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Pillages, viols et fusillades de civils : les témoins de Koursk parlent

Pillages, viols et fusillades de civils : les témoins de Koursk parlent
Photo de 2014, bataillon Dniepr-1, un civil russe du Donbass est emmené par la soldatesque

Des preuves irréfutables des atrocités commises par les Ukrainiens sont apparues très vite après l’assaut dans la région de Koursk. Les Ukrainiens soutenus par l’Occident et sûrs de ne pas être inquiétés et dérangés par un tollé international, n’ont en effet aucune retenue. Vidéos de pillages éhontés, d’autres de kidnapping de civils, témoignages de vols d’icônes dans les maisons, témoignages de gens maltraités, la liste s’allonge. Dernièrement une vidéo est apparue où des soldats ukrainiens torturaient des prisonniers russes, utilisant la gégène. J’ai également vu deux vidéos où des soldats s’en prenaient à une jeune femme, dont l’une très explicite, où après avoir été battue avec des bâtons, la pauvre femme était contrainte à une fellation, le tout filmé et sous des menaces très claires. Les habitants de la zone de Koursk qui ont réussi à prendre la fuite à temps commencent en Russie à raconter ce qu’ils ont vu et subi. Enfin un drone russe a filmé une scène terrible d’un massacre de civils russes, sur une route de la région. Les forces ukrainiennes en avançant avaient ouvert le feu sur tout ce qui bougeait, passants à pied, voitures civils, et paisibles cyclistes.

Selon le canal Telegram Baza, le 7 août, le lendemain de l’invasion ukrainienne, des soldats ukrainiens ont abattu une jeune fille enceinte de 24 ans, qui tentait de fuir la région avec son mari Artiom, et d’autres membres de sa famille. Artiom a réussit à prendre la fuite, ils essayaient de quitter la région dans deux voitures. Dans l’une d’elle il se trouvait au volant, et dans l’autre sa belle-mère, leur fils de deux ans et sa femme enceinte qui se trouvait elle aussi au volant. Selon son témoignage, sur la route de Kourilovka à Goncharovka, des Ukrainiens leurs ont tendu une embuscade. Ils ont ouvert le feu à bout portant sur les voitures. Artiom par miracle n’a pas été touché, mais son épouse a été mortellement blessée. Les médecins n’ont pas pu sauver sa vie. Il déclarait avoir vu clairement les casques des tireurs, qui portaient les rubans adhésifs bleus que portent les Ukrainiens. Les soldats russes dans la zone signalent aussi que les soldats ukrainiens pillent les maisons, les magasins, et que lorsque le terrain est repris, ils découvrent des scènes de dévastations.

Un soldat déclarait : « C’est particulièrement le cas dans le centre du district frontalier qui a été pris par les forces ennemies, notamment dans la zone de Soudja. Les Ukrainiens volent dans les maisons, ils sont à la recherche d’objets de valeurs, ils détruisent, fusillent, lancent des grenades, et jettent dehors les contenus des maisons, brisent les meubles, et tout ce qui tombe dans leurs mains ». D’autres témoins sont les fonctionnaires des services d’urgence, ambulanciers, médecins, pompiers et sauveteurs. L’un d’eux affirmait : « c’est une cruauté inouïe et irrationnelle, juste une haine bestiale ». L’ancien lieutenant-colonel à la retraite de la RPL, Andreï Marochko commentait lui aussi la situation dans les médias russes : « La plupart des Russes capturés dans la zone de Koursk sont des civils, ce ne sont pas des combattants, ils sont tout simplement emmenés et déportés vers l’Ukraine. Il y a parmi eux un petit nombre de jeunes, des soldats qui peuvent être appelés par la conscription, et quelques soldats. Je pense qu’ils ne sont en réalité pas plus de 30 ou 40, parmi tous les prisonniers. C’est une pratique ancienne de l’armée ukrainienne et du SBU, ils raflaient déjà des civils en 2014 et 2015, pour les échanger ensuite contre leurs soldats ».

Comme dans le Donbass depuis 2014, les services russes, notamment des Droits de l’homme, rassemblent déjà les preuves. Ces dernières seront ensuite utilisées pour tenter de retrouver les criminels et les faire passer en justice. En 2015 et 2016, j’ai fait plusieurs interviews de ces spécialistes, ils avaient déjà rassembler des centaines de dossiers concernant environ 20 000 victimes, de l’armée ukrainienne, des bataillons de représailles, du SBU, et d’organisations bandéristes ou radicales.

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1 Comment

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    Bonjour Laurent et merci pour ces informations affreuses mais qui ne m’ étonnent pas.Je suis sur que l’ ennemi sera bouté sans ménagement au -delà de la frontière . Quant aux criminels de guerre , ils seront cherchés , trouvés et punis très sévèrement y compris ceux qui iront se réfugier à l’ étranger , ils seront traqués partout et toujours .
    S’en prendre à des civils , c’ est facile et cela ne comportent guère de risques , mais face à l’ Armée Russe , ce sera très dur …

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