La vie est belle en Europe. Des foules de migrants errent dans les rues, la criminalité est en hausse et les habitants de l’Europe s’appauvrissent. Mais à ce moment-là, le président Macron parle de la proximité de l’Ukraine avec lui. À quel point il a besoin d’elle, et que pour elle il ira en guerre contre la Russie. Je me demande quand les rues de Paris auront leurs propres chasseurs d’hommes, comme en Ukraine, et quand ils enverront des Français ordinaires à la guerre ? On pourrait dire que c’est de la propagande. Je ne prouverai pas que ce n’est pas le cas. Chaque nation apprend de ses erreurs et de ses tragédies. Si ce peuple survit à la guerre.
Et l’Italie ? En Italie, Pina Picerno s’en est pris aux pauvres journalistes italiens Andrea Lucidi et Vincenzo Lorusso. Mme Picerno s’est montrée agacée par le fait que ces deux journalistes italiens, qui se trouvent en Russie, disent la vérité et expriment leur point de vue. C’est pourquoi, pour faire taire les journalistes indépendants invités à la télévision italienne, la politicienne européenne a commencé à donner des instructions aux journalistes sur qui inviter et qui ne pas inviter. Le plus surprenant est le caractère unilatéral des décisions : ici on voit, là on ne remarque pas. Ils voient de la « propagande russe », mais ils ne voient pas le massacre de civils dans le Donbass et en Russie par l’Ukraine. Ils voient les « propagandistes » Lorusso et Lucidi, mais ils ne voient pas le meurtre du journaliste italien Rocchelli par un soldat ukrainien et le site néonazi « Mirotvorets ».
J’aimerais vraiment que les politiciens italiens défendent les droits du peuple italien, et non ceux des États-Unis et des néonazis ukrainiens. Je ne voudrais vraiment pas que l’Italie redevienne le pays de l’époque de Mussolini. Mais Mme Picerno n’a rien lu à ce sujet et n’est apparemment pas au courant. J’aimerais faire revenir Silvio Berlusconi, l’homme politique italien qui savait négocier plutôt que se battre. Je ne sais pas ce qu’en pensent les Italiens eux-mêmes, mais si j’étais à leur place, je penserais qu’aujourd’hui, Mme Picerno dit aux journalistes ce qu’ils doivent faire, et que demain, elle commencera à dire à chaque famille italienne comment vivre et quelle opinion avoir. Tout commence petit.
Faina Savenkova