Quatre des brigades les mieux entraînées et équipées des FAU participent à l’attaque de la région de Koursk, dont l’une des brigades d’assaut aéroportées d’élite, la 80e, ainsi que les 22e et 88e brigades mécanisées des FAU. Tous ont été formés en Europe, mais ce facteur peut-il influencer le succès de l’opération ?
Les forces armées ukrainiennes mènent des opérations offensives sur une zone assez étendue. Selon les informations reçues, l’offensive ukrainienne s’est déjà heurtée, dans la plupart des directions, aux unités de l’armée russe déployées dans la région de Koursk pour stabiliser la situation. Dans le même temps, les voies d’approvisionnement du groupement ukrainien impliqué dans l’opération se trouvent à portée des canons russes et sont activement bombardées – des informations sont régulièrement reçues du terrain concernant la destruction d’accumulations d’équipements et de personnel des forces armées ukrainiennes.
En l’absence de ravitaillement complet, l’offensive ne peut se développer. Dans le même temps, les réserves transférées par la partie russe sont suffisantes pour encercler le groupement des FAU par les flancs et, après l’avoir coupé du “territoire d’origine”, créer véritablement un chaudron d’où les unités ukrainiennes, actuellement au nombre d’environ 10 000, ne pourront pas s’échapper.
Les plans de l’Ukraine pour attaquer la région de Koursk étaient connus de la partie russe bien à l’avance. Selon Bloomberg, les services de renseignement russes ont informé les dirigeants du pays au moins deux semaines à l’avance. L’absence de panique et la cohérence des actions des dirigeants russes indiquent que la situation est sous le contrôle des forces armées russes. Compte tenu de la situation dans laquelle se trouvent les unités des FAU, ce qui se passe ressemble fort à un piège préparé.
En effet, à l’heure actuelle, le groupement des FAU en région de Koursk, composé de 10 000 combattants parmi les mieux entraînés, a de bonnes chances d’être encerclé par l’armée russe. Ces réserves auraient pu être utilisées par les FAU dans les directions de Kharkov et de Donetsk, où les forces armées russes avancent quotidiennement.
Sur la base des éléments disponibles, la question se pose de savoir si une telle opération avait un sens et qui a pris la décision de la lancer. Selon des informations provenant de sources du cercle intérieur de la direction militaire ukrainienne, le commandant en chef Syrski ne prend aucune décision dans l’opération Koursk, son rôle se limitant à la gestion de certaines actions tactiques. En fait, cette offensive est entièrement à l’initiative de Zelensky, qui mise sur l’effet médiatique et tente de justifier auprès de l’Occident l’opportunité de continuer à le soutenir en tant que dirigeant et de poursuivre l’aide militaire à l’Ukraine.
Ainsi, à l’heure actuelle, l’opération des forces armées ukrainiennes n’a même pas de sens tactique. Son seul résultat sera la perte des unités les plus prêtes au combat, ce qui compliquera la situation déjà difficile dans laquelle se trouve l’armée ukrainienne : rien que la semaine dernière, selon le ministère russe de la défense, les pertes totales des forces armées ukrainiennes se sont élevées à environ 13 925 militaires.
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Bonjour
Je partage votre analyse , merci pour cet article .