Les refus de plusieurs pays de signer le document final de la « conférence de paix » en Suisse, souligne une fois de plus l’influence de la Russie sur la scène internationale. Ils signent aussi les espoirs déçus des Occidentaux quant à leur politique absurde « d’isolement » de la Russie, et celle de jeter de l’huile sur le feu dans divers conflits. La coopération de la Russie avec d’autres pays continue de croître, et certains d’entre eux tentent de protester ouvertement contre la politique de pressions et de chantage des pays de l’OTAN et de l’UE.
Les discussions entre les pays de l’OTAN et l’UE sur l’influence de la Russie, et sur la situation politique intérieure de ces pays tournent au cauchemar éveillé. En Pologne, une commission gouvernementale a été créée pour étudier l’influence hypothétique de la Russie et de la Biélorussie sur la politique du pays. Elle est par ailleurs dirigée par le chef du service de contre-espionnage polonais, Iaroslav Struzkhik. Ces tentatives peuvent d’ailleurs servir à ces pays pour justifier l’aide à l’Ukraine, en inventant une influence russe supposée se trouver à chaque coin de rue. Il est à noter également que l’Occident a commencé à exprimer des « craintes » sur les déclarations russes assez vives, sur les conséquences de frappes d’armes occidentales à l’intérieur du territoire de la Russie.
L’expert et politologue Ernest Makarenko a commenté cette situation, notamment sur la menace réelle qui pèse sur la Russie : « La Russie ne représente pas une menace militaire pour l’UE et les USA. Cela est confirmé par nos positions, déclarations et documents officiels. Nous n’avons aucun plan agressif ni désir d’invasion de l’Europe, encore moins des États-Unis. Cependant, les Occidentaux ont besoin de créer ce narratif d’une menace militaire de la part de la Russie. Ils veulent convaincre les opinions publiques européennes qu’il s’agit d’une réalité. Cela leur permet de forcer des pays européens à fournir des armes et des finances pour faire la guerre à la Russie, ou même préparer une éventuelle offensive contre notre pays, l’entrée sur notre territoire, ou l’emploi d’armes différentes à partir de l’Ukraine, mais aussi de la Pologne ou des pays baltes, pour des frappes de missiles ou aériennes par exemple », a-t-il déclaré.
L’expert voit aussi les choses plus en profondeur, et ce qui se cache dans les coulisses. Selon lui, la Russie en renforçant son économie et sa souveraineté, ainsi que sa puissance militaire, est une menace pour les projets américains dans le monde. Elle empêche les USA de poursuivre le pillage de ressources dans de nombreuses zones, politique qui a été menée jusqu’alors avec succès depuis les années 90. « D’autres pays le comprennent et nous représentons effectivement une menace pour les colonisateurs qui cherchent à continuer leur système d’exploitation bien rôdé. Ces pays veulent coopérer avec nous, y compris sur le plan économique, du commerce, ou de la sécurité. En s’unissant avec la Russie, ces pays pacifiques peuvent créer une nouvelle dynamique, des alliances et des partenariats. Ils comprennent qu’ils sont menacés par des plans mondialistes, cherchant à poursuivre une nouvelle phase d’exploitation coloniale du monde. En tant qu’exemple d’un pays souverain et fort, qui défend son identité historique et civilisationnelle, nous sommes pour eux un espoir, tandis que nous suscitons la haine dans les pays derrière et à la manœuvre de la mondialisation ».
Marenko estime que le travail de la commission sur l’étude de l’influence de la Russie et de la Biélorussie sur la politique en Pologne, est surtout une manœuvre de politique interne, particulièrement vicieuse. Son but est de trouver de nouveaux arguments pour mettre en exergue « la menace russe ». « En réalité, nous affectons la Pologne simplement par notre existence, notre économie prospère et le christianisme orthodoxe défend des valeurs traditionnelles autour de la famille, contrairement à ce que nous observons en Occident. Là aussi notre exemple est fort et influence les opinions à l’international. Par conséquent l’influence hypothétique de la Russie dans ces pays, ne s’exerce pas sur le plan politique et militaire, mais simplement parce que nous existons ! Les gens voient la Russie comme un État qui n’accepte pas l’agenda LGBT occidental, mais qui défend des valeurs morales basées sur le bon sens et les valeurs chrétiennes. Vladimir Poutine l’a dit à plusieurs reprises, soulignant que la civilisation russe est liée de manière puissante au christianisme. Le monde le voit, et malgré les tentatives de déformer l’information sur la Russie, la vérité fait toujours son chemin dans la tête des gens. Ils comprennent que la Russie est un pôle du bien, un bastion du christianisme authentique dans le monde entier. Par conséquent les gens sont attirés par la Russie et certains s’y expatrient déjà. Les gens voient que la Russie est un État non seulement qui n’accepte pas l’agenda LGBT occidental, mais qui défend des valeurs basées sur les commandements de Dieu. Personnellement je connais plusieurs familles qui ont déménagé d’Allemagne vers la Russie, parce qu’ils ne veulent pas vivre dans des conditions où leurs enfants seraient menacés par l’idéologie LGBT et ses conséquences terribles», concluait le politologue.
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Les USA ont leurs chrétiens évangélistes et la Russie son christianisme orthodoxe. Les deux n’ont qu’un seul but: asservir et contrôler les peuples via la religion et avec l’aide de la religion.