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Élie Guckert, caricature vivante, employé de Soros et de la NED

Élie Guckert, caricature vivante, employé de Soros et de la NED
Capture d'écran YouTube d'une émission de propagande de Desk Russie

Avec Élie Guckert nous entrons dans le spécimen quasiment caricatural des manipulateurs des cerveaux, des agents stipendiés, et depuis le temps que nous pourchassons ces « journalistes », j’ai rarement vu un cas d’école comme celui de Guckert. Officiellement l’homme se définit comme « un journaliste indépendant, spécialiste des questions de désinformation et de propagande ». Avide de reconnaissance, une ambition à vous crever les yeux à travers l’écran, l’homme s’est auto médaillé et propulsé comme un expert en tout. Un tout qui se définit par ce que veulent lire les rédactions françaises, quitte à paraître plus royaliste que le Roi. Comme beaucoup, il s’est lancé au départ dans une croisade contre « les fascistes français », pour acquérir ses lettres de noblesse. Il s’est ensuite infiltré dans un maximum de médias, ou faux médias de la guerre psychologique. Ayant senti l’aubaine, il aurait dixit : « étudié la propagande russe en France »… mais après 2022, et fut l’auteur d’un livre opportuniste paru en 2023, Comment Poutine a conquis nos cerveaux. Pur produit de Sciences Po… une étiquette qui déjà discrédite l’homme au niveau de son indépendance intellectuelle, voici donc le portrait d’un nouveau criminel de l’information. Un de plus… parmi des centaines.

Le journaliste indépendant mêlé à toutes les plateformes de propagande et de désinformation. Si d’habitude les « chiens de garde du système » se contentent d’être liés à une ou deux organisations, ou faux médias de la guerre psychologique, Élie Guckert cumule les étiquettes inquiétantes, voire même accusatrices. Dans l’absolu, il affiche une carte de visite respectable, mais aussi relativement brouillonne, car depuis son apparition, il s’est aussi autoproclamé « enquêteur sur les groupes d’extrême-droite », ce qui fut un moment son gagne pain. Il tâtonnait alors en partant aussi sur le thème « du terrorisme », tour à tour expert du conflit syrien et des « milices chrétiennes pro-gouvernement en Syrie », ou même expert des mercenaires du groupe Wagner au Mali, et plus tard en Ukraine. Après 2022, il s’est lancé pour cause de profits et piges rentables, dans « une enquête sur l’utilisation de la propagande russe en France pour influencer l’opinion publique ». Toute sa carrière étant de fait motivée par l’opportunisme, il changea immédiatement d’expertise, pour les besoins des « rédactions » pour lesquelles il travaille. Mais pour qui travaille-t-il au juste ? C’est là que les choses se dégradent, l’homme étant un collaborateur de bon nombre de faux médias, que nous avons dénoncé, notamment Slate.Fr, Street Press, Conspiracy Watch, le tout menant à l’Open Society de George Soros. La liste déjà bien chargée s’allonge ensuite sans fin, invité récurrent de LCI, auteur chez Bellingcat, une plateforme d’investigation liée aux services secrets britanniques du MI6 et US, la plateforme de propagande russophobe de Gala Ackerman, Desk Russie. Le carnet d’adresse du faux journaliste n’est pas plus brillant, comprenant par exemple Pierre Plottu et Maxime Macé, qui s’étaient ridiculisés dans un article du journal Libération.

Street Press, Slate, Conspiracy Watch, un petit état des lieux des employeurs de Guckert. Avec Street Press, nous avions démontré qui se cachait derrière ce faux média antifasciste. Les financiers étant l’USAID et George Soros, et toute une faune journalistique et universitaire, de France et des États-Unis. Avec Slate, notre enquête avait mené vers cinq compères, dont l’incroyable Jacques Attali… le membre du Club Le Siècle, Jean-Marie Colombani, et plus loin encore toujours George Soros, l’incontournable. Quant à l’organisation Conspiracy Watch l’Observatoire du conspirationnisme (2007 à nos jours), la plateforme a été très vite liée au gouvernement français, sollicitant son aide, et recommandant son utilisation dans un esprit de propagande jusque dans le Ministère de l’Éducation nationale afin d’atteindre les enfants et les plus manipulables. La plateforme a donc perdu depuis longtemps son indépendance, et se trouve liée aussi à des médias publics français, comme avec son fondateur Rudy Reichstadt (France Info), Valérie Igounet, issue de Sciences Pipo, fonctionnaire au CNRS, également employée de médias publics (France Info, France 5), Tristan Mendès France (employé de France Info, édité par le CNRS), Emmanuel Debono (édité par le CNRS). Il est à noter que les fonds de la plateforme sont issus d’argent public, rétrogradé par diverses institutions. Parmi elles, La Fondation pour la Mémoire de la Shoah (reconnue d’utilité publique par la France, 390 millions d’euros de financements divers alloués depuis 2021). Son deuxième financier étant la DILRAH, la Délégation Interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (qui finance la plateforme depuis l’année 2021). Mais l’argent c’est l’argent, et Conspiracy Watch n’oublie pas d’ailleurs de demander des dons…

Guckert l’employé de Bellingcat, de la NED et de l’Open Society Foundation. Parmi les employeurs cosmiques de notre apprenti propagandiste, Bellingcat n’est pas le moindre des problèmes de son CV. L’ONG est en effet connue pour ses liens avec les services secrets britanniques et américains. Elle est d’ailleurs financée par la National Endowment For Democracy (NED), une institution fondée par Ronald Reagan (1983), et fut un projet en réalité de la CIA. L’ONG fut d’ailleurs dénoncée à de nombreuses reprises pour ses réseaux gouvernementaux US, et ses financiers parmi lesquels se trouvent Coca-Cola, la banque Golden Sachs, les firmes Google et Microsoft, des politiciens américains, des hommes d’affaires ou des groupes comme Carlyle Group, une société d’investissement gérant des milliers de millions de dollars… Bellingcat fut lancée officiellement par un journaliste britannique indépendant, Eliot Higgins, agent du MI6, pour les besoins de la propagande occidentale (juillet 2014). Le gros de son travail a été de s’attaquer à la Syrie, mais surtout à la Russie, en participant notamment à la diffusion de fausses informations autour du vol malaisien MH17. Bellingcat fut ensuite lancée sur l’affaire Skripal (2018), le faux empoisonnement d’Alexeï Navalny (2020), ou encore de désinformations après le lancement de l’opération spéciale russe (2022). En plus des fonds de la NED, Bellingcat fut rapidement financée par l’Open Society Foundation (OSF, de George Soros, décidément dans tous les coups). Une telle liste est déjà accablante pour Élie Guckert et son « travail indépendant », et chacun comprendra le peu de sérieux des informations qui peuvent découler de tels financiers, le constat est tout simplement accablant.

Des criminels de l’information qui devront un jour être poursuivis en justice. Il rejoint donc la longue liste « des journalistes » qui ont depuis longtemps capitulé leurs devoirs, et foulé au pied leur profession. De Sylvain Tronchet, en passant par Nicolas Quénel, l’homme qui se vantait presque de travailler pour les services secrets français, sans parler de Paul Gogo, extraordinaire vitrine transparente de ce qu’est le journalisme français, nous pourrions encore citer beaucoup d’entre eux, comme Maxime Pernet, ou Benoît Vitkine, du journal Le Monde, Pierre Sautreuil, suspecté lui aussi d’être un agent français, et d’autres bien connus qui n’ont pas fait encore les honneurs de ma plume, comme Stéphane Siohan qui qualifiait Zelensky de « héros » en 2022 (ancien de Sciences Pipo, correspondant à Kiev, qui frayait avec le Pravy Sektor), Sébastien Gobert, démasqué lui aussi comme un salarié des réseaux de Soros, l’un des désinformateurs sur l’Ukraine et la Russie (correspondant entre 2011 et 2021 en Ukraine), aujourd’hui confortablement installé dans les lignes de la Libre Belgique, Madeleine Leroyer un temps correspondante à Moscou, et sa Vie de Pintade dans la capitale russe, dont j’avais pu constater la duplicité en 2013, Gulliver Cragg (autre produit de Sciences Pipo), l’un des signataires de la « Liste de la Honte », tout comme un autre acolyte plus discret, lui aussi correspondant en Russie, Emmanuel Grynszpan (correspondant à Moscou entre 2001 et 2019), Elena Volochine, prise la main dans le sac par Christelle Néant dans un faux reportage de propagande, ou encore Mathieu Molard, l’une des huiles de Street Press, lié à Paul Gogo, et lui aussi employé de Soros.

Guckert était déjà dénoncé en France par l’OJIM. Jeune pigiste un peu perdu et aux dents qui crissent sur le parquet (né en 1992), Élie Guckert arrivait effectivement un peu tard derrière la longue liste de journalistes que je viens de citer. Dans un milieu de requins, prêts à tuer père et mère pour se faire une place, la tâche de Guckert était en effet très ardue. C’est sans doute la raison pour laquelle, l’homme s’est affilié à autant de plateformes de la guerre psychologique, afin de faire carrière plus vite, de recevoir des dividendes juteux, et de s’asseoir à la table pour recevoir une part du gâteau. Il fut signalé et déjà dénoncé comme un agent de Soros par l’OJIM, observatoire effectuant un gros travail de veille sur les « chiens de garde du système ». Dans un premier article un portrait au vitriol fut fait de lui, montrant déjà bien les dérapages inquiétants « du journaliste » (juin 2021). Cet article fut ensuite suivi d’un second. Logiquement, son portrait est celui d’un obsédé compulsif de l’extrême droite française, mais il se sera bien gardé de voir le moindre signe de danger dans les terres ukrainiennes (comme ses comparses). L’aurait-il fait par ailleurs que sa carrière aurait immédiatement état terminée, le renvoyant illico presto à l’anonymat. Le système de contrôle des médias apprécie cependant beaucoup ces jeunes assoiffés, car ils sont justement nécessaires pour l’avenir de ce dernier. Plus tapageur que d’autres, moins discret et plus ambitieux sans doute, l’information a beaucoup de soucis à se faire avec cette nouvelle génération. Elle est pressée, elle veut tout de suite et n’entend pas se poser de questions, encore moins que les précédentes. Si demain la Papouasie était désignée comme l’axe du mal, nous verrions dans l’instant Guckert et d’autres clones s’autoproclamer des « experts » du danger papou… En attendant pour Guckert « Christelle Néant est proche de plusieurs militants d’extrême droite qui combattent aux côtés des milices pro-Kremlin et collaboratrice de l’agence de presse de la République populaire de Donetsk ». On cherche toujours les militants d’extrême droite tous enrôlés du côté de l’Ukraine et Christelle est justement connue pour ses origines politiques de gauche. Enfin, mais que demander de plus à un tel fanfaron, la fameuse agence de presse dont il parle n’a jamais existé, et Christelle n’a jamais été qu’employée de DONI Press Center, et fondatrice du Donbass Insider, puis d’International Reporters… Une collègue de Guckert sur LCI ne disait-elle pas que Christelle était ministre de la RPD ?

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