie ce qu’ils feraient aux Russes du Donbass, à leurs femmes et à leurs enfants… Dans l’Ouest, des jeunes gens propres sur eux se sont mis à poster des images explicites, notamment comment « mettre au four les enfants russes » ou encore ce fameux stand de « Shaourma à base de viande d’enfants de Moskals ». Cela faisait rire beaucoup de gens en Ukraine, au point de les voir défiler avec les portraits des criminels de guerre ukrainiens de la Seconde Guerre mondiale, de ré enterrer des anciens SS en grande pompe, ou bien de défilés avec des flambeaux par milliers en hurlant des cris racistes et assassins.

Des 300 de Zaporojie à la levée de Tornado à partir des criminels du bataillon Shakhatrsk. Le bataillon Tornado fut formé assez tardivement dans l’oblast de Zaporojie (septembre 2014), dans une région massivement pro-russe et qui avait nécessité des provocations violentes. En Occident on ne peut se souvenir des fameux « 300 de Zaporijie », de courageux hommes qui protestèrent dans la rue contre le Maïdan, portant le fameux ruban de Saint-Georges célébrant la victoire contre l’Allemagne Nazie. Ils furent encerclés par des activistes du Maïdan, violents, armés et qui les encerclèrent pendant plusieurs heures. Ils furent bombardés de farine, d’œufs et de détritus, de pierres et de bouteilles et copieusement insultés et menacés. La Police laissa faire et ces hommes purent finalement se dégager, mais il est presque certain qu’ils furent décomptés et repérés. Ceux qui ne s’enfuirent pas dans les semaines suivantes, furent probablement arrêtés, torturés et assassinés par les extrémistes des partis ultranationalistes, les bandes armées des bataillons spéciaux, ou la terrible police politique du SBU. Pour venir à bout de ce sentiment russophile et des valeurs qui vont avec, l’Ukraine envoya dans l’Est la quasi totalité des fameuses compagnies de défense du Maïdan, qui avaient fait la Révolution « de la dignité » à Kiev durant l’hiver 2013-2014. Ils étaient devenus gênants, ils furent employés pour répandre la terreur dans l’Est, avec carte blanche et chèque en blanc. Le déchaînement de violence qui s’ensuivit restera à jamais graver dans la mémoire du Donbass et de l’Est de l’Ukraine. Un horrible cortège de morts, d’enlèvements, d’assassinats, de pillages, de dénonciations et un exode sans précédent (au moins 1,5 millions de Russes du Donbass, et sans doute au moins 3 millions de Russes de l’Est de l’Ukraine et de toutes les zones ethniquement et culturellement russes. Les choses tournant très mal dans le Donbass, avec une succession de défaites inquiétantes pour les bataillons de représailles de l’Ukraine, il fut bientôt nécessaire d’envoyer des renforts. C’est dans ce contexte que fut créé le bataillon Tornado, avec les débris du bataillon Shakhtarsk, qui s’était distingué plus que tout autre, dans les tueries et les crimes contre les populations du Donbass (notamment à Marioupol, à Mariinka et Pesok). Un rapport publié par l’Union ukrainienne d’Helsinki pour la défense des droits de l’Homme, s’attacha à décrire le comportement odieux des hommes de Shakhtarrsk. En particulier l’enlèvement arbitraire de civils de Mariinka, leur transformation en esclaves, notamment pour servir de boucliers humains, pour travailler à des travaux de force, pour devenir des objets sexuels. Les crimes avaient été tellement violents, que le Ministère de la défense ukrainien, ne put que dissoudre ce bataillon couvert de sang et d’opprobre (16 octobre 2014). Ces membres furent versés dans le bataillon Sainte-Marie (versé ensuite dans les troupes supplétives de police, 4e régiment de Kiev), et dans le bataillon Tornado, dont la présentation fut faite aux journalistes à Zaporojie (23 octobre). Très peu d’hommes étaient originaires de cette ville, mais l’effet de propagande était surtout d’en imposer à la population et de tenter de remonter le moral déjà défaillant des Ukrainiens du front et de l’arrière. Par bravade, le bataillon fut déclaré comme devant servir à la manière des commandos SAS britanniques, à savoir s’infiltrer chez l’ennemi et effectuer du renseignement et des sabotages.

Indiscipline, crimes de guerre et pillages. Pour l’étoffer, le bataillon fut renforcé d’anciens habitués des prisons ukrainiennes, criminels de droit commun et arrière-ban de bas-fonds de l’Ukraine de l’ultra corruption. Le résultat ne se fit pas attendre, notamment par l’arrestation à Kiev, de 6 soldats du bataillon par la police du SBU (2 novembre), qui furent cueillis à Kiev armés jusqu’aux dents et déclarèrent venir dans la capitale… pour y rassembler de l’aide humanitaire envoyée pour les volontaires ! A Zaporojie, le bataillon qui posait déjà un problème à lui seul, entra en conflit avec le maire de la ville (12 novembre), bientôt accusé de favoriser « le séparatisme », et de refuser de fournir des locaux et des moyens. Le maire, courageusement, répliqua que le bataillon devait être envoyé sur le front… ce qui fut bientôt ordonné par le haut-commandement ukrainien, il devait prendre position à Berdyansk, une ville sur les arrières de Marioupol (mais pas comprise dans le Donbass). De fait le bataillon grenouilla encore longtemps sur ses bases arrières de Zaporojie et Berdyansk, jusqu’au moment des défaites cuisantes de l’hiver 2014-2015. Dans les conditions des pertes sévères subies dans la bataille de l’aéroport et de celle de Debaltsevo, le bataillon reçu l’ordre de monter en ligne (1er janvier 2015), et fut envoyé sur le front de Lougansk. Craignant les bombardements des insurgés, le bataillon s’installa dans un hôpital en service et ne tarda pas à revenir à ses travers : le pillage et les exactions. Ils commencèrent par se livrer à l’arrestation et au dépouillement des habitants de la région, avec la confiscation des téléphones portables, le vol et les humiliations. Il se rendit vite célèbre par sa cruauté envers les civils, au point que ces derniers en appelèrent à l’armée régulière pour les protéger. Mais ces plaintes n’aboutirent pas. Le bataillon se lança alors dans la fouille illégale des habitations civiles, systématiquement pillées, la réquisition de certaines maisons et de biens, sans parler des coups, des vexations puis bientôt des assassinats de gens désarmés. Les soldats de Tornado passèrent encore des limites, en s’attaquant aux civils, prenant d’assaut de paisibles maisons, tuant les chiens d’une rafale, raflant tous les hommes, des adolescents aux vieillards. Ces derniers étaient rançonnés, en échange de biens divers, d’objets de valeurs, de télévisions, d’ordinateurs ou d’appareils ménagers. Ceux qui n’avaient rien furent détenus, battus et réduits en esclavages dans des conditions terribles. Bientôt ce furent les tortures, la disparition de gens et les viols. Malgré quelques courageuses plaintes de civils risquant leurs vies, rien ne fut fait par la justice militaire, jusqu’à la demande du chef de l’administration d’occupation de l’oblast de Lougansk, de renvoyer le bataillon à l’arrière (17 juin 2015).

De la dissolution forcée, à l’oubli et au camouflage de ces crimes. Après les exactions terribles de 2014, il devenait difficile à l’Ukraine de continuer à couvrir des massacres et des crimes devenant de plus en plus gênants. Une procédure pénale fut engagée contre deux bataillons, dont Tornado et le bataillon néonazi Tchernigov-1 (mars 2015), mais toujours sans réaction du Ministère de la défense. Les exactions continuèrent de plus belle, notamment l’arrêt de trains de transports de marchandises, dans le but « de stopper la contrebande » avec le Donbass. Cette fois-ci les autorités militaires se décidèrent à bouger, le commandant du bataillon Onishchenko fut arrêté avec 8 autres officiers et combattants (deux furent libérés), puis quatre autres encore furent placés en détention (17 juin 2015). L’enquête révéla l’horreur, en particulier une chambre de torture dans un sous-sol d’une école de la ville de Lissichansk et la découverte que des enfants, garçons et filles avaient été torturés avec des adultes et violés, parfois assassinés. Le bataillon fut dissous par un ordre du Ministère de la défense, mais Tornado refusa de rendre ses armes et entra en insurrection armée. S’étant retranchés sur leurs positions en hérisson, le bataillon resta indélogeable jusqu’à la promesse de sanctions très légères. Seulement alors, il fut envoyé à l’arrière pour être dissous et désarmé. Le procureur général militaire en chef de l’armée ukrainienne entama alors des poursuites contre le chef de bataillon Onishchenko, accusé par 5 chefs d’accusation (son épouse se plaignit de la pureté de leurs intentions… et du désir de libérer Lougansk et Donetsk !). Il fut mis à jour qu’un quart des hommes du bataillon possédait un casier judiciaire, parfois pour des crimes de sang. Une autre salle de torture fut découverte dans l’école du village de Privolnensk et la saisie de téléphone apporta des vidéos tournées lors des séances de tortures et surtout des viols, notamment d’hommes dans des séances d’une perversité inouïe.

Quelques procès ou os à ronger pour la presse. Les poursuites judiciaires étaient embarrassantes pour le régime de Kiev, mais encore plus si le bataillon était en mesure de poursuivre ces crimes affreux. Aussi la procédure fut-elle rapide mais les procès à huis-clos pour empêcher la médiatisation. Ce fut finalement l’inverse qui se produisit, les médias ukrainiens se jetant sur l’affaire. En septembre le procureur annonça la fin de l’enquête, mais les membres du bataillon répliquèrent que la contrebande avec le Donbass se poursuivait et qu’ils étaient « des patriotes ». Seuls 12 hommes avaient été emprisonnés et malgré le soutien des partis extrémistes néonazis et ultranationalistes, le scandale était trop grand, ces 12 là furent jugés. Il fallut cependant attendre deux ans, 80 volumes de documentations, 111 témoins et seulement 13 victimes survivantes ayant accepté de parler. Les condamnations furent très légères au vu des crimes, et ne furent prononcées que tardivement (7 avril 2017), 11 ans de prison pour le chef de bataillon Onishchenko, 9 ans pour le major Nikolaï Tsukour, 9 ans pour le Biélorusse Danil Liachouk, 10 ans pour Ilya Kholod, 9 ans et demi pour Boris Goultchouk, 9 ans pour Maxime Glebov et Nikita Koust, 8 ans pour Youri Chevtchenko, 5 ans pour Roman Ibach, Andreï Demtchouk et Nikita Sbiridovskiy. C’était très peu au vu des crimes barbares et de la prison déjà effectuée. Le président Zelenski a annoncé en avril 2022, la libération de prisonniers ayant une expérience militaire… il est à parier que ces fous dangereux s’en donneront encore à coeur joie s’ils en ont l’occasion contre les civils russes. Quant au reste du bataillon, il avait été versé dans une autre unité supplétive de police, le régiment Mirotvorets (9 octobre 2015). Là aussi, on peut imaginer ce que ces hommes continuèrent de faire dans le Donbass, et quelles tortures ils purent infliger par vengeance à de nombreux civils innocents. Durant leur procès, ces assassins se livraient encore à des provocations, la simple vu de leurs visages et l’air très satisfait, sans parler du « show » vous démontreront vite à quel type de personnages ces pauvres gens du Donbass avaient eu affaire.

De dangereux criminels, des transfuges du Donbass et des extrémistes sans aucune limite. Sur cette vidéo vous pourrez comprendre à quel genre de personnages nous avons affaire, et les profils que nous connaissons montrent un assemblage de fanatiques extrémistes d’une dangerosité extrême. Le plus délirant dans cette affaire est de penser qu’ils sont pour l’essentiel en liberté, certains sont morts sur le front, mais beaucoup poursuivent leur œuvre de mort et ne peuvent, vu les années de prison, le fanatisme, le déséquilibre mental, s’amender. Il est certain que sur le front ils continuent et continueront à brutaliser, violer et assassiner des gens. L’une des choses les plus importantes sera après la guerre de les poursuivre dans relâche, et ne pas leur laisser une minute de répit. Hélas le bataillon Tornado n’est que la partie immergée de l’iceberg ukrainien..

Vladimir Akimov (7 septembre 1988-), originaire de Kiev, il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Alexeï Balan (8 décembre 1989-), criminel de guerre du bataillon Tornado, qui vivait à Kiev lors de son enrôlement en 2015.

Roman Bashenko (26 novembre 1982-), originaire de Kiev, il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Vassili Besseda (3 avril 1987-), originaire de la ville de Donetsk, transfuge et bandériste. Il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Alexander Britchouk (11 mai 1976-), originaire de la région de Kharkov, il s’enrôla dans le bataillon Tornado (2015).

Evguéni Banit (9 juin 1989-), originaire de Kiev, il servit probablement dans une compagnie d’autodéfense du Maïdan, participant aux violences et émeutes (hiver 2013-2014). Il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Ilya Bondarenko (2 août 1981-), originaire de Tcherkassy, il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Andreï Demtchouk (?-), soldat dans le bataillon Tornado. Il fut arrêté pour les crimes de guerre commis par l’unité (2015). Il fut condamné à 5 ans de prison, avec une période de probation de 2 à 3 ans (7 avril 2017) . Il fut libéré avant 2018.

Evgen Derkatch (22 septembre 1991-), originaire de la région de Tchernigov. Il se radicalisa en rejoignant un club ultra de fans de football de sa région, et devînt un fanatique bandériste et néonazi. Il s’enrôla dans le bataillon Tornado (2015).

Ivan Diatchenko (13 juillet 1973-), originaire de la région d’Ivano-Frankovsk, il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Rouslan Dolgopoli (21 novembre 1985-), originaire de Dniepropetrovsk, il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Constantin Dolgouchine (26 février 1979-), originaire de Tcherkassy, il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Émeutes et extorsions (en prison, 9 août 2017), les anciens combattants de Tornado étaient emprisonnés dans le même établissement. Ils déclenchèrent une émeute et mutinerie, volèrent d’autres prisonniers, leur volant argent et nourriture. Il fallut une intervention musclée des forces de l’ordre pour les déloger et les mettre au pas. Les fouilles des cellules révélèrent qu’ils préparaient des évasions et étaient en possession de cordes, de crochets et de divers objets pour s’évader. L’enquête policière révéla que le groupe avec l’aide d’employés de la prison avaient mis en coupe réglée la prison. Lors de l’assaut, ils tentèrent d’incendier la prison, et se défendirent avec des armes improvisées, en usant aussi de menaces de mort sur les fonctionnaires de police et leurs familles. En tout, 4 forcenés du bataillon Tornado furent impliqués dans la procédure judiciaire ainsi que 4 complices.

Émeutes (lors du procès), lors d’une audience préliminaire, des fanatiques bandéristes tentèrent de prendre d’assaut le tribunal. Il jetèrent de la farine, des feux d’artifices, des fumigènes et des pneus sur les forces de l’ordre qui protégeaient la séance (2 août 2016). Un total de 12 policiers et 15 soldats de la Garde nationale furent blessés dans les affrontements.

Constantin Fedotov (31 novembre 1994-), originaire de Kiev, il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Vitali Filiptchouk (5 juin 1989-), originaire de Rovno, il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Rouslan Gamarovsky (27 février 1976-), originaire de Rovno, il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Victor Garkoucha (2 mars 1966-), originaire de Dniepropetrovsk, il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Alexeï Gavrilenko (21 avril 1974-), originaire de Severodonetsk, Donbass, transfuge qui s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Evgueny Geda (16 avril 1977-), originaire de Lougansk, transfuge du Donbass, il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Maxime Glebov (?-), criminel de guerre du bataillon Tornado. Il fut condamné à 9 ans de prison (7 avril 2017). Il aurait dû être libéré selon la loi Savtchenko en 2020, mais il fut gardé en détention pour la participation de troubles et d’émeutes dans son centre de détention. Il fut libéré avec assignation à résidence. Il s’installa à Kiev (17 mars 2021).

Roman Gordiy (5 août 1984-), originaire de la région de Lvov, il semble qu’il servit un moment dans la Police Nationale. Il s’enrôla dans le bataillon Tornado (2015).

Youri Gorovets (14 juin 1988-26 décembre 2022), originaire de Dniepropetrovsk, il était fils unique d’une famille de la classe moyenne. Il fit des études dans le secteur minier, dans la spécialité de la gestion et économie (2009-2014). Il avait intégré le Parti National-Socialiste d’Ukraine, Svoboda, dès 2011. Il participa aux violences et émeutes durant la révolution du Maïdan dans la ville de Kiev, intégrant une compagnie d’autodéfense (hiver 2013-2014). Il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014) et participa à la bataille des Frontières et fut l’un des survivants de la déroute d’Ilovaïsk (août 2014). Il passa dans le bataillon Sainte-Marie (septembre 2014), servant comme tireur d’élite. Selon certaines informations il aurait servit dans le bataillon de criminels de guerre Tornado (2015), mais quoi qu’il en soit il fut le commandant d’une petite unité lié au Parti Radical ukrainien, une formation bandériste radicale, dénommée Bratsvo (Fraternité, février-novembre 2015). Il échappa aux poursuites judiciaires dans l’affaire des crimes de guerre des deux unités. Il passa ensuite dans la police nationale, dans une unité de lutte contre le banditisme et de lutte contre les trafiquants de stupéfiants (novembre 2015-avril 2016). Il s’était présenté sous les couleurs du Parti Svoboda aux élections du Conseil régional (25 octobre 2015), mais ne fut pas élu. Pour des raisons inconnues, il quitta la police où en fut expulsé et s’installa à Kiev (mai 2016). Il s’essaya sans succès à la propagande et s’improvisa rédacteur en chef d’un média néonazi, dénommé Informator (août 2016-février 2017). Il passa ensuite dans les rangs d’une chaîne YouTube bandériste financée par le Parti Radical ukrainien (février 2017). Il joua dans un obscur film sur la guerre dans le Donbass, tiré d’une pièce de théâtre de Dmitri Kortchinsky (fin 2017). Il participa à des bagarres et passages à tabac de « pro-russses », notamment à Kiev. Il attaqua avec d’autres fanatiques des journalistes de la chaîne NASH (4 février 2021). Plusieurs furent blessés, et après une plainte, il fut maintenu pour deux mois en liberté conditionnelle (juillet 2021). Une audience reporta la décision de son procès (27 septembre). Son avocat demanda la fin des poursuites avec pour raison le fait que s’attaquer à des pro-russes n’était pas un crime mais un acte héroïque (11 février 2022), requête qui fut repoussée. Il fut incorporé dans une unité spéciale (GUR), et participa à une incursion sur le territoire russe dans la région de Briansk. C’est lors de cette action, que son groupe qui prenait la fuite fut accroché. Il fut tué dans l’action et son cadavre abandonné par ses camarades, le 26 décembre 2022. Il fut décoré à titre posthume par le Président Zelenski, du titre de Héros de l’Ukraine (30 décembre). Il fut rendu à l’Ukraine par la Russie (22 février 2023), et il fut enterré à Kiev dans une cérémonie publique (7 mars 2023). Son avocat demanda la réhabilitation de son Gorovets (14 juillet), qui était mort toujours poursuivi pour ses violences et coups et blessures. Une autre demande fut déposée et comme la première fut refusée, et reportée à la réunion d’un autre tribunnal (30 novembre 2023).

Boris Goutchouk (?-), criminel de guerre du bataillon Tornado. Il fut condamné à 9 ans de prison (7 avril 2017). Il aurait dû être libéré selon la loi Savtchenko en 2020, mais il fut gardé en détention pour la participation à des troubles et émeutes dans son centre de détention. Il fut libéré avec assignation à résidence. Il s’installa à Krivoï Rog (15 février 2021).

Alexandre Grichan (20 juin 1978-), originaire de Krivoï Rog, il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Roman Ivach (?-), soldat dans le bataillon Tornado. Il fut arrêté pour les crimes de guerre commis par l’unité (2015). Il fut condamné à 5 ans de prison, avec une période de probation de 2 à 3 ans (7 avril 2017) . Il fut libéré avant 2018.

Igor Ivanov (6 août 1977-), originaire de Donetsk, transfuge qui s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Dmitri Khitko (17 juillet 1988-), originaire de Dniepropetrovsk, il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Ilya Kholod (?-), Kholod étant son surnom de guerre. Soldat dans le bataillon Tornado. Il fut arrêté pour les crimes de guerre commis par l’unité (2015). Il fut condamné à 9,5 ans de prison, avec une période de probation de 2 à 3 ans (7 avril 2017). Il fut libéré avant 2021.

Miroslav Kirilko (11 novembre 1963-), vieux bandériste fanatique originaire de la région de Lvov. Il s’enrôla dans le bataillon Shakhtarsk (2014), puis suivit dans Tornado (2015).

Iaroslav Korol (11 septembre 1986-), originaire de la région de Jytomyr, néonazi ukrainien assumé, s’afficha en photo faisant le salut nazi, portant un T-Shirt avec la devise de la Wehrmacht, et portant de nombreux tatouages dont le Soleil Noir des SS. Il s’enrôla dans le bataillon Tornado (2015), puis passa dans les rangs du régiment Azov (2015-?).

Maxime Korovka (19 décembre 1984-), originaire de Krivoï Rog, il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Victor Kourgan (12 juin 1990-), originaire de Vinnitsya, il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Anatoli Kourotchka (30 août 1987-), originaire de la région de Poltava, il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Nikita Koust (?-), criminel de guerre du bataillon Tornado. Il fut condamné à 9 ans de prison (7 avril 2017). Il aurait dû être libéré selon la loi Savtchenko en 2020, mais il fut gardé en détention pour la participation de troubles et d’émeutes dans son centre de détention. Il fut libéré avec assignation à résidence. Il s’installa à Boïark (17 mars 2021).

Igor Kouvchinov (25 novembre 1973-), originaire de la région de Nikolaïev, il s’enrôla dans le bataillon Shakhtarsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015). Vu ce parcours il est suspecté d’être un criminel de guerre.

Iaroslav Kouziatchenkov (30 août 1980-), originaire de Krivoï Rog, il se radicalisa et devînt un néonazi et bandériste fanatique. Il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015), et par la suite dans le bataillon Azov (2015).

Sergeï Kravets (25 juin 1963-), originaire de Torez, Donbass, transfuge qui s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Danil Liachouk (1er novembre 1995-1er avril 2023), originaire de Brest, Biélorussie, il se radicalisa très jeune dans le milieu des fans ultras de football. Il fonda un club, dénommé No Comments (2011), et passa sa jeunesse dans les stades de foot, et à participer à des bagarres et des risques avec d’autres marginaux. Il fonda un groupe de rap et commença à enregistrer des chansons. Il déménagea en Ukraine, à Sébastopol, pour intégrer une école professionnelle des métiers de la mer. Il soutînt le Maïdan, et tenta de participer avec de rares locaux à une forme de résistance, lors du retour de la Crimée à la Russie (mars 2014). Bientôt repéré, recherché, il réussit à prendre la fuite et se rendit à Lvov. Il intégra le bataillon Tornado (fin 2014). Il fut envoyé dans le Donbass, et fut l’un des pires criminels de guerre de l’unité. Il participa à l’enlèvement d’une dizaine de personnes, des civils, qu’il tortura et viola dans la région de Lougansk (13 mars-2 avril 2015). Lors d’une interview en prison, il fit sensation en nia la réalité de l’Holocauste qui selon lui n’aurait jamais existé (2016). Lors de la dissolution de l’unité, recherché pour ses crimes (septembre), il réussit à se cacher pendant deux mois. Il fut arrêté et nia tout en bloc, y compris les accusations de trafics, rackets et contrebandes du bataillon. Il fut condamné à 10 ans de prison (7 avril 2017), et fit appel. Sa condamnation fut confirmée. Il défraya la chronique la même année, en accrochant à la fenêtre de sa cellule un drapeau nazi. Il fut libéré, grâce à la loi de la député néonazie Savtchenko (juin 2021), qui avait instauré la règle qu’une journée en centre de détention comptait pour deux. Il se porta volontaire dans la défense territoriale (février 2022), et participa à la défense de Kiev, puis de Kharkov. Il s’enrôla dans l’armée régulière (juillet), et fut blessé à deux reprises. Il retourna à chaque fois au front, et fut tué sur le front, durant la bataille d’Artiomovsk, le 1er avril 2023. Sa nature d’horrible crime de guerre, fit que le lieu de sa sépulture ne fut pas révélé au public. Pourtant le Président Zelensky le médailla à titre posthume de l’Ordre du Courage. Il était tatoué et portait une croix gammée sur le biceps gauche.

Volodomir Lougatchine (12 avril 1987-), originaire de Jytomyr, il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Snijana Loukach (20 mai 1996-), originaire de Torez, transfuge du Donbass, elle se radicalisa au point d’intégrer le bataillon Shakhtarsk (2014), et se livra au pillage et au racket avec le reste de l’unité. Elle passa ensuite dans les rangs du bataillon Tornado (2015), son rôle n’est pas connu dans les horribles crimes de guerre qui furent commis par son unité.

Denis Malikhine (22 septembre 1986-), originaire de Marioupol, transfuge du Donbass, il servit un moment dans la Police Nationale. Il s’enrôla dans le bataillon Tornado (2015).

Dmitri Matselioukh (10 mai 1991-), originaire de la région de Tchernitsi, il s’enrôla dans le bataillon Shakhtarsk (2014), puis poursuivit dans le bataillon Tornado (2015).

Dmitri Mikhalaki (21 septembre 1992-), originaire de Kirovograd, néonazi ukrainien couvert de tatouages. Il s’enrôla dans le bataillon Tornado (2015).

Rouslan Onishchenko de son vrai nom Rouslan Abalmaz (1973-), originaire de Donetsk, gangster et malfrat, entrepreneur public dans le transport du charbon dans le Donbass, propriétaire par actions de 20 % d’une mine. Il devînt un transfuge du Donbass en prenant fait et cause pour l’Ukraine du Maïdan. Il préféra prendre le nom de son épouse pour cacher son passé criminel. Il fut jugé pour différents vols, associations de criminels, attaques à main armée, et pour viol. Il prit d’assaut une propriété privée, d’un certain Vladimir Markov, entrepreneur qui fut attaché et battu sauvagement, torturé pendant plusieurs jours. La maison fut pillée et vidée de tout ce qui les intéressaient, puis ils prirent la fuite, après l’avoir jeté à moitié mort dans la cour de l’un de ses proches (2004). Malgré un commencement d’enquête judiciaire et de procédure, le groupe mafieux d’Albamaz se débarrassa du problème par la corruption de la police. Il continua ses méfaits, attaques et cambriolages, notamment d’un résident de la ville de Thorez, non loin de Donetsk (février 2008). Ils volèrent son véhicule, les appareils ménagers et audiovisuels, les passeports du couple et demandèrent une rançon de 30 000 dollars. Tremblant, l’homme vînt longtemps après déposer une plainte à la police. Une unité d’élite de la brigade antigang du Ministère de l’Intérieur d’Ukraine fut finalement envoyée sur place pour mettre fin aux activités du gang. Albamaz avait déjà été condamné à l’âge de 35 ans, à un total de 7 an et demi de prison pour vol. L’enquête démontra que son entreprise de transport de charbon servait surtout à couvrir une activité de blanchiment d’argent, de la mafia locale de Donetsk. Le propriétaire d’une partie des actions de la mine, avait été emmené dans un bois et cuisiné à la manière des chauffeurs de pieds, il donna bientôt au gangster ses parts de la mine. L’opération de l’antigang déclenchée contre son domicile, amena la découverte de tout un arsenal d’armes, de drogues et médicaments et une somme d’argent. Il fut jeté en prison et accusé pour association de malfaiteurs et vol en bande (2009), mais bientôt libéré… cette fois-ci par la corruption de la justice ukrainienne. Il reprit ensuite tranquillement ses activités criminelles jusqu’à l’éclatement du Maïdan. Néonazi convaincu, par ailleurs tatoué d’une croix gammée, il vit là l’occasion de faire des bons coups et pensait sincèrement de toute façon que les « séparatistes » seraient vaincus, et que des biens seraient à prendre sans effort. Avec un groupe de bandits de ses amis, il participa avec le bataillon néonazi Azov, aux premières répressions politiques et exactions contre les populations civiles du Donbass, notamment aux massacres et tueries dans Marioupol (mai-juin). Avec Filonenko, ils contactèrent Korban le bras droit de l’oligarque et mafieux, chef de l’administration régionale de Dniepropetrovsk, qui organisait et finançait plusieurs bataillons de représailles devant être envoyés dans le Donbass. Il fut nommé commandant adjoint pour la formation et l’entraînement des futurs volontaires, ayant auparavant tenté avec Filonenko de former un bataillon dénommé Ukraine avec leurs propres fonds. La formation ayant avortée, ce fut donc l’association avec Kolomoïsky qui permit de former le bataillon Shakhtarsk. C’est sous son égide que le bataillon se transforma en unité de pillards abjects, se livrant aussi à des exactions, des viols et des tueries contre les populations civiles du Donbass. Sans aucune limite, car n’ayant jamais vraiment été inquiété, Albamaz et son groupe mirent en pièce la réputation militaire du bataillon, alarmèrent les populations civiles, y compris les rares citoyens favorables à l’Ukraine et tout cela conduisit à l’ordre de dissolution (16-17 octobre 2014). Il passa au commandement du bataillon Tornado, qui fut bientôt dissous et qui fut peut-être le pire bataillon de représailles dans le Donbass. Il fut condamné à 11 ans de prison pour ses crimes de guerre, tortures, viols et exactions. Il réduisit des jeunes filles du Donbass en esclavage sexuel, obligea des prisonniers à se violer entre eux sous la menace d’armes et se livra à d’ignobles actes sur des civils ou prisonniers sans défense. Il tenta avec trois anciens de Tornado de s’enfuir de leur prison en déclenchant une émeute (7 août 2018). D’autres bandits du groupe tentèrent de les aider à fuir de l’extérieur, mais la tentative échoua lamentablement. Suite à cela, ils furent ensuite séparés Il se plaignit d’avoir été lui-même torturé en prison, s’étant en réalité lui-même blessé pour tenter d’avaliser sa version (6-7 décembre). Dès le début de l’opération russe, le Président Zelensky donna l’ordre de libérer des prisonniers ayant une expérience militaire, il était question de le libérer pour l’envoyer au front (27 février 2022), sa possible libération se concrétisa bientôt, il fut libéré et envoyé dans une unité inconnue, avec tous les autres meurtriers de Tornado (8 mars). Officiellement, sa libération sous caution serait intervenue plus tard (11 juillet). La BBC a annoncé que tous les criminels de guerre de Tornado étaient en liberté en 2023, et qu’au moins trois d’entre eux étaient allés combattre.

Nicolaï Pakos (19 décembre 1991-), criminel de guerre du bataillon Tornado, originaire de la région de Khmelnitski. Il s’encarta dans le parti néonazi Pravy Sektor (2014). Il s’affichait avec un patch « Cyborg », car dans l’hiver 2014-2015, la propagande ukrainienne imagina que les membres des bataillons de représailles, étaient des machines à tuer, et qu’ils étaient invincibles.

Igor Piliavets (20 août 1986-), originaire de Kiev, il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Anatoli Plamadiala (?-), criminel de guerre du bataillon Tornado. Lors du procès, il aspergea de matières fécales les membres de la Cour de justice, qu’il avait dissimulé dans des bouteilles cachées dans ses vêtements. Il fut condamné à 8 ans de prison (7 avril 2017). Il aurait dû être libéré selon la loi Savtchenko en 2020, mais il fut gardé en détention pour la participation de troubles et d’émeutes dans son centre de détention. Il fut libéré avec assignation à résidence. Il s’installa à Poltava (15 février 2021).

Andreï Podoliak (25 juillet 1981-), originaire de Torez, transfuge du Donbass, il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Sergeï Pogoulaï (22 mars 1985-), originaire de Kiev, il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Alexeï Poleshouk (16 janvier 1996-), originaire de la région de Khmelnitski, néonazi ukrainien qui faisait publiquement le salut hitlérien. Il effectua son service militaire dans l’armée ukrainienne vers 2006. Il servit dans le bataillon Shakhtarsk (2014), jusqu’à sa dissolution, puis dans Tornado.

Sergeï Postol (19 avril 1973-), originaire de la région de Donetsk, transfuge et traître du Donbass, il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon de Tornado (2015).

Rouslan Proskourdine (3 septembre 1975-), originaire de la région de Poltava, il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Ivan Ribak (4 juin 1967-), originaire de Kiev, il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Oleg Ribaltchenko (19 mai 1994-21 décembre 2022). originaire de la ville de Tcherkassay, il fit des études en histoire, notamment spécialiste de l’histoire contemporaine de la Grèce. Il fut contaminé par le bandérisme et fut l’un des membres du Club ultra des fans du Dynamo de Kiev. Il fut l’un des émeutiers lors de la révolution du Maïdan (hiver 2013-2014), et s’enrôla ensuite dans le peloton Syndicat, qui servit dans le bataillon de massacreurs Aïdar, puis dans le bataillon OUN. Il participa aux batailles dans la région de Shastie (Lougansk), et à la prise de Peski (2014). Après avoir servi quelques mois dans ces unités, il passa dans le bataillon de criminels de guerre Tornado, que même l’Ukraine dut dissoudre devant l’horreur des exactions commises par cette unité (2015). Il s’installa à Kiev et devînt journaliste (vers 2016-2017). Il s’enrôla dans la compagnie UVO dès sa formation (2022). Il servit comme chef de peloton d’une unité de reconnaissance, et fut envoyé à la défense d’Artiomovsk. Il fut tué le 21 décembre 2022, près de Kletchievka. Son corps fut finalement rapatrié vers l’arrière et il fut inhumé le 30 décembre 2022, lors d’une cérémonie publique.

Andreï Rijan (7 décembre 1988-), originaire de la région d’Ivano-Frankovsk, il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Mikhaïl Roman (2 septembre 1985), originaire de la région de Lvov. Néonazi et fanatique bandériste, il s’enrôla dans le bataillon Shakhtarsk (2014), puis dans le bataillon Tornado.

Alexandre Rozov (16 septembre 1987-), originaire d’Ivano-Frankovsk, il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Ivan Saprikine (6 mars 1992-), originaire de Lvov, il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Vitali Sherbina (24 septembre 1988-), originaire de la région de Nikolaïev, il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Vladimir Shevchenko (26 août 1992-), originaire de la région de Kharkov, néonazi patenté et assumé, s’affichant également avec des tatouages. Il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Youri Shevchenko (?-), soldat dans le bataillon Tornado. Il fut arrêté pour les crimes de guerre commis par l’unité (2015). Il fut condamné à 5 ans de prison, avec une période de probation de 2 à 3 ans (7 avril 2017). Ce fut le seul qui avoua les faits et plaida coupable. En représailles, ses complices lui brisèrent une jambe en prison. Ses bourreaux nièrent l’avoir blessé et affirmèrent qu’il avait glissé et était tombé dans un escalier… Il fut envoyé dans un autre centre de détention pour le protéger. Il fut libéré avant 2018. Avec les événements de 2022, sa vie est très certainement en danger, s’il n’a pas déjà été assassiné dans l’indifférence générale.

Alexeï Simonik (10 avril 1996-), originaire de la région de Marioupol, transfuge du Donbass, il se radicalisa très jeune et entra dans le bataillon Shakhtarsk (2014), puis dans le bataillon Tornado (2015).

Alexandre Sirovatko (20 août 1995-), originaire de Slaviansk, Donbass, transfuge qui s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Dmitri Sitnikov (3 janvier 1976-), originaire de Makeevka, Donbass, transfuge et traître ayant choisi de renier son sang, il s’enrôla dans le bataillon Shakhtarsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Soutien, des soutiens politiques se firent entendre pour défendre les criminels de guerre de Tornado, notamment le chef de bataillon d’une autre unité de criminels de guerre, Semon Semenchenko. Devant l’énormité du scandale, le procureur militaire de l’Ukraine, Anatoli Matios démissionna. Il avait déclaré dans une conférence de presse que la moitié des suspects arrêtés possédaient un casier judiciaire. Le procès fut condamné par les vétérans de l’opération ATO, se sentant trahis. Beaucoup avaient de toute façon eux-mêmes, à divers niveaux participé à des crimes de guerre. L’association pour les Droits de l’Homme, Helsinki, fit une déclaration sur ses préoccupations sur la justification des crimes de guerre, sur le seul fait que les victimes étaient des « séparatistes » (2017). Malgré tout, le régime ukrainien alla au service minimum. Seuls quelques hommes de Tornado furent jugés, et quelques assassins dans des cas particuliers. L’immense majorité des criminels de guerre dans les années 2014-2017, furent laissés tranquilles ou protégés, ne serait-ce que par une partie de l’opinion publique en Ukraine, la partie bandériste.

Roman Stashouk (30 novembre 1992-), originaire de la région de Lvov, dangereux néonazi et bandériste. Il s’enrôla dans le bataillon Shakhtarsk (2014), et aimait photographier les cadavres de soldats ennemis et ou de civils. Il en publia toute une collection, y compris des corps horriblement brûlés dans des véhicules. Il faisait partie d’une organisation extrémiste bandériste de lutte contre « la corruption » et participa à de nombreuses manifestations avant son enrôlement. Il passa ensuite dans le bataillon Tornado, où son sadisme s’est sans doute exprimé (2015).

Victor Stsiban (10 mai 1973-), originaire de Kiev, il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Nikita Sviridovsky (?-), soldat dans le bataillon Tornado. Il fut arrêté pour les crimes de guerre commis par l’unité (2015). Il fut condamné à 5 ans de prison, avec une période de probation de 2 à 3 ans (7 avril 2017). Il fut libéré avant 2018.

Bogdan Tchaban (14 septembre 1993-), originaire de Donetsk, transfuge et traître du Donbass, il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Oleg Tikhoniouk (3 mai 1981-), originaire de la région d’Ivano-Frankovsk, il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Vladlen Titarenko (6 mars 1962-), originaire de Dniepropetrovsk, son parcours n’est pas connu, mais il se radicalisa puisqu’il s’enrôla dans le bataillon Shakhtarsk (2014), puis dans le bataillon Tornado.

Marian Tkhir (2 juin 1989-), criminel de guerre du bataillon Tornado, originaire de la région de Lvov ou d’Ivano-Frankovsk. Il avait effectué un service militaire dans l’armée ukrainienne vers 2009.

Tortures, parmi les tortures décrites lors du procès des criminels de guerre du bataillon, il a été question par exemple d’un civil kidnappé. Il fut attaché à un équipement sportif dans une école de la localité de Perevalsk. Il fut sodomisé par des hommes du bataillon, et après avoir été sauvagement torturé, il fut assassiné. Les viols furent commis également contre des enfants mineurs kidnappés. Les victimes furent fouettés et frappés sur les fesses, les organes génitaux, les pieds, avec des tuyaux en plastique. Ils furent soumis également à la « gégène », déshabillés, couchés sur un sol en béton et soumis à des décharges électriques, en particulier au niveau de l’anus, des organes génitaux, les seins ou les tempes. Enfin, ils furent contraints de mimer des fellations avec des tuyaux plastiques et de se violer entre eux sous la menace de mort (sodomie, pénétration, fellation), le tout filmer par les bourreaux.

Nicolaï Tsoukour (?-), chef de bataillon adjoint de Tornado, il fut arrêté pour les crimes de guerre commis par l’unité (2015). Il fut condamné à 9 ans de prison (7 avril 2017) . Il fut libéré avant 2021.

Sergeï Vorobiev (24 octobre 1961-), sans doute originaire de la région de Ternopol, mais vivant à Kiev. Il s’enrôla dans le bataillon Tornado (2015).

Andreï Zoubenko (8 février 1968-), originaire de Kiev, il s’enrôla dans le bataillon Shakhartsk (2014), puis passa dans le bataillon Tornado (2015).

Le Corps Civil d’Azov, Azov, le Pravy Sektor et d’autres organisations citées dans cet article sont interdites en Fédération de Russie, pour l’extrémisme, le radicalisme, l’incitation à la haine raciale, l’apologie du terrorisme, ou l’appel au génocide.

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