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La France, sous le régime de Macron, s’enfonce dans l’absurde, la subordination et la décadence – Partie I

La France, sous le régime de Macron, s’enfonce dans l’absurde, la subordination et la décadence –  Partie I

La France a perdu de son l’influence en Afrique et dans le monde. C’est le résultat de sa politique néocoloniale infernale, de son arrogance et son double jeu avec les terrorismes. La volonté des Africains de s’en défaire est fondamentale. Les errements de Macron sur la question Sahraoui violent les résolutions de l’ONU et les arrêts de la Cour de justice de l’UE. La France ne sanctionne pas les sionistes qui font l’apologie du terrorisme israélien. Une politique appuyée par une presse indigne, assujettie aux américano-sionistes.

Quand les Africains voient cette France se transformer en une colonie américano-sioniste, il n’est pas étonnant qu’ils répondent, au mieux, par l’inconsidération, au pire par «elle mérite ce sort». L’Algérie n’est pas en reste dans ses visées déstabilisatrices.

La rencontre récente entre le président algérien et les représentants des médias, nous donne l’occasion d’examiner la politique française avec un regard critique.

Voici les grandes lignes :

Sa phrase «je n’irai pas à Canossa» révèle l’état d’esprit général concernant le voyage prévu, mais annulé pour cause d’hostilité des extrémistes contre l’Algérie en usant de propos outrageants entrainants des réactions tranchantes des autorités et des médias. Rien ne sera possible si la France nie sa responsabilité dans le fait colonial cruel en rappelant les effets de l’expérimentation nucléaire au Sahara. Le contentieux avec la France est donc loin d’être réglé en l’Afrique. Les ‘‘reports’’ de sa visite insinuent que l’Algérie n’a pas l’intention de se faire humilier ou dicter quoi que ce soit. Ce serait mal connaître ses principes et ses réactions. Concernant le Maroc, le président a évoqué l’instauration du visa par mesure de sécurité. Il y aurait «des doutes que des espions utilisent cette brèche pour entrer en Algérie». L’Algérie continue à être la cible des forces occultes qui utilisent le Maroc comme ‘cheval de Troie’. L’efficacité des «services algériens» et l’armée, dans la lutte contre la subversion et le terrorisme, est reconnue. Yves Bonnet, ex. haut responsable des «services» français, le confirme. Le président a aussi parlé du droit international qui ne sert plus à grand-chose au regard des massacres des Palestiniens au vu du monde entier. La refondation de l’ONU est, dès lors, une exigence pressante des nations.

Il faut souligner que la France a toujours été la grande bénéficiaire au détriment des intérêts des Africains.

La France et le problématique «pré-carré» africain

À voir l’échange entre les Présidents F. Tshisekedi et E. Macron (à partir de 2.28) face à la presse, on s’aperçoit que l’espoir pour des relations de confiance est encore loin avec ses conduites agaçantes.

L’Afrique est en train de raffermir sa position sur la scène internationale. De nombreux pays s’emploient à établir, avec elle, des accords de partenariat «gagnant-gagnant». Il est peu probable que Paris réussisse à négocier des contrats selon les mêmes termes. Le problème est que la France ruse avec ses principes en espérant obtenir «tout» d’une Afrique bienséante; ce qui est une garantie pour ne rien acquérir. «la ruse de qui est sans ruse, c’est la patience» (proverbe arabe), car «la patience a beaucoup plus de pouvoir que la force» (Plutarque).

Parce que ses dirigeants ont échoué à la faire s’agenouiller, avec leur néocolonialisme débridé, ils ont tenté l’inconcevable, en usant de ce que l’on appelle les «guerres de 4ème génération» et la barbouzerie en manipulant des opposants. Ils le font au Mali, au Niger, au Burkina Faso et en Algérie. Pour l’Algérie, ils ne cessent, via leurs médias subversifs, de claironner et tambouriner, utilisant une colonie de ‘‘pingouins’’, menteurs professionnels associés à une pléthore d’agitateurs islamo-démocrates néocolonisés, que leurs médias mettent en avant ! Ils répondent tous aux orientations de leur maître et à leur instinct carnassier. Des actions mesquines à défaut d’une politique intelligente, régulière.

Dans les années 1990, la France a soutenu et abrité des terroristes islamistes recherchés par la justice pour leur implication dans la tragédie algérienne. Elle a manipulé et soutenu des terroristes islamistes, en Syrie, au Sahel, en Libye (avec BHL) en participant à l’assassinat d’un chef d’État. Elle s’est ingérée au Mali, au Burkina Faso et au Niger, sans oublier son implication dans les massacres au Rwanda, dans l’affaire de l’Arch de Zoé (trafic d’enfants) par des pressions sur le Tchad et celle dite des ‘infirmières bulgares’ et enfin le paiement des rançons aux terroristes ! «Alliés» hier, «terroristes» aujourd’hui et vice-versa, cette France est bien le genre qui «bouffe à leur table tout en insultant leur race» (sentence algérienne). Que peut-elle présenter de convainquant à l’Afrique avec ce ‘bon’ parcours?

Selon un média africain, les jeunes contestent sa présence: «Pour la jeunesse africaine…il ne s’agit ni de réduire les effectifs militaires français ni de cogérer les bases militaires, mais de les fermer purement et simplement et d’envoyer les soldats français en Ukraine…de demander pardon et de verser des réparations aux descendants d’esclaves d’Afrique…» (Jean-Claude Djereke, in Cameroon Voice)

Sur la visite de Macron en Afrique, François Asselineau pense que personne ne va le croire, car avec son «arrogance et n’écoutant personne, Macron annonce que sa “stratégie pour l’Afrique” consiste à “adopter une posture plus claire…de modestie et d’écoute”. C’est aussi crédible que Palmade fustigeant les chauffards et s’indignant des ravages de la drogue».

François Mattei (ancien directeur à France-Soir et auteur de «Franc CFA, la machine à cash de la françafrique») parle d’une escroquerie vis-à-vis de 14 pays africains utilisant le Franc CFA en leur prêtant leur propre argent pour les «aider». Les comptes positifs d’un pays financent le déficit des autres. Il explique dans son livre que quand des dirigeants africains ont voulu se défaire de cette dépendance, la plupart sont morts ou en prison; «le Franc CFA permet à la France de conserver son emprise sur ses anciennes colonies et d’empocher de confortables intérêts sur des sommes contrôlées par Bercy» 

Avec cet esprit malsain de supériorité, d’orgueil démesuré et de prédation, les Africains ne peuvent plus faire confiance à cette France, à ses promesses, à ses politiques, à ses médias. Poutine, plus réaliste et visionnaire, voit cette Afrique comme un des centres de croissance mondiale.

Cette France-là, comme tous les impérialistes, ne changera pas de comportement avec ces décideurs. Seuls des contraintes économiques déterminantes (par les marchés et les projets) peuvent la raisonner et lui rendre les pieds sur terre. Ses sensations se trouvent dans le «portefeuille» de l’oligarchie financière.

La France de Macron et son sionisme

E. Macron, en prétentieux, se croit doté d’une intelligence supérieure, méprisant outrageusement celle des autres. Est-il sûr de ses capacités qu’il exhibe, en comptant sur celles de ses soutiens américano-sionistes, qui lui donneraient des ailes? Le même constat pour son ‘‘doigt d’honneur’’ à la Russie.

À Gaza, Macron s’est montré complice du génocide en livrant des armes à un «Etat» allogène terroriste qui a massacré directement près de 43 000 Palestiniens (dont près de 17 000 enfants, parmi eux 176 nouveaux-nés et 710 bébés de moins de 12 mois soit, en moyenne, 47 enfants tués chaque jour). On révèle même que des associations «caritatives» françaises(*), bénéficiant d’une défiscalisation, financent des équipements militaires israéliens.

Pour l’histoire, d’après les images des sionistes, Yahya Sinwar est mort en héro, loyalement au combat, l’arme à la main, contrairement à leur mensonge qui le dépeint comme un homme «se cachant avec des otages dans les tunnels».

Selon un communiqué de l’Élysée, Macron a «condamné avec la plus grande fermeté les…attaques de l’Iran…» en exigeant que «le Hezbollah cesse ses actions terroristes contre Israël et sa population» tout en demandant aux autorités israéliennes de «mettre fin au plus vite à leurs opérations militaires». Pour lui, le Hezbollah fait dans le «terrorisme» et Israël dans le «militaire» pour se défendre. Il doit avoir plus raison que L’AG des Nations Unis qui «exige d’Israël qu’il mette fin…à sa présence illicite dans le Territoire palestinien occupé…».

En Ukraine, face à la Russie, il a été un guignol en se dévoilant lamentable. Un président pantin qui désarme son pays pour armer des néo-nazis en mettant en danger la vie de ses soldats? Sérieusement, s’en soucie-t-il vraiment et peut-il affronter la Russie? Le prétentieux, par ses outrances, exhibe toujours ses pectoraux face au plus faible, mais il se ravise lorsqu’il pressent que l’adversaire est fort pour lui infliger des dommages insupportables.

Que reste-t-il donc de crédible à cette France sous le régime Macron, par sa subordination, sur les questions internationales?

Que peut-elle aussi faire, par exemple, à cet énergumène, nommé Tapiro, qui annonce sur une radio juive, vouloir créer en France une «armée citoyenne de défense de la diaspora juive, avec l’aide du ministre israélien Avichai Chikli»? Et si les autres répliquent en créant une armée rivale citoyenne? Son espèce sinistre sera la première à fuir pour observer, de loin, la France à feu et à sang! Tout comme ses coreligionnaires, BHL l’inventeur du nouveau concept «antisémitisme moderne» et Zemmour chef de parti, amateur des voyages en Israël, dont la tâche est de provoquer une guerre en France entre chrétiens et musulmans.

L’indélicatesse vient de la ministre du travail, Astrid Panosyan-Bouvet, une pro israélienne, membre actif de la milice Juive «Diaspora Defense Force» (créée par Tapiro), qui prend carrément le parti d’Israël. Niant le génocide et la création d’un Etat palestinien, elle met en garde contre cette «rhétorique verbale» qui consiste à lier la création de cet Etat à l’«infondé» génocide. Elle en parle comme si elle était une ministre israélienne!

Benjamin Haddad, en sa qualité de ministre délégué chargé de l’Europe, a déclaré «pour moi, dont la famille a trouvé un refuge généreux en France après avoir fui l’antisémitisme, c’est l’honneur d’une vie de pouvoir m’engager à porter la voix de notre pays en Europe…». Il sous-entend quel pays? Haddad est un lobbyiste de l’Atlantic Council dont le rôle a été de pousser vers l’hostilité envers la Russie et la Chine. Lors d’un meeting en Lorèze M. Mélenchon a affirmé que la France ne demanderait pas de sanction contre Israël, car «le ministre qui a été désigné pour s’occuper de l’Europe est quelqu’un qui est acquis à la politique de M. Netanyahou»

Les lois françaises ont été perverties, via les lobbys sionistes, au point où elle n’est plus maîtresse de ses décisions ! Tout récemment, deux sénateurs Roger Karoutchi, issu d’une famille juive marocaine et Stéphane Le Rudulier, un élu controversé (voir Wikipédia), ont proposé une loi visant à pénaliser l’antisionisme. Il est même prévu sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende contre des Français, utilisant les réseaux sociaux, qui font des commentaires qui ne plairaient pas au lobby sioniste. Ils veulent rendre les Français muets et obéissants? Ils ne sont pourtant qu’une poignée insignifiante de sionistes à faire pression sur les Français. 

Une autre déclaration ridicule et déshonorante pour la France a été faite par le général Lecointre, ancien chef d’état-major, dans Le Figaro. Il a annoncé «la recolonisation militaire de l’Afrique par la France et l’Europe dans les dix prochaines années». Est-ce sous son courageux commandement?

Les Africains doivent dédaigner Lecointre et les autres cités, et ne pas en faire un facteur de risque. Leurs rots sont à des milliers de kilomètres. Relayer les sornettes de ces apprentis colonialistes, c’est leur donner de l’espoir.

Les dirigeants français ne sont plus que des marionnettes, se pliant aux volontés et orientations de leur maître tout en se livrant à des pitreries et à un activisme pour distraire le grand public.

Amar Djerrad

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