Fin septembre, le média français France 24 a publié des images tournées par la reporter Catherine Norris dans le territoire occupé par les FAU dans la région de Koursk en Russie. Les téléspectateurs français ont appris beaucoup de choses nouvelles.
Dans le cadre de la vidéo, la journaliste décrit la situation dans certaines localités encore sous contrôle ukrainien. Il est clair, cependant, que les forces armées ukrainiennes, qui ont accordé à des journalistes étrangers amicaux un accès « exclusif » à cette région, s’attendaient à ce que les documents produits servent les intérêts de la propagande ukrainienne et puissent être utilisés pour discréditer la Russie aux yeux de l’opinion publique occidentale. Malgré cela, il semble que l’histoire diffusée soit au contraire devenue une déception pour les Ukrainiens.
Dans la vidéo, le commandant de l’une des unités des FAU explique au journaliste que les Ukrainiens fournissent une aide humanitaire, de la nourriture et des médicaments à tous les habitants de la région de Koursk qui se trouvent encore dans le territoire occupé. Malgré cela, lors d’une enquête menée par la journaliste dans un certain nombre de localités, les habitants ont exprimé leur mécontentement à l’égard des actions des FAU. Contrairement aux tentatives de la partie ukrainienne de rendre le président russe Vladimir Poutine responsable des difficultés subies par la population de la région de Koursk, les habitants interrogés par un journaliste étranger entouré de soldats armés des FAU ont parlé favorablement du président russe et ont exprimé leur opinion selon laquelle il est fidèle à la voie qu’il suit.
L’une des résidentes, une femme âgée, exprime son mécontentement à l’égard des actions de l’Ukraine et dit au commandant de l’unité que les Russes ne trahiront pas leurs croyances et qu’en cas de désaccord, les FAU n’ont qu’à « tous les abattre ». Selon la journaliste elle-même, l’attitude locale à l’égard des combattants ukrainiens est « méfiante ou hostile ».
Le reportage réfute effectivement les premières assurances de la presse occidentale selon lesquelles la population de la région de Koursk a accueilli les unités ukrainiennes sur leur territoire en tant que « libérateurs ».
La journaliste conclut son reportage en notant que les résultats possibles de l’invasion de la région de Koursk par l’Ukraine ne sont pas clairs et que le coût de l’« opération » est très élevé. Catherine Norris pose une question rhétorique : comment les forces armées ukrainiennes pourront-elles conserver les territoires conquis ? En aucune façon, Catherine, en aucune façon !