et des unités essentiellement de traîtres de Crimée, et de quelques rares égarés ou néonazis du Donbass furent formées. Plus rares encore furent les Russes qui vinrent pour s’enrôler, avec quelques Biélorusses en Ukraine. Ces personnes étaient en fait des néonazis qui furent fascinés par ce qui se passait en Ukraine. Les événements du Maïdan (hiver 2013-2014), permirent en effet une libération, puis émancipation des mouvements les plus extrémistes en Europe. D’un seul coup, alors qu’aucun pays sur le continent n’acceptait l’idéologie néonazie, l’Ukraine offrait un paradis pour tous les nostalgiques du IIIe Reich. Sous le rideau pourtant mince du bandérisme, des milliers de néonazis et ultranationalistes de toutes les tendances tournèrent les yeux vers ce « pays formidable » où poussaient les partis et organisations extrémistes. L’opération spéciale russe lancée près de 8 années plus tard, apporta une nouvelle petite vague d’extrémistes russes (et de beaucoup d’autres pays) en Ukraine. Après quelques hésitations, Kiev se décida à autoriser la formation de plusieurs unités de transfuges russes, dans l’idée de déstabiliser la Russie, un doux rêve anglo-saxon. Ce fut alors la fondation de l’unité RDK, le Corps des Volontaires Russes (copié du Corps des Volontaires Ukrainiens, le DUK).
Le rêve anglo-saxon de dépecer la Russie. Depuis la fin de l’URSS, les Américains du Pentagone et de la CIA, poursuivirent la Guerre Froide. Oui la Guerre Froide… car elle ne s’arrêta pas comme il fut dit et écrit si souvent. L’objectif fut d’ailleurs plus tard assumé, à savoir pour commencer le dépeçage de l’URSS. Le second objectif fut d’attirer dans les filets de l’OTAN, et du piège de l’Union Européenne, un certain nombre de pays. Malgré des promesses faites et des garanties données à la Russie, l’OTAN progressa alors subrepticement et dans l’ombre sur son ancien espace d’influence. Les pays les plus petits, et les plus proches de l’Europe Occidentale furent rapidement séduits, intégrés et ralliés à l’OTAN. Pour l’UE se furent d’abord l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Hongrie, la Pologne, la Tchéquie, la Slovaquie (2004), puis la Bulgarie, la Roumanie (2007). Ces adhésions furent renforcées par deux guerres de l’OTAN initiées pour détruire la Yougoslavie et réduire la Serbie à sa portion congrue. Elles permirent l’entrée de la Slovénie (2004), puis la Croatie (2013). D’autres enfin qui avaient préférés la neutralité quand l’URSS existait encore, se rallièrent rapidement, comme l’Autriche, la Finlande et la Suède (1995). Pour l’OTAN, une première fournée permis de faire entrer la Tchéquie, la Hongrie et la Pologne (1999), puis la Bulgarie, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie (2004), et pour finir l’Albanie et la Croatie (2009). Cette extraordinaire avancée des forces anglo-saxonnes et atlantistes permis d’abord une frontière commune avec la Russie (via les pays baltes par exemple), puis l’arrivée au contact des deux poumons de la Russie, l’Ukraine et la Biélorussie. Le troisième objectif, beaucoup moins assumé, et plus secret, était la menace et finalement la mainmise sur les pays du Pré Carré de la Russie. Et derrière, en quatrième, un dépeçage définitif de la Russie.
Guerres et révolutions colorées de l’OTAN. Immédiatement après la chute du Mur de Berlin (1989), les Américains et leurs alliés passèrent à l’attaque pour tenter d’achever l’URSS et ses satellites. Deux régimes posaient problèmes, le premier, la Roumanie fut finalement détruit par une des premières révolutions colorées, bien organisée et qui réussit parfaitement n’ayant à faire chuter que le triste régime de la dictature de Ceauscecu (comprendre par ce documentaire exceptionnel de 2004-2005). Le second, la Yougoslavie fut plus long à détruire, en deux guerres meurtrières, celle de Yougoslavie (1991-1995, 1999-2001), et celle du Kosovo (1998-1999). L’état de la Russie après l’écroulement de l’URSS, permis de réaliser beaucoup des objectifs premiers et secondaires. Mais la Russie et d’autres pays réagirent finalement assez vite devant le danger, qui était bel et bien compris comme celui du dépeçage de la Russie. Dans l’idéal, elle aurait été divisée entre une vingtaine de républiques délirantes, permettant de lui enlever son statut de grande puissance mondiale. Les ressources auraient été possédées par des républiques peu peuplées et fragiles, n’ayant jamais eu d’existences historiques. La Russie aurait perdu également définitivement ses bases portuaires principales de flotte de la Mer Noire, et de celle du Pacifique. Sa puissance navale aurait alors été réduite à celles de la Baltique et de la Mer Blanche. Sa situation géopolitique aurait été un retour en arrière de près de 500 ans, pour ne laisser qu’un pays privé de son processus de construction national depuis l’époque de la Renaissance. Enfin, elle aurait aussi été éjectée en grande partie du Grand Nord et des puissances arctiques, et éjectée du Caucase et de ses richesses pétrolières. Mais le monde russe ne tarda pas à réagir avec force à cette pression. Ce furent d’abord une série d’insurrections voulant le rattachement à la Russie, ou prendre en main leurs destinées, d’abord l’Ossétie du Sud (1991-1992 et 2008), l’Abkhazie (1992-1993 et 2008), le Haut-Karabagh (plusieurs conflits entre 1991 et 2023), et la Transnistrie (1992). A l’orée des années 2000, malgré ces résistances, les Américains mirent de grands espoirs dans la fin du monde russe, par la réussite d’une série de révolutions colorées d’un nouveau genre. Selon les plans du Pentagone elles auraient dû balayer ce qui restait de la Russie.
La mise à mort espérée de la Russie. Dans une euphorie générale et même assumée (voir ce docu exceptionnel très explicite), la CIA et le Pentagone lancèrent les révolutions qui auraient dues, selon leurs plans, en finir avec la Russie. Durant toute la période, la Russie considérée comme foutue par le Pentagone, se releva cependant rapidement sous la direction du Président Vladimir Poutine. Dans le film documentaire que nous recommandons, la Russie était le dernier objectif avoué, alors que nous nous trouvions dans l’année 2005-2006. Mais la révolution ne venant pas en Russie, alors la CIA tenta la déstabilisation du pays par les ONG diverses d’infiltrations et groupes d’opposants. Le plus gros coup de la période fut celui des Pussy Riot (2012), membres d’une organisation financée par l’USAID dénommée VOINA (Guerre en langue russe). Il fut accompagné du soutien aux noyaux très faibles de l’opposition libérale prête à trahir la Russie et collaborer avec les Atlantistes (Navalny exemple typique). Toutes les tentatives de lancer dans la rue des millions de Russes furent vouées à l’échec (2012-2021). Les chefs de l’opposition libérale n’étant capables que de rassembler quelques milliers de manifestants, parfois à peine quelques centaines. Le plan américain, malgré des annonces de sa réalisation prochaine dans la presse occidentale, et les milieux intellectuels (surtout dans les années 2014-2015 et 2022-2023), ne vînt jamais… Ils échouèrent à faire tomber la Russie.
L’Ukraine la tête de pont d’attaque de la Russie. Bien que la plupart des opérations aient échoué, celle du Maïdan en Ukraine fut proche de réussir. D’un seul coup, elle aurait privé la Russie de son accès aux mers chaudes, de sa base navale et de sa flotte de la Mer Noire, ainsi que de son second et très important poumon, l’Ukraine. Accessoirement, la mainmise sur le pays permettait aussi de retourner un peuple frère et cousin de celui de la Russie, pour le lancer dans un conflit contre la Russie. Un bénéfice notable pour les Anglo-saxons ayant toujours manœuvré ainsi dans leur longue histoire militaire (faire combattre d’autres peuples, parfois violentés par eux auparavant, pour leurs propres objectifs). Enfin en criant à l’agression russe en Ukraine dès 2014, l’espoir était de convaincre les Russes eux-mêmes « de leur méchanceté et vilenie ». Ils furent très peu nombreux à se laisser convaincre, mais l’opération spéciale russe lancée en 2022, permis à l’Ukraine, très librement et avec l’aval occidental de reprendre tous les plans de dépècement de la Russie. Ainsi furent formés les bataillons Sibérie, puis Touran, la Légion Russie Liberté, derrière ceux du passé comme Noman Celebicihan ou Crimée. Tous les projets d’une Russie amputée, de républiques loufoques firent irruption, largement soutenus par les propagandes ukrainiennes et occidentales. Cette propagande permis le recrutement de plusieurs centaines de Russes, une goutte d’eau dans l’océan, mais montée en épingle pour atteindre trois objectifs. Le premier, convaincre d’autres Russes de croire à ces projets contraires à leurs propres intérêts. Le second faire croire à un nombre important d’opposants pour renforcer le premier objectif. Le dernier, faire croire à l’opinion occidentale de l’existence d’une Russie aux populations opprimées et attendant « leur libération ».
La formation du Corps des Volontaires Russes. L’unité fut formée dans cette logique en août 2022 en rassemblant… les néonazis russes venus en Ukraine. Oui car il y a des néonazis russes, les seuls par ailleurs dénoncés par la presse occidentale. Il s’en trouve bien sûr dans tous les pays européens. Ils sont peu nombreux en Russie, et surtout n’ont pas autant de libertés que dans bien d’autres pays d’Europe. La Russie a mis en place toute une série de lois pour interdire leurs organisations, les poursuivre en justice et interdire la glorification du nazisme. Il faut dire, que parmi tous les pays victimes du nazisme, la Russie, à travers l’URSS, fut l’un des plus martyrisés par l’Allemagne hitlérienne. Pour elle, laisser se développer des reliquats et relents de cette idéologie de mort n’est pas et ne sera jamais acceptable (28 millions de morts, ce n’est pas rien). Mais pour ces Russes tenants du néonazisme, l’Ukraine était devenue un paradis où tout serait permis, y compris le culte d’Adolf Hitler. D’importantes contradictions existent cependant, notamment dans la haine du Slave dans l’idéologie hitlérienne, considéré comme un sous-homme. Tandis que dans l’idéologie bandériste, la haine viscérale du Russe, « le Moscovite », le « Moskal », n’est pas la moindre des contradictions… Mais ils vinrent en Ukraine et fondèrent le RDK (moins de 45/50 combattants, dont des Ukrainiens). Une fois la formation décidée par l’État-major, l’unité fut confiée à la Direction générale du renseignement du Ministère ukrainien de la Défense. D’autres sources affirment qu’en réalité, et c’est bien plus probable, qu’elle est sous la direction directe et exclusive de la CIA. Pour donner le change, les Ukrainiens annoncèrent que l’unité était intégrée au 98e bataillon de défense territoriale Azov-Dniepr, dépendant de la 108e brigade territoriale (de Dniepropetrovsk). Les recrues devaient être obligatoirement des citoyens russes, ou nés en Russie (cette règle n’a pas été respectée, il y avait trop peu de recrues), et selon son commandant majoritairement des néonazis. La plupart étaient recherchés en Russie, soit pour des crimes de droit commun, soit pour des actes de violences racistes et autres crimes antisémites. De peur d’être infiltrés, les Ukrainiens n’acceptèrent aucune entrée sans une enquête serrée de la police politique du SBU ! Après beaucoup d’atermoiements l’unité fut enfin « prête » à la fin de l’hiver 2023.
Les deux seules actions de « guerre » du RDK. La force de l’unité était estimée par ailleurs à…. une cinquantaine de volontaires au maximum. Le groupe fut engagé dans deux incursions sanglantes sur le territoire russe dans la région de Belgorod (22 mai 2023) et Briansk (2 mars 2023). Toutefois l’unité n’était pas réellement une force combattante. Elle fut utilisée essentiellement comme une unité TikTok de propagande, sur le thème des « gentils russes », mais surtout en direction de l’opinion publique de Russie (une maladresse absurde). Les membres communiquèrent beaucoup sur Internet pour appeler les citoyens russes à se révolter, à participer à des sabotages, des assassinats, des actes terroristes dont l’attaque de bureaux militaires ou infrastructures de l’armée (Telegram populaire en Ukraine et suivi par plus de 123 000 personnes…). L’unité se vanta d’avoir déjà des cellules à l’action sur le territoire russe. Une première virée fut menée par une quarantaine de « volontaires » dans la région de Briansk (2 mars 2023). Le groupe ouvrit le feu sur une voiture civile dans une embuscade. Le conducteur et père de famille fut tué sur le coup. Un garçon de 10 ans fut blessé, deux fillettes purent s’enfuir du véhicule et appeler des secours (le garçon fut hospitalisé et sauvé). Lors de cette virée mortelle, les transfuges du RDK assassinèrent ensuite un homme sans défense (né en 1966), et attaquèrent un centre médical. Ils prirent en otage un ambulancier et son épouse, qui purent prendre la fuite au moment d’un conflit entre les différents volontaires du groupe. L’expédition se poursuivit par la destruction d’un véhicule civil, des selfies pris devant différents bâtiments et panneaux des villages russes. Ils prirent ensuite la fuite en éparpillant des mines. Dans leur fuite, ils furent pris sous le feu de l’artillerie et eurent plusieurs blessés, mais purent rejoindre les lignes ukrainiennes. Les médias occidentaux et ukrainiens qualifièrent « ce fait d’armes » comme une grande victoire… La seconde incursion, du même acabit fut lancée dans la région de Belgorod (22 mai 2023), avec de nouveaux crimes de guerre et assassinats de malheureux civils. Le groupe prit de nouveau la fuite talonné par les Russes et ne se risqua plus depuis à aucune opération militaire.
Les néonazis russes signalés par l’Occident… mais qui se trouvent au service de l’Ukraine ! Oui nous l’avons dit, ils existent en Russie, et pendant des mois elle fut accusée d’être un pays fasciste et de néonazis. La vérité est que certains de ces néonazis partirent en Ukraine pour combattre à ses côtés… Voici quelques profils qui vous feront découvrir ceux que nous connaissons pour l’instant. Quelques-uns sont des vétérans du régiment néonazi Azov, tous sont des néonazis assumés. Les parcours sont assez similaires et les biographies parlent une fois de plus elles mêmes pour expliquer la nature du RDK :
Danil Alferov (12 mai 1996-), originaire d’Irkoutsk, Russie, il fit une école militaire interarmes, dans la prestigieuse école Souvorov (diplômé, 2018), il servit ensuite au grade de lieutenant dans l’armée russe, en garnison au Daghestan. Il se montra très vite mécontent et opposé au régiment russe. Pour divers faits, il fut arrêté par la police militaire et mis aux arrêts. Il démissionna alors de l’armée, et s’installa dans la région de Moscou. Il travailla ensuite en indépendant comme traducteur, d’anglais, allemand, chinois et japonais. Il fut mobilisé (début 2023), et servit dans l’armée russe, dans le 26e régiment, commandant de peloton, région de Kherson. Il prit des contacts secrets avec le renseignement militaire ukrainien (GOUR, juin 2023), et passait des informations à l’ennemi. Il se rendit aux Ukrainiens, affirmant avoir persuadé 11 soldats de son groupe de passer côté ukrainien (3 septembre). Il s’enrôla alors dans le RDK (8 octobre) et donna des conférences de presse, largement mis en scène par la propagande ukrainienne. Il appela à la reddition massive des soldats russes et à la défaite de la Russie. Son appel n’eut pas de résultats.
Timofei Anoufriev (23 juin 2004-), originaire d’Odessa, mais sa famille avait émigré en Russie, et il vivait à Moscou. Il fit un début d’études supérieures en philosophie à l’Université de Saint-Pétersbourg. Il prit la fuite de Russie, en abandonnant ses études (2022), s’étant lié à des ultranationalistes du Kouban réclamant le rattachement de la région à l’Ukraine. Il rejoignit la Serbie, puis le Montenegro. Son père était lui-même tombé dans une autre ornière, celle du libéralisme et avait fui également la Russie. Il participa à des protestations antiguerre à Belgrade (printemps 2023), puis vînt en Ukraine pour s’enrôler dans le RDK.
Dmitri Balakin (2003-), alias Tarot, originaire de Moscou, mais vivant à Tiverton, Royaume-Unie. Il rejoignit le bataillon du RDK à une date inconnue, et se définissait lui-même comme un « Stormtrooper ».
Ilya Bogdanov (2 août 1988-), originaire de Vladivostok, il fit des études supérieures à Khabarovsk en droit, avec ambition d’intégrer le FSB. Il entra comme fonctionnaire dans le service des frontières du FSB (2010-2014), servant au Daghestan, et dans d’autres endroits de la Russie. Il s’enthousiasma pour la révolution du Maïdan (hiver 2013-2014), et prit la fuite de Russie pour rejoindre le bataillon de transfuges du Donbass, le bataillon de représailles du même nom. Il s’encarta dans le parti néonazi Pravy Sektor (septembre 2014), et passa alors dans le corps du DUK. Il servit dans le 5e bataillon d’assaut dit de Donetsk, et ce bataillon s’étant livré à de nombreux crimes de guerre, il est lui-même en puissant un criminel de guerre (décembre 2014-juillet 2015). Il fut nommé chef de peloton dans le 7e bataillon séparé du DUK, dont l’histoire fut très trouble. Pendant la période, il servit aux batailles de Peski, puis du chaudron d’Ilovaïsk (été 2014), et à la bataille de l’aéroport de Donetsk (hiver 2014-2015). Il fut mis en scène par la propagande ukrainienne, et fut naturalisé ukrainien (février 2015), des mains du Président Porochenko. Il se retira ensuite à Kiev (vers 2016), travaillant modestement comme employé de station service, puis ouvrit un restaurant de cuisine coréenne (2017). Il se présenta également à des élections anticipées pour un siège de la Rada d’Ukraine, dans le bloc Petro Porochenko, mais ne fut pas élu. Il montra avec les services ukrainiens un faux kidnapping par le FSB, où il aurait été libéré par le SBU (novembre 2016), tentant d’attirer l’attention de l’opinion internationale, sans résultat. Une procédure pénale fut ouverte contre lui en Russie. Il intégra un bataillon de défense territoriale de la région de Kiev, servant à la défense de Gostromel et Irpen (printemps 2022). Il intégra ensuite le RDK à sa formation (août). Il fut l’un des participants à l’expédition meurtrière où ils assassinèrent des civils dans la région de Briansk (2 mars 2023). La Russie lança un mandat d’arrêt contre lui pour ces crimes (5 mars).
Leonid Danilenkov (9 avril 2004-), originaire de Kaliningrad, transfuge de Russie, il prit la fuite et vînt en Ukraine pour s’enrôler dans le RDK (2024).
Danil Dviatkine (6 décembre 2002-), originaire de Krasnodar, transfuge de Russie, il prit la fuite de Russie pour la Géorgie (milieu 2023), avec sa petite amie, elle aussi du Kouban. Il laissa la jeune femme pour une réfugiée ukrainienne et se décida à s’envoler pour l’Ukraine où il s’enrôla dans le RDK. Il fut engagé dans la bataille perdue d’Avdeevka (hiver 2023-2024), puis dans un raid meurtrier dans la région de Belgorod (printemps 2024). Il s’est fait tatoué de nombreux insignes nazis, dont l’insigne de la 2e division Das Reich, avec le mot en anglais Haine.
Valentin Gikis (?-), originaire de la région de Kaliningrad, transfuge russe, il passa en Géorgie et intégra l’unité du RDK en Ukraine. Il s’afficha en 2024 au Musée de la Grande Guerre patriotique de Kiev et brûla son passeport russe, en arborant un Trizoub ultranationaliste sur un polo. Il se prit en photo lors d’une incursion en Russie devant une petite maison en flammes de civils en se moquant d’eux.
Dobromir Ilioutchenko (?-), originaire de la région de Saint-Pétersbourg, Russie, il prit la fuite de Russie et rejoignit l’Ukraine. Il était couvert de tatouages, dont le Soleil Noir cher à Heinrich Himmler. Il passa par la Géorgie pour s’enrôler en Ukraine (août 2023), et affirma être un membre du groupe extrémiste « Des Nations libres de la post-Russie », avec comme objectif de la démembrer. Il s’enrôla dans le RDK.
Vladislav Izmaïlov (31 octobre 1996-), alias White, originaire de Samara, Russie, il s’enrôla dans le groupe Wagner, alors prisonnier de droit commun (2022). Il fut capturé par les Ukrainiens dans la région d’Artiomovsk (novembre 2022), et refusa d’être échangé (juin 2023). Il s’enrôla alors dans le bataillon RDK. Il fut nommé chef de section dans l’unité et participa à un raid dans la région de Belgorod, dans le village de Kozinka.
Kirill Kanakhine (9 avril 1982-), alias Kirill Rodonsky, originaire de la région de Samara, Russie, néonazi patenté et couvert de tatouages non équivoques, il se radicalisa très jeune et embrassa l’idéologie néonazie. Il déménagea à Moscou et fréquenta le microscopique milieu des nostalgiques d’Adolf Hitler dans la capitale russe. Il tenta de percer dans le cinéma et joua des seconds rôles ou de figurants dans différentes séries ou productions télévisées, ou dans la publicité. Il joua aussi dans le Maliy Théâtre de Moscou, célèbre institution non loin du Bolchoï, et s’improvisa aussi professeur de yoga. Il fut littéralement fasciné par les événements en Ukraine, et fini par prendre la fuite pour rejoindre ses émules ukrainiens à Kiev. Il créa un groupe Telegram la Roue Solaire, symbole du Soleil Noir cher à Heinrich Himmler. Il s’encarta bien vite au parti néonazi ukrainien Pravy Sektor et rejoignit le RDK à sa création (août 2022). C’est l’un des criminels de guerre de l’unité qui participa à la virée du 2 mars 2023. Il est recherché pour ces crimes et l’apologie du nazisme en Russie. Parmi ses tatouages se trouvent le wolfsangel de la Das Reich, croix gammée, toile d’araignée et d’autres joyeusetés.
Denis Kapoustine (6 mars 1984-), alias White Rex, alias Denis Nikitine, originaire de Moscou, Russie, mais sa famille émigra en Allemagne dans sa jeunesse, s’installant à Cologne (2001). Il était le fils d’Efim Karplansky, qui fut pendant 20 ans le directeur du cirque de Sotchi (d’origine juive). Il refusa ensuite, ainsi que sa mère d’avouer leurs origines, notamment devant les questions des journalistes allemands du Spiegel. Il fut naturalisé en Allemagne et s’y radicalisa et embrassa l’idéologie néonazie avec des groupes locaux extrémistes (l’une des plus fortes communautés néonazies au monde, mais tout de même loin derrière l’Ukraine). Il devînt notamment un membre très connu d’un club de fans ultras de football, reconnu pour leurs violences. Il fut impliqué dans un nombre incalculable d’agressions diverses, de coups et blessures, de ratonnades et de méfaits. Il fut mêlé notamment à des troubles et émeutes dans la ville de Marseille, au moment de l’Euro 2016 en France Il fut d’ailleurs finalement interdit de stades et même plus tard de pouvoir voyager dans l’espace Schengen (2019 à nos jours). Pendant cette période, il avait déjà acquis une certaine notoriété, signalé par la presse comme l’un des néonazis « allemands » parmi les plus influents et les plus extrémistes. Il fut dénoncé aussi pour ses propos révisionnistes et négationnistes. Il organisa de nombreux forums, rencontres et meetings à travers tout le monde occidental, en particulier en Europe (Suisse, Royaume-Uni, etc.) et au États-Unis. Grâce ces réseaux, il infiltra ensuite les milieux des sports de combat, organisant des tournois et des manifestations ou séminaires sur cette thématique, recrutant de nouveaux militants (Tchéquie, Pologne, Italie). Il fut fasciné par ce qui se passa en Ukraine, et fut l’un des supports du Maïdan (hiver 2013-2014). Sa fascination pour la nazisme et les libertés très grandes pour les gens de son obédience, le décidèrent à émigrer en Ukraine, s’installant à Kiev (2017). Son interdiction de circulation dans l’espace Schengen ne limita pas ses activités, il commença par intégrer le régiment Azov (2018), et fonda une salle de sport du nom de Reconquista Club à Kiev (2019). Il s’enrôla dans la défense territoriale dans la région de Kiev (printemps 2022), et chercha immédiatement à fonder une unité de transfuges russes qui pourraient afficher leur idéologie sans fard. L’État-major ukrainien freina le projet un moment, mais comprenant l’unité de son groupe, et également que la guerre allait durer, il reçut l’autorisation, à condition d’être chapeautés par la Direction générale du renseignement ukrainien (et très probablement la CIA). Il créa donc le RDK (août 2022), qui fut mis en scène par la propagande ukrainienne, mais évité par celle d’Occident. Il aurait été trop difficile aux médias français d’expliquer que des néonazis russes fuyaient la Russie pour combattre avec d’autres néonazis ukrainiens ! Il participa aux deux raids sanglants du RDK (2 mars et 22 mai 2023), dans les régions russes de Briansk et Belgorod, où furent assassinés des civils russes. A ce titre il est recherché comme criminel de guerre par la Russie. Sa mort fut annoncée sur le front à plusieurs reprises par la publication de fausses nouvelles et de photos truquées.
Stefan Kind (?-), originaire d’Allemagne, néonazi assumé et patenté, couvert de tatouages, notamment d’insignes des divisions SS, d’une croix gammée, et autres têtes de mort. Il vînt en Ukraine et fonda le German Volunteers Corps (printemps 2022). Il intégra par la suite le RDK à sa formation (2023). Il se trouvait sur la frontière russe, région de Belgorod (2024).
Alexeï Kojemiankine (?-), alias Kolovrat, originaire de Sytyvkar, Russie, néonazi patenté et d’une très rare violence. Il fit des études secondaires et sombra jeune dans l’idéologie néonazie. Il se lia à des groupes extrémistes et participa à des ratonnades et des violences contre des migrants en Russie. Il se signala également par l’agression de personnes aux orientations sexuelles inverties, parfois avec des maltraitances frôlant les limites des actes de barbarie. Il fut condamné à 8 ans de prison, qu’il purgea pour avoir poignardé plusieurs Caucasiens (2005-2013). Libéré de prison et encore plus radicalisé, il passa en Ukraine où il s’enrôla dans le régiment Azov (2015), et resta dans diverses unités ukrainiennes pendant de longs mois. Il donna une interview à des ultranationalistes ukrainiens où il déclara : « j’ai changé de prénom à cause de mes opinions religieuses, je suis un païen […] mon paganisme c’est la vénération de Mère Nature, je pense que le Russe devrait avoir un nom russe, pas grec ou étranger ». Il raconta ensuite comment il traversa illégalement les frontières de la Russie/Ukraine pour venir combattre dans Azov : « Je ne veux pas parler des chemins et routes que j’ai empruntés et qui peuvent encore être utilisées pour entrer dans l’Ukraine libre, parce que derrière le rideau de fer, constamment des gens prennent la fuite […] je me suis arrêté sur le choix d’Azov, par le fait que la majorité des frères qui sont proches de moi servent dans le bataillon, et je sais que c’est la force de l’esprit qui règnent parmi les combattants d’Azov, permettant de sortir des combats avec des pertes minimes. J’ai été invité par le Pravy Sektor, par Aïdar et même par le bataillon OUNSO […]. Il y a beaucoup de combattants d’autres pays, de Suède, de France, de l’ex-Yougoslavie, tous ne se battent pas contre les Russes, ils se battent contre le régime de Poutine, contre le passé soviétique. […] En ce qui concerne la langue russe, ici à Kiev, tout le monde parle en russe, y compris le Pravy Sektor et dans Azov. […] bientôt viendra le jour où vous aurez besoin de votre volonté et de votre force d’esprit. Rappelez-vous toujours, que nous tous, qui sommes maintenant en Ukraine, nous ne vous abandonnerons pas [En Russie], ensemble, nous rendrons la grandeur à la Russie ! » (5 février 2015). Il fut couché sur une liste de personnes recherchées en Russie et pour terrorisme et appartenance à des groupes extrémistes interdits. Il s’enrôla dans la défense territoriale d’Ukraine (printemps 2022), puis intégra le RDK (août). Il fut l’un des principaux acteurs de la virée sanglante dans la région de Briansk (2 mars 2023). Il se filma et se mit en scène pour la propagande ukrainienne, et fut convaincu de la participation à l’assassinat de civils. L’homme est totalement recouvert de tatouages et porte une série de croix gammées directement tatouées sur son crâne.
Saryn Koutchinski (27 avril 2001-), originaire de Rostov-sur-Don, transfuge de Russie, il passa en Serbie, Belgrade (2023), où il participa à des manifestations pro-OTAN dans la capitale serbe. Il vînt ensuite en Ukraine et s’enrôla dans le RDK. Il fut blessé dans la bataille d’Avdeevka (novembre 2023). Il participa à une expédition manquée sur le territoire russe (mars 2024), où plusieurs de ses camarades furent tués. Il était venue avec sa petite amie, Katerina Touizioukova.
Daria Kremliova, épouse Bovina (22 mai 1986-), alias Koukouyouk, alias Savchenko, alias DSHK, originaire de Moscou, Russie, sa famille s’installa ensuite en Ukraine, à Kiev (vers 2010). Elle fut contaminée rapidement par l’idéologie néonazie et bandériste. Elle se maria très jeune sans avoir fait d’études, et mis au monde une petite fille, Maria Koukouyouk (aujourd’hui adulte). Elle divorça plus tard et participa aux émeutes et violences du Maïdan (hiver 2013-2014). Pendant toute sa jeunesse, elle participa à des manifestations néonazies et traîna dans les milieux paramilitaires et diverses organisations bandéristes. Elle se fit tatouer, notamment du Soleil Noir, cher à Heinrich Himmler. Elle s’enrôla dans l’armée ukrainienne au moment de l’opération spéciale russe (printemps 2022), et se maria avec un néonazi ukrainien du nom de Pavel Bovine. Elle aurait été versée dans le bataillon de transfuges russes RDK (2022). Mais un membre du bataillon infirma cette information et indiqua qu’elle était membre du parti néonazi Pravy Sektor, et servait dans le DUK (2023). Elle portait entre autre, l’insigne de la ROA, l’armée collaborationniste de transfuges soviétiques qui servirent aux côtés des nazis allemands durant la Seconde Guerre mondiale. Elle aime aussi s’afficher avec une casquette d’officier SS, et porte régulièrement l’insigne de la division SS Totenkopf, la division des camps de la mort.
Pavel Kouznetsov (24 novembre 1994-), alias Grave, originaire de Kazan, transfuge russe, ses parents avaient émigré en Ukraine (2011), où il vivait à Kiev, puis à Nikolaïev. Il fit des études supérieures, et s’enrôla ensuite dans le RDK, ayant toujours son passeport russe. Il fut envoyé sur le front (24 juillet 2022), servant ensuite dans la région de Kherson, sur la ligne de Zaporojie, puis dans la bataille perdue d’Avdeevka (hiver 2023-2024). Il participa ensuite à un raid raté et meurtrier dans la région de Belgorod (mars 2024).
Danil Marchenko (5 mars 2002-), alias March, originaire de Moscou, Russie, transfuge russe, il se radicalisa précocement, s’affichant avec des drapeaux nazis, des casques allemands de la Seconde Guerre mondiale, et avec des insignes SS, faisant le salut nazi devant un mémorial à la Shoah, voire même avec un drapeau de l’UE. Il travailla comme cuisinier avec son frère, mais prit la fuite de Russie (août 2023), et vint s’enrôler dans le RDK. Il rencontra une ukrainienne à Kiev, s’afficha avec elle avec des T-shirts à croix gammées, et s’appelant entre eux, Adolf et Eva. Il se qualifiait lui-même de « stormtroppper », et fut mis en scène par la propagande ukrainienne, notamment le journal Kyiv Post. Il était couvert de tatouages sur les jambes, les bras, les mains et le corps.
Joshua Marouelli (?-), alias Fritz, alias Iron Maru, originaire de la Sarre, Allemagne, il vînt en Ukraine pour s’enrôler dans la brigade Norman (printemps 2022). Ce néonazi patenté et assumé combattit dans la région de Koupiansk (2022), d’Artëmovsk (2023), puis passa ensuite dans le RDK et se trouvait sur la frontière russe et la région de Belgorod (début 2024).
Danil Maznik (27 mai 1994-mars 2024), alias Shaïba, originaire de la région de Rostov, Russie, il sombra très jeune dans le néonazisme et fréquenta des groupes extrémistes. Il fut évidemment impressionné par les événements en Ukraine et la liberté presque totale des néonazis et bandéristes dans ce pays. Il soutînt en secret la Révolution du Maïdan, puis se décida à passer en Ukraine pour rejoindre les néonazis locaux dans leur combat « pour la Révolution Nationale ». Il s’enrôla ensuite dans le RDK à sa formation (août 2022). Il fut l’un des participants à l’expédition criminelle et meurtrière du 2 mars 2023, dans la région de Briansk. A ce titre, criminel de guerre, il était recherché par la Russie pou ses crimes et trahison. Il fut tué dans une opération ratée dans la région de Belgorod, en mars 2024.
Alexeï Ogourtsov (3 septembre 1993-), alias Oswald Lemoch, originaire de la région de Iaroslav, Russie. Il se radicalisa très jeune et tomba dans l’idéologie néonazie. Il fit des études secondaires et végéta ensuite dans des groupes extrémistes. Il fut lui aussi fasciné par ce qui se passait en Ukraine, subjugué par la création de nombreux partis et groupes néonazis parfaitement légaux dans ce pays, mais illégaux en Russie. Il fut arrêté et passa en jugement devant un tribunal pour un délit de droit commun (2018). Étrangement, il soutînt également le libéral et agent de l’Occident Navalny, mais publia la même année dans ses réseaux sociaux des « heil Hitler », des portraits du Führer et d’autres images liées au nazisme (2018-2021). Une fois sa peine acquittée, il préféra prendre la fuite en Ukraine, et s’enrôla dans les rangs ukrainiens. Il rejoignit le RDK à sa formation (2022), et fut l’un des participants à la virée meurtrière du 2 mars 2023. A ce titre il est un criminel de guerre, et est à ce jour recherché en Russie pour cela, et pour trahison.
Polina Ostanina (23 décembre 1996-), alias La Pologne, originaire d’Ijevsk, Russie, elle s’afficha très jeune dans les réseaux néonazis russes, et publia sur ses réseaux sociaux des slogans, images et insignes néonazis. Pour des raisons idéologiques, elle se rendit en Ukraine pour s’enrôler comme infirmière militaire (été 2022). Elle fut versée dans le bataillon de transfuges russes RDK (2023), et participa à des incursions sur le territoire russe, dans la région de Belgorod et Briansk (2 mars 2023). Durant cette équipée sauvage, elle participa à l’assassinat de civils et à des crimes de guerre. Elle est recherchée en Russie pour ces crimes et pour l’apologie du nazisme. Elle était enregistrée comme habitante de la ville de Kiev.
Mikhaël Pavlov (?-), alias Pers, originaire d’Ivanovo, Russie, il fut recruté dans les prisons et envoyé dans l’unité Storm-Z (2022). Il attendit une occasion pour se rendre et passa dans le camp ukrainien. Il s’enrôla dans le RDK, et participa à une incursion dans la région de Belgorod, village de Kozinka, où son unité fut accrochée avec pertes. Il réussit à s’enfuir avec son groupe. Il participa aux combats dans la région d’Avdeevka (2024), où il fut blessé par une grenade F-1 et perdit une jambe. Il avait déclaré « qu’il combattrait la Russie de Poutine jusqu’à sa totale destruction ».
Sergeï Popov (?-avril 2024), alias Teren, transfuge russe qui s’enrôla dans le bataillon RDK (été 2023), après avoir fui la Russie avec sa petite amie. Cette dernière du nom de Margarita Bogodorava, était originaire de Saint-Pétersbourg. Radicalisée, néonazie, elle avait participé à l’attaque d’un simple livreur, lui avait volé les clefs de sa voiture avec ses amis, et volé les marchandises pour un total de 250 000 roubles (2017). Elle fut arrêtée, emprisonnée et condamnée à deux ans de prison (2017-2019), puis libérée. Elle prit ensuite la fuite de Russie et passa en Ukraine (vers 2022-2023). Elle posta un message où elle promettait une terrible vengeance suite à la mort de Sergeï Popov, tué au front (vers le 4 avril 2024).
Alexandre Skatchkov (25 janvier 1989-), originaire de Saint-Pétersbourg, Russie, originaire d’une famille bourgeoise de la ville. Il se radicalisa dans ses jeunes années et embrassa l’idéologie néonazie, intégrant des groupuscules locaux marginaux. Il fut hypnotisé par les événements du Maïdan, et fasciné par la liberté accordée aux pires extrémistes et aux néonazis en Ukraine. Il quitta la Russie au moment de l’opération spéciale et vînt s’enrôler dans le RDK à sa création (août 2022). Il participa à la virée meurtrière dans la région de Briansk (2 mars 2023), se livra avec ses camarades à des crimes de guerre et assassinats de civils russes. Il est recherché en Russie pour ces crimes et l’apologie du nazisme. Il porte sur les bras des tatouages non équivoques, notamment l’insigne de la SS, et le fameux Soleil Noir si répandu sur les corps des néonazis ukrainiens.
Dmitri Strelkov (18 janvier 1999-), originaire de Perm, Russie, transfuge, il fut le chef d’un groupe de néonazis russes, le PNZS, Perm Nazi Team, qui défraya la chronique et troubla l’ordre public. Il fut condamné à 7 ans de prison par contumace, pour l’extrémisme, l’intention de destruction de propriétés (2019). Il prit la fuite de Russie et se rendit ensuite en Ukraine. Il rejoignit le mouvement néonazi ukrainien Centuria, et fut versé dans la 3e brigade d’assaut Azov (printemps 2022). Il fut condamné par contumace comme agent du SBU, apologie du terrorisme, appel à des sabotages, alors qu’il essayait à distance d’organiser ces derniers dans la région de Perm (décembre 2022). Il rejoignit ensuite le RDK, et participa à des raids dans la région de Briansk et Belgorod (2023). Il tenta ensuite de vendre des t-shirts sur Internet pour collecter des fonds.
Dmitri Teplov (11 août 2001-), originaire de Penza en Russie, ses parents déménagèrent en Ukraine, dans la région de Poltava (2013). Il fit des études supérieures dans cette ville pour devenir professeur de sport. Il devînt entraîneur sportif et fut contaminé jeune par l’idéologie bandériste et néonazie. Il était le fils d’un criminel qui fit des séjours réguliers en prison dans les années 80, et qui abandonna le foyer familial. Il assumait lui-même les deux idéologies et se qualifiait aussi de païen, dans la tradition des SS. Il s’enrôla dans le bataillon RDK (fin 2022), versé dans une unité de mortiers et participa à des attaques dans la région de Belgorod et Briansk. Il fut blessé par l’explosion d’une mine OZM-72, et fut évacué. Après convalescence, il resta à l’arrière dans l’intendance, et avait été couché sur une liste en Russie de terroristes et extrémistes, car il possédait toujours la nationalité russe. Une procédure judiciaire fut entamée contre lui en Russie.
Dmitri Topiline (1989-2023), originaire de Moscou, Russie, néonazi assumé, il prit la fuite de son pays et rejoignit l’Ukraine où il s’enrôla dans le bataillon RDK (2023). Il fut tué sur le front le 26 avril 2023.
Ditmar Volf (?-mars 2024), faux nom d’un néonazi russe, il vînt en Ukraine pour s’enrôler dans le bataillon RDK. Il s’affichait avec des insignes de la RONA et des unités collaborationnistes de transfuges soviétiques servant l’Allemagne nazie. Il appelait à « détruire les néo bolcheviques du Donbass, et à brûler Moscou. Il s’afficha avec divers fanatiques néonazis de l’unité, et posta son dernier message sur les réseaux sociaux le 16 mars 2024. Son cadavre fut retrouvé en Russie, dans la région de Belgorod, où lors d’une incursion il fut liquidé. Ses camarades abandonnèrent son cadavre.
Maxime Vornovsky (26 novembre 1986-), alias Little Dwarf, originaire de Moscou, transfuge russe, criminel travaillant dans le milieu de la prostitution comme souteneur. Il fut arrêté et condamné à plusieurs reprises. Il s’affichait en photo avec des femmes en partie dénudées. Il vînt s’enrôler dans le bataillon RDK. Il portait des tatouages sur le visage néonazis, et de glorification de l’Ukraine. Il devînt opérateur de drones et participa à une incursion sur le territoire russe dans la région de Belgorod (mars 2024).
Anton Zourianov (31 mai 1995-), originaire de Perm, Russie, il fut l’un des membres du groupe Strelkov, groupe extrémiste et radical, et fut condamné à 5 ans de prison pour l’extrémisme et la destruction de propriété. Il prit ensuite la fuite de Russie et s’enrôla dans le RDK. Il participa à des raids dans la région de Belgorod et de Briansk, et à l’assassinat de civils. Il se filma lors d’une de ses incursions dans la région de Briansk (6 avril 2023). Il se plaignit ensuite de ne pas avoir reçu de passeport ukrainien comme prévu.
? alias La Tombe (?-), originaire de Kazan, Russie, il vînt en Ukraine pour s’enrôler aux côtés des Ukrainiens (2022), et intégra le RDK (août). Il déclara dans une vidéo de propagande ukrainienne, et de manière comique « Poutine est un ennemi, et je suis prêt à trahir le régime de Poutine et nous allons le détruire ». Il montra ensuite son passeport russe, et affirma « qu’il ne s’agissait que d’un morceau de papier » sans valeur (24 mai 2023).
? alias Slavik (?-), originaire de Sibérie, Russie, il vînt en Ukraine pour s’enrôler aux côtés des Ukrainiens (2022), et intégra le RDK (août). Il déclara dans une vidéo de propagande ukrainienne que la prochaine fois qu’il viendrait en Russie, ce serait dans un char et que son objectif « était de dépecer la Russie en morceaux », notamment en créant des états différents en Sibérie. Il prolongea en affirma : « Heil, nous aurons notre état ! » (24 mai 2023).
Le RDK, le PNZS et AZOV sont toutes des organisations interdites en Fédération de Russie, pour l’extrémisme radical, l’apologie du terrorisme et l’incitation à la haine raciale.
2 Comments
Au service de l’aryen Llyod Austin, d’US-woke le multi-niqueur planétaire ploutocrate, de pUtE “Hijab is freedom” (globish du colon obligatoire), de Sissy des Caraïbes “pas de culture française”, de BHL le cosmopolite négrier islamiseur etc.
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“Les peuples non mélangés appartiennent aux idées périmées du XIXème siècle (ndt : souchiennes). Pour passer au XXIème siècle (ndt : otanien mondialiste), il ne doit plus exister que des états multi-ethniques”
Wesley Clark
Bonjour Laurent
Oui, je suis d’ accord avec vous , la fin de l’ URSS et de la Yougoslavie , ce sont les mêmes responsables occidentaux qui en sont à l’ origine .Ils ont souhaités également ardemment la fin de la Russie , mais c’ était sans compter sur l’ honorable Président Poutine , son Armée ses services et ses alliés .