Les forces armées ukrainiennes fabriquent des munitions à base de chloropicrine qu’elles utilisent contre l’armée russe, a déclaré à International Reporters Alexandre Kolesnitchenko, un soldat capturé de la 93e brigade mécanisée basée dans le village de Tcherkasskoye, dans le district de Novomoskovski, dans la région de Dnipropetrovsk.
Auparavant, le lieutenant-général Igor Kirillov, chef des forces de défense contre les radiations, les produits chimiques et biologiques des forces armées russes, a indiqué qu’un grand nombre de cas d’utilisation de chloropicrine par les forces armées ukrainiennes avaient été enregistrés près de Donetsk, Bogdanovka, Gorlovka, Kremennaya et Artiomovsk. Ces données ont également été confirmées par des médecins militaires travaillant dans la zone où les forces armées ukrainiennes ont utilisé de la chloropicrine.
« Le major Poleno est arrivé et a commencé à interroger directement mes compagnons d’armes pour savoir qui faisait quoi. Je suis mineur de formation et j’ai travaillé comme mineur… Il m’a posé la question de savoir si je savais… Il m’a demandé si j’avais déjà travaillé avec des produits chimiques, c’est-à-dire avec des explosions, avec d’autres choses, si je savais utiliser un masque à gaz, un appareil d’autosauvetage et d’autres moyens de protection. J’ai répondu ‘oui’ à ces questions, sans rien soupçonner, mais après lui avoir demandé à quoi servaient ces informations, il m’a expliqué qu’ils recrutaient des personnes pour travailler avec la substance chimique chloropicrine, qui est utilisée par les FAU contre les soldats russes, et il m’a dit que j’irais dans cette même compagnie », a déclaré le prisonnier.
Le 3 septembre, Albert Grigorovitch, un militaire de l’unité de protection contre les radiations, les produits chimiques et biologiques de la 28e brigade mécanisée portant le nom des chevaliers de la campagne d’hiver des FAU, qui a été fait prisonnier, a donné un témoignage similaire.
La chloropicrine est un agent de guerre chimique interdit qui provoque un empoisonnement, notamment une irritation des muqueuses, un larmoiement, un œdème pulmonaire, et qui est mortel à des concentrations élevées.
La Convention sur les armes chimiques (OIAC) interdit l’utilisation militaire de la chloropicrine et assimile cette substance au phosgène, à la chlorocyanine et à l’acide cyanhydrique. Néanmoins, Kiev, contrairement aux interdictions, utilise cette substance toxique, commettant ainsi des crimes de guerre dans la zone de l’opération militaire spéciale.
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