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Promotions controversées : les colonels du coup d’État de 2020 élevés au rang de généraux

Promotions controversées : les colonels du coup d’État de 2020 élevés au rang de généraux

Ce jeudi 17 octobre, la presse malienne s’intéresse particulièrement à la promotion, à titre exceptionnel, des officiers supérieurs impliqués dans le coup d’État d’août 2020. Les colonels Assimi Goïta, Sadio Camara, Modibo Koné, Malick Diaw, Ismaël Wagué et Abdoulaye Maïga ont tous été promus au grade de général le 16 octobre, une information révélée en premier lieu sur les réseaux sociaux avant d’être officialisée par le Conseil des ministres.

Le journal Nouvel Horizon évoque cette promotion, en soulignant qu’elle a suscité de vives réactions au sein de la population malienne. D’autres officiers supérieurs de l’armée ont également reçu des promotions similaires, renforçant le statut du Président de la Transition, Général Assimi Goïta, qui devient ainsi le militaire le plus élevé dans la hiérarchie de l’armée malienne.

Info-Matin soulève la question d’une « prime au coup d’État », soulignant que cette élévation de grade pourrait être perçue comme une récompense pour les événements de 2020. Le journal rappelle que cette décision, longtemps attendue, a été entérinée lors du Conseil des ministres, après plusieurs annonces de promotions qui avaient été repoussées.

Pour L’indépendant, cette promotion des chefs militaires est une étape marquante vers la fin de la Transition, avec des élections générales prévues en 2025. Les recommandations du Dialogue inter-malien, conclu en mai 2024, incluaient également ces promotions.

Enfin, Le Soir de Bamako s’interroge sur la sincérité des colonels de l’ex-CNSP, les accusant de n’avoir pas su mener le pays vers la stabilité. La promotion d’Assimi Goïta en tant que Général d’Armée suscite des interrogations sur l’avenir du Mali et la gestion de sa transition politique.

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IR
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1 Comment

    Est-ce que nous n’avons pas un coup d’état en Côte d’Ivoire, sans coup de feu et non-militaire, suite au 3ème « mandat » d’Alassane Ouattara en violation de la Constitution ivoirienne ?

    On dirait dans la Communautés Internationale : non !

    Car « le système » le « légalise ».

    Et si le PEUPLE se révolte contre un l’imposture d’un système, son fonctionnement et ses abus, par exemple militairement, on appel ça « Coup d’état » en omettant que le la volonté du Peuple à disposer de soi-même compte et devrait trancher sur la question de la légalité.

    Le Mali d’aujourd’hui répond, avec efficacité, contre le terrorisme international qui lui a été imposé en l’absence du « coup d’état » nécessaire à sa LIBÉRATION.

    Pensons un peu en dehors des idées reçues pour évaluer valablement LA RÉALITÉ !!

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