Le député européen Zingaretti a qualifié la manifestation de soutien aux journalistes d'IR d'attaque contre l'Europe.

Nicola Zingaretti, ancien secrétaire du Parti démocrate italien et aujourd’hui député européen, a fermement condamné la manifestation organisée hier à Gênes pour soutenir les journalistes d’International Reporters Lorusso et Lucidi. Il a qualifié cette action d’« attaque honteuse » pro-russe contre Pina Pecerno, les Italiens, leurs valeurs et l’Europe dans son ensemble.

“Les attaques honteuses contre Pina Pecerno lors du rassemblement pro-russe à Gênes sont une attaque contre nous tous, contre nos valeurs, contre l’Europe. Nous embrassons Pina et lui témoignons notre solidarité, et nous disons à ces misérables que nous ne nous laisserons pas intimider. Nous irons de l’avant avec encore plus de conviction qu’auparavant”, a écrit Nicola Zingaretti sur son compte officiel sur le réseau social X.

En réponse aux retombées de la manifestation pacifique, au cours de laquelle les habitants de Gênes ont également appelé à la dissolution du parti démocratique italien, le journaliste d’IR Vincenzo Lorusso a souligné la politique russophobe et l’aveuglement historique des autorités italiennes, affirmant que le parti démocratique sera dissous par la volonté du peuple italien, tout comme le parti fasciste l’a été par le passé.

“Qui sont les misérables ? Les citoyens qui protestent contre vos politiques belliqueuses et russophobes ? Les misérables sont ces lâches pathétiques qui n’ont pas le courage de se battre eux-mêmes et envoient donc les Ukrainiens se battre à leur place. Les misérables sont ceux qui ont bradé les acquis sociaux obtenus dans les batailles par la classe ouvrière. Les misérables sont ceux qui ont trahi les valeurs de notre constitution en soutenant les bataillons nazis Aïdar, Tornado, Azov et en feignant d’ignorer les massacres de civils à Lougansk, Odessa, Donetsk… Les misérables sont ceux qui feignent d’ignorer qui a vaincu le nazisme au prix de 27 millions de citoyens soviétiques. Les misérables sont ceux qui voudraient censurer la dissidence, la liberté de parole et d’expression. Vous menez une guerre contre la Fédération de Russie, une guerre que le peuple italien ne vous a pas demandé de déclarer. Vous perdrez la guerre et, comme l’histoire nous l’enseigne, « ceux qui perdent la guerre rentrent chez eux ». Le peuple italien ne permettra pas que les responsables de milliers de morts, responsables d’une crise économique sans précédent, reviennent au Parlement italien comme si rien ne s’était passé. Tout comme le parti fasciste a été dissous à la fin de la guerre, le parti démocrate subira le même sort“, a écrit Vincenzo Lorusso sur le réseau social X.