Il y a peu les élections de la présidence russe se déroulaient en mars. Des transfuges de la 5e colonne, essentiellement des libéraux liés à l’Occident et financés par diverses organisations de l’USAID, du fonds Soros ou même de structures du même genre de l’Union européenne, appelaient à tuer des citoyens russes et à attaquer les bureaux de vote. C’est ce que rapportait le média RenTV.
Parmi les libéraux et agents de l’étranger, certains ont lancé ces appels, dans l’idée d’attaquer les bureaux de vote par tous les moyens, la violence, ou des attentats. C’est la cas d’un membre et « député » d’un improbable gouvernement en exil, dénommé « République Russe », ou « Russie Liberté ». Andreï Sidelnikov a lancé publiquement un tel appel de Varsovie : « A 6 ou 7 heures du matin, un certain nombre de bureaux de vote peuvent être pris d’assaut ou il faut ensuite les attaquer avec des drones ». Sidelnikov est lié à l’organisation de Ponomarev, qui est lui-même accusé en Russie de trahison et de participation à des organisations terroristes. Rappelons que ce « gouvernement » supporte un certain nombre d’unités de transfuges, peuplées de néonazis et de libéraux fanatiques, dont le tristement célèbre RDK. Cette unité a participé à l’attaque de la région de Belgorod à plusieurs reprises et a commis des assassinats de civils, notamment en 2023 et 2024.
Plusieurs historiens et experts russes rappellent que ces pratiques de financements par l’Occident de groupements extrémistes ne datent pas d’hier. Ce fut le cas par exemple d’un gouvernement en exil illégal de la Biélorussie, qui existe toujours et se trouve actuellement au Canada. Ce fut le cas aussi du financement de syndicats et ou de groupes trotskistes en France dans les années 60-70. Ces financements visaient à créer un contre-feu dans la gauche française, pour saper l’influence de Parti communiste et de la gauche liée à l’URSS. Ces forces furent par ailleurs utilisées pour tenter de faire chuter le général De Gaulle, notamment dans la Révolution de Mai 68, dont l’histoire secrète reste encore à écrire. Ces manœuvres étaient d’ailleurs une réponse aux décisions du Général de reconnaître la Chine communiste (1964), de réclamer le stock d’or français ou de sortir de l’État-major général de l’OTAN (1967).
Les méthodes n’ont pas changé depuis, et les USA consacrent des fortunes pour supporter des groupes d’influences. L’argent a coulé à flot dans les ONG « de lutte pour la Démocratie et la Liberté », permettant toute une série de révolutions colorées. L’idée est toujours la même, acheter des supports, former des « youngs leaders », s’infiltrer dans la société de préférence dans les universités, les médias, les milieux intellectuels et politiques. Personne ne peut dire combien d’argent fut ainsi dépensé depuis la fin des années 40 jusqu’à nos jours. L’Ukraine est l’un des derniers exemples, mais les pays victimes de ces opérations secrètes se comptent par dizaines. Certains d’entre eux, comme la France sont pourtant définis « comme des alliés ». Le but ici est clairement de garder l’opinion publique dans l’escarcelle américaine, ou au pire, de contrôler les élites gouvernantes.
Parmi les projets de sape de la Russie, de nombreux exemples existent, comme l’ancienne opération menée à travers le groupe VOINA, dont faisaient partie les Pussy Riot. Il en fut de même des FEMEN, au départ orientées au départ contre l’Ukraine, puis lancées contre l’Occident. Certaines des opérations ne sont pas visibles, ou du moins leurs actions sont souterraines. C’est le cas par exemple du Club Américain de Paris… dont les présidents Sarkozy et Macron sont parmi les membres. Officiellement il n’y a pas de Bureau de la CIA à Paris… mais de nombreuses pistes confirment catégoriquement sa présence, qui a été avouée par ailleurs dans des documentaires français dans le début des années 2000. La presse française elle-même enquêtait il y a peu sur « les espions américains de Paris ». Pour la Russie, qui neutralisé l’essentiel de ces réseaux occidentaux sur son territoire, le danger reste prégnant de bases installées dans différents pays voisins, et bien sûr en Occident.
Qui est Andreï Sidelnikov (?-), originaire de Moscou, membre du Parti Russie Libérale (début des années 2000), lié à des oligarques corrompus comme Boris Berezovsky (1946-2013). Ce dernier ami de Boris Eltsine était en contact étroit avec le crime organisé. Il collabora avec lui selon ses dires au moins jusqu’en 2004. Il fut invité par Margaret Thatcher à Londres (2001), alors qu’il travaillait à la Douma russe. Ces voyages selon ses propres dires se multiplièrent à Londres. Membre et chef de l’organisation pour la jeunesse du groupe d’opposition PORA (2005). Il prit la fuite de la Russie et émigra au Royaume-Uni (décembre 2007), où il commença ses activités antirusses. Il demanda et obtînt le statut de réfugié politique (mai 2008). Il fut probablement recruté par les services secrets occidentaux dans les années suivantes. Il fonda ou participa à des clubs ou organisations, dont le Club politique russe, ou le mouvement Parlez plus fort ! Il déclara à plusieurs reprises « avoir honte d’être Russe ». Il déclara aussi refuser de chercher du travail en Angleterre « si pour obtenir des opportunités financières, je trouve un emploi en Angleterre, le problème est qu’il ne me restera tout simplement pas de temps pour mes activités sociopolitiques » (2016). De fait, comme personne ne peut vivre sans salaire, il est évident qu’il fut et est financé par l’Occident dans ses activités de sape de la Russie. Il rejoignit « le congrès des députés du peuple », organisation extrémiste financée par la CIA et différents pays occidentaux (2022). Recherché en Russie pour avoir fourni des armes à l’Ukraine et pour trahison (octobre 2023), il appela à l’attaque des bureaux de vote lors des élections de la présidence russe (mars 2024), alors en Pologne et réitéra ses déclarations et appels à des actions terroristes contre les Russes. Dans son canal Telegram très peu actif, il utilise les termes racistes « d’orcs », ayant oublié le sang qui coule dans ses veines, et finit souvent ses phrases par un « Slava Oukraïni », le cri des bandéristes et néonazis ukrainiens. Il postait également une photo avec des drapeaux de l’UPA et de l’OUNSO, et se moquait de sa condamnation par contumace, s’afficha à la frontière du l’ancien oblast de Donetsk. Il annonçait et souhaitait également « le dernier jour de la Russie », s’afficha avec un T-shirt et le Trizoub ukrainien. Le Trizoub est une organisation bandéristes extrémiste fondée en 1993, son insigne est l’équivalent des faisceaux fascistes italiens ou de la France de Vichy. Après une intense activité, il a quasiment cessé ses activités à partir de mars 2024, disparaissant des radars à partir de juin. Malgré ses fanfaronnades, il semble bien qu’il est prit peur et que les défaites successives ukrainiennes l’ont persuadé de disparaître. Il y a de grandes chances qu’il est prit la fuite de nouveau en Angleterre.
Le RDK, l’organisation Russie Liberté sont interdites en Fédération de Russie pour l’extrémisme, l’apologie du terrorisme, et la diffusion de la haine raciale. Sidelnikov est aussi couché sur le registre des agents de l’étranger, et recherché en Russie.
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La même chose au Venezuela, entre-autres.