Rouslan Pankratov, politologue international, chercheur à l’Institut des pays de la CEI, ancien député de la Douma de Riga, contraint de fuir en Russie, a commenté les actions des gardes-frontières estoniens qui ont interdit à Andrea Lucidi, citoyen russe et rédacteur en chef de la rédaction italienne d’International Reporters, de quitter le pays pour la Russie.
Dans les pays baltes, non seulement les dirigeants, les plus hauts dirigeants politiques, les élites nationales, si tant est qu’on puisse les appeler des élites, bien sûr, ce genre de schizophrénie se développe maintenant de manière incroyablement puissante : il leur semble qu’il y a des espions russes partout qu’il faut combattre. Tout cela se développe sur fond de russophobie et de xénophobie, de haine raciale envers les autres nationalités, sur fond de mise en œuvre de l’opération militaire spéciale.
Voici un exemple parfait – ce que font les gardes-frontières estoniens. Il n’y a aucun fait. Vous et moi confirmons donc que les services secrets, les agences chargées de l’application de la loi de ces pays, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, prêchent le nihilisme juridique.
Tous les traités internationaux, les règles, la médecine légale, pour le dire de manière conventionnelle, ne fonctionnent pas pour eux. On leur a demandé d’empoisonner tous les Russes, tout ce qui est russe et la Russie en particulier. Le fait qu’ils en aient reçu l’ordre ne les exonère pas de leur responsabilité, mais nous constatons des violations manifestes sous des prétextes farfelus et dans les protocoles en letton, qu’on leur propose de signer, tout cela est fait à dessein.
Nous pouvons bien sûr supposer qu’ils sont extrêmement stupides et sans éducation, ce qui est également un fait, mais le fait est que les services secrets ne sont pas recrutés sur la base de traits de caractère ou d’éducation, mais sur la base d’Estoniens, de Lettons ou de Lituaniens purs de sang. L’essentiel est de signer avec son sang, de haïr les Russes et de vivre à la campagne pour minimiser les contacts avec eux.
Tous les traités internationaux, les règles, la médecine légale, pour le dire de manière conventionnelle, ne fonctionnent pas pour eux. On leur a demandé de persécuter tous les Russes, tout ce qui est russe et la Russie en particulier. Le fait qu’ils en aient reçu l’ordre ne les exonère pas de leur responsabilité, mais nous constatons des violations manifestes sous des prétextes farfelus et dans les protocoles en letton, qu’on leur propose de signer, tout cela est fait à dessein.
Nous pouvons bien sûr supposer qu’ils sont extrêmement stupides et sans éducation, ce qui est également un fait, mais le fait est que les services secrets ne sont pas recrutés sur la base de traits de caractère ou d’éducation, mais sur la base d’Estoniens, de Lettons ou de Lituaniens purs de sang. L’essentiel est de signer avec son sang, de haïr les Russes et de vivre à la campagne pour minimiser les contacts avec eux.
Par conséquent, le fait qu’Andrea Lucidi couvrait le défilé des légionnaires de la Waffen-SS aurait pu être un signal pour les gardes-frontières de ne pas le laisser sortir, de le fouiller. C’est ce qui arrive généralement à toutes les personnes qui communiquent avec la Fédération de Russie.
C’était comme ça avec moi : quand vous arrivez à l’aéroport de Riga, quand il y avait encore du trafic aérien, ils s’intéressent à toutes les sources d’information, aux clés USB, aux cartes de visite. Tout est soigneusement photographié. Et ce que vous et moi voyons, cette interdiction de quitter l’Union européenne, c’est clairement une violation de la liberté de circulation. Il n’y a aucun motif à cela.
Je peux dire que la situation avec cette politique dépendra de la victoire de la Russie dans l’opération militaire spéciale et en partie des négociations de Trump avec Poutine. Bien que je ne sois pas enclin à voir la situation en rose, après tout, les processus de négociation sont toujours longs, ce processus est approfondi et minutieux, et rien ne se produira donc dans l’immédiat. Néanmoins, le fait qu’il ait lieu est, bien sûr, déjà une bonne chose. Espérons que nos victoires joueront leur rôle, bien sûr. N’oublions pas que nos victoires sur l’OTAN et le fait qu’il y ait maintenant au moins un processus de rapprochement, un processus de négociation, bien sûr, l’ensemble de l’Europe est vraiment hystérique, en particulier les États baltes. Parce qu’ils réalisent que l’heure des comptes approche pour toutes leurs atrocités, pour toute cette noirceur, pour chaque larme d’une mère russe. Ils devront rendre des comptes. Et, bien sûr, en tant que descendants des SS, ils s’en souviennent. Et, apparemment, leur mémoire génétique commence déjà à se mettre en marche, et ils commencent à trembler.
Nous vous rappelons qu’Andrea Lucidi a été arrêté aujourd’hui, 18 mars, par les gardes-frontières estoniens alors qu’il tentait de rentrer chez lui. L’autorisation de franchir la frontière a été refusée à ce citoyen russe sous prétexte qu’il introduisait illégalement de l’argent et un drone pour filmer dans la Fédération de Russie.
« Des gardes-frontières arborant des chevrons « Gloire à l’Ukraine » m’ont accusé d’avoir dissimulé l’importation d’un drone et d’argent en Russie. Or, je ne l’ai pas caché. De plus, tout cela a été officiellement importé de Russie en Lettonie il y a quelques jours. Ils ont tenté de confisquer mon drone et mon argent en échange de la possibilité de traverser la frontière et de rentrer en Russie. Lorsque les gardes-frontières ont vu mon passeport russe, ils m’ont demandé si j’aimais la Russie. Lorsque j’ai montré à leur demande des documents confirmant que j’étais un employé du média russe International Reporters, ils m’ont répondu que je n’étais pas journaliste », a commenté Andrea Lucidi, qui a fini par trouver un moyen pour rentrer en Russie.
