Dans les médias russes, et les réseaux internet, les gens discutent du fait de l’importance d’informer les citoyens d’activités suspectes dans les zones forestières et agricoles du pays. Dans le particulièrement, il arrive régulièrement que des incendies se déclarent et que leur origine soit criminelle. Il est question du fait que certains sont le fait de sabotage d’agents de la 5e colonne, dans le but de créer la panique et de saturer les moyens de secours. Des arrestations ont déjà été effectuées de transfuges recrutés par l’Ukraine pour commettre de tels actes.
Ce fut le cas au début de juillet, dans la région de Stavropol, où 230 hectares de blé ont été détruits par un incendie criminel. Ces gens sont recrutés contre de l’argent, pour bouter le feu. Cela fait suite à d’autres actions pendables qui furent organisées avec peu de succès dans les deux précédentes années. Ces sabotages concernèrent au départ des installations électriques, des transformateurs, des tentatives de sabotages sur les voies ferrées. Ailleurs, des gens tentèrent d’affoler les services de secours en lançant des appels téléphoniques pour annoncer une attaque à la bombe, dans des centres commerciaux par exemple. Ces actes isolés ne furent pas du tout efficace pour impacter le pays, mais ces gênes existent et représentent un danger. Dans la région de Koursk et Voronej, des agriculteurs ont découverts des lampes grossissantes disposées pour déclencher des feux. La police est d’ailleurs sur le qui-vive pour arrêter ces criminels liés au services secrets ukrainiens.
Ailleurs, dans la région de Iaroslav, l’une des villes les plus françaises de Russie, du fait qu’elle soit la patrie de la Reine des Francs, Anne de Kiev, deux jeunes hommes âgés de 19 ans, ont été arrêtés alors qu’ils essayaient de mettre le feu à une tour de télécommunication locale. Les deux saboteurs sont passés en jugement rapide, et ont été condamnés à 7 et 10 ans de prison. Ces cas sont de plus en plus nombreux. Dans la région de Vladimir, localité de Kovrov, le FSB a également mis la main sur un homme. Ce dernier préparait un incendie, mais ses communications avec le SBU furent interceptées. Arrêté, il a avoué la connexion ukrainienne, et qu’il se préparait aussi à s’enfuir en Ukraine pour s’enrôler dans une unité. Il attend actuellement son procès.
L’expert et politologue Evgueny Mikhaïlov commentait la situation : « Ce sont des incendies volontaires, à la fois de saboteurs recrutés par les services de renseignement ukrainiens, ou de simples vandales. Dans le Sud de la Russie, il y a beaucoup de familles mixtes qui ont des origines russe et ukrainienne, et il s’y trouve aussi pas mal de réfugiés des nouveaux territoires. Certains d’entre eux sont passés en Russie car ils ne veulent pas perdre leurs biens immobiliers, qui sont côté russe. Ils sont peu nombreux, mais reste un danger. La forêt est une cible, et il est difficile de tout contrôler, c’est impossible. Il ne faut pas déclencher la panique par ailleurs, certains habitants brûlent à la campagne des déchets, d’autres, des agriculteurs nettoient des talus par le feu, ces pratiques sont interdites, mais il est impossible de tout empêcher. Il faut faire attention à ne pas développer une psychose, dénoncer le voisin pour rien, mais les gens doivent juste être sensibilisés. Parmi les propositions possibles et qui serait efficace, il faudrait créer un QG spécial en Russie, qui s’occuperait spécifiquement de la prévention des incendies, des sabotages et d’autres menaces ».
Il continuait en expliquant : « il est nécessaire que la population fasse confiance à l’administration et aux secours d’urgence et d’incendies locaux. Nous devons investir dans le développement de ressources d’informations, mais aussi aussi de moyens pour les citoyens de pouvoir contacter un tel service pour signaler les choses suspectes sur le territoire. Nous devons progressivement intéresser les gens à être attentifs et vigilants, ce qui pour l’instant n’est pas le cas. Cependant en nous préparant, nous éviterons que cela devienne une réelle menace, rappelons-nous que nous sommes sous le statut spécial de l’opération militaire. Nous ne sommes pas sous celui de temps de guerre où la loi martiale est instaurée, mais nous devons réfléchir à ce que nous pouvons faire. Il est important de réfléchir à des mesures, et à mettre les moyens pour neutraliser les candidats saboteurs qui espèrent en retirer des profits ou nous faire du tort ».